Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de LCI lundi 24 février 2014. Il répondait aux questions de Michel Field.
Verbatim express :
Sur la crise ukrainienne
Avec Jean Charbonnel disparaît une personnalité politique rare. Venu de la démocratie chrétienne, il avait rejoint le gaullisme, par fidélité à celui qui en 1940 avait relevé l’espoir républicain. Il n’avait cessé d’y apporter une exigence sociale inséparable pour lui de l’essor économique du pays.
Attaché à la justice, la cause de l’émancipation des peuples a appelé très tôt son engagement. Le général de Gaulle lui avait confié le Secrétariat d’Etat à la Coopération, première fonction ministérielle qu’il exerça avant de devenir ministre du développement industriel. Plus tard, Jean Charbonnel présida l’Association France-Algérie, pour maintenir des liens étroits entre les sociétés algérienne et française après l’indépendance. Je n’oublie pas le soutien qu’il m’apporta en 2002 et qui témoignait de sa liberté d’esprit. Je salue la mémoire d’un Républicain chaleureux, qui a apporté à la France le concours de sa vive intelligence et de sa grande générosité. Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "24h Sénat" sur Public Sénat, mercredi 19 février 2014. Il répondait aux questions de Delphine Girard.
Verbatim express :
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "France Bleu Midi Ensemble" sur France Bleu, lundi 17 février 2014. Il répondait aux questions de Daniela Lumbroso.
France Bleu - Midi Ensemble (54.08 Mo)
Verbatim express :
De la première mondialisation à la deuxième
Jean-Pierre Chevènement était l'invité du "Forum politique" sur Beur FM, mercredi 12 février 2014. Il répondait aux questions de Delphine Thébault.
Beur FM - Forum politique (4.14 Mo)
Verbatim express :
Sur la Russie et les JO
Dépêche AFP, jeudi 13 février 2014, 19h16.
Jean-Pierre Chevènement, sénateur et ancien ministre, a estimé jeudi impossible une relance de la compétitivité de l'économie française sans baisse de l'euro, sans changement du système monétaire européen, et donc sans en parler avec l'Allemagne.
Même si "la direction" prise par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "est la bonne", "je mets en garde sur la faiblesse des moyens que l'on peut dégager si vous ne changez pas la variable monétaire", a déclaré le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) devant le club de la presse de Lille. "Tant que l'euro est surévalué, je ne crois pas que la France puisse retrouver sa compétitivité par le biais d'économies budgétaires en échange d'un allègement de charges pour les entreprises. Il faut changer les règles monétaires", a insisté M. Chevènement. Il se référait aux hypothèses non confirmées qui circulent pour réduire de plusieurs dizaines de milliards d'euros les dépenses publiques, objectif du gouvernement, via des mesures comme un gel de l'avancement des fonctionnaires, un blocage des retraites et autres. "Nous ne sommes pas en train de remonter la pente, nous la descendons", a affirmé le président d'honneur du MRC, à propos de la faiblesse persistante de l'économie française par rapport aux autres. Conclusion de Jean-Pierre Chevènement au colloque : "France-Chine : 50 ans, bilan et perspectives", le 27 janvier 2014 à Pékin
I Je remercie les organisateurs de cette manifestation hautement symbolique de la relation d’exception entre la Chine et la France. D’abord Monsieur Qu Xing, Président de l’Institut chinois des relations internationales et, bien sûr, Monsieur Jacques Godfrain, Président de la Fondation Charles de Gaulle et toute son équipe.
1- La déclaration du Général de Gaulle du 31 janvier 1964 qui suit le communiqué publié le 27 janvier envisageant le rétablissement de relations diplomatiques normales entre la Chine et la France révèle un visionnaire, capable d’embrasser l’Histoire longue et d’entrer dans la psychologie du peuple chinois après « un siècle d’humiliations et de démembrements » qui a conduit à la Révolution. 2- Charles de Gaulle manifeste d’emblée la très haute estime qu’il nourrit pour « un peuple fier résolu à s’élever dans tous les cas, à travers le courage et l’ingéniosité qu’il est capable de prodiguer ». Sa déclaration témoigne de l’empathie qu’il éprouve à l’égard de la Chine et particulièrement des affinités qu’il relève entre les deux nations « pour ce qui concerne les choses de l’esprit ». Elle souligne la sympathie et la considération réciproques que les deux nations se portent dans leurs profondeurs. D’où l’idée bien marquée par M Chen de favoriser les « passeurs » entre nos deux civilisations. Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement à Nice-Matin le 31 janvier 2014. Propos recueillis par Pierre Comet.
Nice-Matin : À l'approche des élections, comment se porte le MRC dont vous avez quitté la présidence en 2010 ?
Jean-Pierre Chevènement : Pour les prochaines élections municipales, le MRC présente des listes dans une vingtaine de communes de plus de 10 000 habitants. Il est notamment présent à Kremlin-Bicêtre, La Trinité, Belfort, Coudekerque-Branche, Saint-Pol-sur-Mer… Le parti poursuit donc sa route. Il y a un avenir pour les idées qui sont justes. Personne ne peut en avoir le monopole. Je ne les revendique pas. Qu'attendez-vous des prochaines élections européennes ? Je suis un républicain et je suis attaché à la souveraineté nationale. J'aimerais donc que ces élections permettent de remettre enfin les choses à plat. Il faut penser en terme de salut public. La France a besoin de combler ses handicaps, de valoriser ses atouts et d'adapter les règles de la construction européenne. Qui sont des règles faussées. Actuellement, il n'y a plus de maîtrise de la politique de change. Il n'y a plus de politique commerciale. Pas de diplomatie. Rien en matière de défense. Nous sommes aussi en incapacité d'avoir une politique industrielle… Je ne propose pas que l'on claque la porte de l'Europe et de l'euro. Mais il est impératif de renégocier les termes de l'arrangement monétaire avec l'Allemagne. L'euro est surévalué. Je n'ai pas envie de voir la France afficher un jour le même taux de chômage que l'Espagne. C'est-à-dire 26 %. Le souverainisme que vous défendez n'est-il pas mieux incarné par le FN, comme le prouve le ralliement de Florian Philippot et Paul-Marie Coûteaux ? Tout d'abord Philippot et Coûteaux ne sont aucunement mes ouailles. Ensuite, on peut vouloir défendre la France forte sans être au Front national. Beaucoup de gens n'ont d'ailleurs pas du tout envie de se retrouver dans ce parti. Qu'on le veuille ou non, le FN est une sédimentation de Vichystes, de collabos, d'intégristes, de suppôts de l'OAS, d'anti-gaullistes. Il ne suffit pas de mettre une couche de peinture pour faire oublier tout ça. La France a besoin d'une République vigoureuse, forte et sûre de ses principes. Et ce n'est pas le Front national qui peut le permettre. S'il venait au pouvoir, ce serait une catastrophe pour l'image de notre pays. |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|