Sur la prise d'otages intervenue à In Amenas en Algérie, la désinformation a régné depuis le début.
Le bilan, qui n'est pas encore définitif, montre cependant que l'armée algérienne s'est acquittée aussi bien qu'elle le pouvait de sa difficile mission. Je tiens à exprimer toute ma solidarité aux soldats algériens qui ont été les grands oubliés des commentaires de la presse internationale. La tâche était difficile et je ne sais pas qui eut été capable de s'en acquitter mieux.
Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 19 Janvier 2013 à 11:44
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi 17 janvier 2003.
Verbatim express :
Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de Sonia Mabrouk sur Public Sénat, mercredi 16 janvier 2013.
Verbatim express :
Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, lors du débat sur l'intervention française au Mali, mercredi 16 janvier 2013.
Le coup d’arrêt donné par l’armée française à la progression vers Bamako de colonnes islamistes, sur ordre du Président de la République française, à l’appel des autorités légitimes du Mali, était nécessaire.
Le groupe du RDSE approuve la décision prise, sous l’empire de l’urgence, par le chef de l’Etat. Il ne s’agit pas d’une ingérence qui aurait violé la souveraineté d’un pays africain indépendant. Au contraire, il s’agit d’une assistance apportée à un pays ami en grand danger, dont l’intégrité territoriale avait été violée par des groupes terroristes entendant imposer leur loi - et quelle loi ! - et dont non seulement la souveraineté mais la survie même eussent été compromises, si les éléments islamistes armés avaient pu continuer leur raid vers le Sud. L’intervention de la France s’est faite en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations Unies et a donné lieu à la réunion du Conseil de Sécurité qui a confirmé la légitimité de l’intervention française. Certes la guerre est toujours haïssable, mais il est des guerres inévitables. Celle-là l’est, car elle répond à un souci de légitime défense non seulement de la part du Mali, mais aussi des pays d’Afrique sahélienne, y compris l’Algérie, et des pays européens clairement visés comme le nôtre par les menaces d’Aqmi. Certes une solution politique partielle avec les groupes rejetant le terrorisme, eût été préférable, pour isoler les groupes terroristes et rétablir à moindre frais l’intégrité territoriale du Mali ce qui implique un modus vivendi durable entre les populations du Nord et du Sud du pays. Une telle perspective n’aurait pas dispensé, en tout état de cause, de réduire les éléments terroristes dans leurs repaires du Nord-Mali. Mais le choix d’Ansar El dine, groupe touareg fondamentaliste, et de son chef Lyad ag Ghali de rompre toute négociation avec le MNLA et de se joindre aux groupes terroristes que sont Aqmi et le Mudjao, pour menacer Bamako et mettre à bas la République et l’Etat du Mali, ont rendu caduque une telle perspective.
Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 21 janvier 2013 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
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