Jean-Pierre Chevènement (MRC) a demandé jeudi la prise en compte de l'"effort particulier" de la France en matière de défense dans l'échéancier de réduction du déficit public.
Sur Radio Classique et Public Sénat, le président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen a réclamé un "certain assouplissement" du plafond de déficit de 3% du PIB décrété par l'UE.
Il faut notamment, selon lui, "tenir compte de l'effort particulier de Défense que fait la France : 1,5% et même plus de son PIB" contre une "moyenne européenne de 1 point".
"La différence devrait venir en soustraction de ce pourcentage un peu symbolique de 3% fixé par le traité de Maastricht il y a vingt ans", a poursuivi l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense, rappelant son opposition à ce traité.
Pour M. Chevènement, qui dit "soutenir le gouvernement les yeux ouverts", "les autres Européens ne font rien dans un cas qui concerne directement la défense de l'Europe", le Mali.
Or on ne pouvait laisser cet Etat, "qui est au cœur de l'Afrique avec sept voisins, devenir un sanctuaire jihadiste. Ca, ce n'était pas possible". "Donc la France a réagi, les autres non", a regretté le sénateur MRC.
Sur Radio Classique et Public Sénat, le président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen a réclamé un "certain assouplissement" du plafond de déficit de 3% du PIB décrété par l'UE.
Il faut notamment, selon lui, "tenir compte de l'effort particulier de Défense que fait la France : 1,5% et même plus de son PIB" contre une "moyenne européenne de 1 point".
"La différence devrait venir en soustraction de ce pourcentage un peu symbolique de 3% fixé par le traité de Maastricht il y a vingt ans", a poursuivi l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense, rappelant son opposition à ce traité.
Pour M. Chevènement, qui dit "soutenir le gouvernement les yeux ouverts", "les autres Européens ne font rien dans un cas qui concerne directement la défense de l'Europe", le Mali.
Or on ne pouvait laisser cet Etat, "qui est au cœur de l'Afrique avec sept voisins, devenir un sanctuaire jihadiste. Ca, ce n'était pas possible". "Donc la France a réagi, les autres non", a regretté le sénateur MRC.