Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, estime samedi qu'il n'y pas de raison d'ouvrir une nouvelle guerre froide en Europe à propos de l'Ukraine et de la Crimée "historiquement russe", dans un entretien publié par Le Figaro.
"Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe", assure l'ancien ministre socialiste en soulignant que "personne n'y a intérêt". "Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable", dit-il encore en indiquant qu'il ne voit "pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral".
Selon le sénateur, "il y a un grand malentendu: la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion" qui "n'est d'ailleurs pas souhaitable".
"Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE", regrette-t-il car "c'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire".
A propos de la Crimée, Jean-Pierre Chevènement souligne que "personne ne peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe". "Une autonomie substantielle est dans la nature des choses", estime-t-il en citant le général de Gaulle qui disait qu'"il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités".
"Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe", assure l'ancien ministre socialiste en soulignant que "personne n'y a intérêt". "Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable", dit-il encore en indiquant qu'il ne voit "pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral".
Selon le sénateur, "il y a un grand malentendu: la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion" qui "n'est d'ailleurs pas souhaitable".
"Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE", regrette-t-il car "c'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire".
A propos de la Crimée, Jean-Pierre Chevènement souligne que "personne ne peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe". "Une autonomie substantielle est dans la nature des choses", estime-t-il en citant le général de Gaulle qui disait qu'"il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités".