Après l’acier et l’aluminium, la France est sur le point de perdre sa filière vinylique (PVC..).
Au début de l’année 2012 (cf. en pied de note), j’avais alerté le ministre alors en charge de l’industrie, Eric Besson, sur le danger que constituait le projet du groupe Arkema consistant à céder, pour zéro euro, la branche produits vinyliques au groupe américain Klesch basé à Genève. L’objectif était alors de séparer de la chimie de spécialités très rentable, les activités cycliques moins rentables des produits vinyliques (en amont, chlore, soude, PVC, et en aval profilés - tubes, fenêtres, etc.).
J’avais pointé le fait que M. Gary Klesch, repreneur d’entreprises américain, était davantage orienté vers la rentabilisation des entreprises à travers des réductions d’effectifs et des restructurations, plutôt qu’un véritable développeur.
Aujourd’hui force est de constater que mes craintes et celles de l’Intersyndicale étaient fondées. La poursuite en justice du groupe Arkema par Gary Klesh et son exigence d’obtenir 310 millions d'euros de dommages et intérêts, et surtout sa demande au tribunal arbitral de l'annulation de la cession, risque de porter un coup fatal à la filière vinylique française. Une cessation de paiement mettrait en péril le groupe, qui emploie 10 000 personnes en comptant les fournisseurs et sous-traitants.
Il s’agit là d’un nouveau coup porté à l’industrie de notre pays. Je ne doute pas que le gouvernement et le ministre du Redressement productif, Monsieur Montebourg saura intervenir très rapidement afin de trouver un terrain d’entente entre les groupes Klesch et Arkema et, en cas d’échec, tout mettre en œuvre afin de sauver cette filière en mobilisant le Comité interministériel de restructuration industrielle. L’intervention - directe ou indirecte- de l’Etat au capital d’une nouvelle entité pourrait fournir une garantie quant à la pérennité de cette branche de la chimie nécessaire à nos industries et que sa localisation près de Marseille tourne actuellement vers l’exportation.
Au début de l’année 2012 (cf. en pied de note), j’avais alerté le ministre alors en charge de l’industrie, Eric Besson, sur le danger que constituait le projet du groupe Arkema consistant à céder, pour zéro euro, la branche produits vinyliques au groupe américain Klesch basé à Genève. L’objectif était alors de séparer de la chimie de spécialités très rentable, les activités cycliques moins rentables des produits vinyliques (en amont, chlore, soude, PVC, et en aval profilés - tubes, fenêtres, etc.).
J’avais pointé le fait que M. Gary Klesch, repreneur d’entreprises américain, était davantage orienté vers la rentabilisation des entreprises à travers des réductions d’effectifs et des restructurations, plutôt qu’un véritable développeur.
Aujourd’hui force est de constater que mes craintes et celles de l’Intersyndicale étaient fondées. La poursuite en justice du groupe Arkema par Gary Klesh et son exigence d’obtenir 310 millions d'euros de dommages et intérêts, et surtout sa demande au tribunal arbitral de l'annulation de la cession, risque de porter un coup fatal à la filière vinylique française. Une cessation de paiement mettrait en péril le groupe, qui emploie 10 000 personnes en comptant les fournisseurs et sous-traitants.
Il s’agit là d’un nouveau coup porté à l’industrie de notre pays. Je ne doute pas que le gouvernement et le ministre du Redressement productif, Monsieur Montebourg saura intervenir très rapidement afin de trouver un terrain d’entente entre les groupes Klesch et Arkema et, en cas d’échec, tout mettre en œuvre afin de sauver cette filière en mobilisant le Comité interministériel de restructuration industrielle. L’intervention - directe ou indirecte- de l’Etat au capital d’une nouvelle entité pourrait fournir une garantie quant à la pérennité de cette branche de la chimie nécessaire à nos industries et que sa localisation près de Marseille tourne actuellement vers l’exportation.