Dépêche AFP, vendredi 04 octobre 2013, 10h30


Corse: "effarement" de Chevènement devant la demande d'inscription constitutionnelle
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a exprimé son "effarement" face à la demande d'inscription de la Corse dans la Constitution.

"J'apprends, non sans effarement, que l'Assemblée de Corse demande l'inscription du mot +Corse+ dans la Constitution", écrit l'ancien ministre dans un communiqué reçu vendredi.

Le 27 septembre -une semaine avant la venue du président François Hollande dans l'île - cette assemblée avait adopté à une large majorité de 46 voix sur 51, un projet de réforme prévoyant d'accorder une place spécifique à la Corse dans la Constitution de la République.

M. Chevènement évoque deux hypothèses : "soit il s'agit de faire passer des revendications inconstitutionnelles, telle la coofficialité du corse et du français pour couvrir une politique d'exclusion de l'emploi au détriment des continentaux, ou bien de geler le corps électoral à la mode calédonienne, ou bien encore de réserver l'appropriation du foncier aux autochtones, ou bien enfin de déléguer une compétence législative à la Corse".
Mots-clés : corse

Rédigé par Chevenement.fr le 4 Octobre 2013 à 11:56 | Permalien | Commentaires (4)

Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, vendredi 3 octobre 2012.


J’apprends, non sans effarement, que l’Assemblée de Corse demande l’inscription du mot « Corse » dans la Constitution.

Deux hypothèses sont à envisager :

Première hypothèse, il s’agit de faire passer des revendications inconstitutionnelles, telle la coofficialité du corse et du français pour couvrir une politique d’exclusion de l’emploi au détriment des continentaux, ou bien de geler le corps électoral à la mode calédonienne, ou bien encore de réserver l’appropriation du foncier aux autochtones, ou bien enfin de déléguer une compétence législative à la Corse.

Le référendum de 2003 a clairement écarté tout ce qui pouvait séparer le destin de la Corse de celui de la France.

Deuxième hypothèse, certains veulent nous faire croire que l’inscription du mot « Corse » dans la Constitution n’aurait qu’une portée purement symbolique. A quoi alors rimerait-elle ? Il faut donc l’écarter. Sinon pourquoi ne pas inscrire le Territoire de Belfort dans la Constitution ?
Mots-clés : corse

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 3 Octobre 2013 à 13:20 | Permalien | Commentaires (5)

Dépêche AFP, mardi 10 septembre 2013, 17h46.


Réserve parlementaire: Chevènement et Hue demandent à Fabius des explications sur des fuites dans "Le Monde"
Les sénateurs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue ont demandé lundi au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une lettre commune, des explications sur un "fichier" que le Quai d'Orsay aurait communiqué au journal Le Monde concernant l'usage par des élus de leur réserve parlementaire.

Dans son édition datée de dimanche-lundi, Le Monde affirmait s'être vu communiquer par le ministère des Affaires étrangères un fichier détaillant les versements de députés et sénateurs en faveur de programmes de développement ou relatifs à l'action extérieure de la France.

Pointant du doigt l'utilisation par certains élus de leur réserve parlementaire 2011 ou 2012 pour financer leurs propres associations, le journal citait MM. Hue, président du Mouvement unitaire progressiste (MUP), Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), et l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing.

"J'observe que M. Giscard d'Estaing, M. Hue et moi-même avons en commun une attitude de grande prudence quant aux frappes miliaires envers la Syrie", a affirmé M. Chevènement dans un communiqué. "En aucun cas, a-t-il protesté, je n'ai utilisé ma réserve parlementaire pour financer la Fondation Res Publica" comme l'écrit Le Monde.

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Le journal Le Monde, dans son édition du dimanche 08 septembre, a publié une information inexacte.

En aucun cas je n’ai utilisé ma réserve parlementaire pour financer la Fondation Res Publica. Celle-ci est une fondation reconnue d’utilité publique ; un Commissaire du Gouvernement siège à son Conseil d’Administration, et ses comptes sont examinés par un Comité d’Audit et certifiés par un Commissaire aux Comptes.

J’observe que M. Giscard d’Estaing, M. Hue et moi-même avons en commun une attitude de grande prudence quant aux frappes militaires envers la Syrie. Il me parait peu croyable que le Ministère des Affaires étrangères ait pu communiquer de son propre chef un quelconque fichier au Monde.

Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 9 Septembre 2013 à 15:57 | Permalien | Commentaires (0)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité d"Europe 1, jeudi 5 septembre 2012. Il répondait aux questions de Thomas Sotto.


Verbatim express :

  • On a vu le type d'ingérence que donnait des frappes en dehors du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Irak ou au Kosovo. D'une certaine manière, on a vu le résultat d'une résolution détournée de son sens, en Libye. Les milices islamistes sont maîtresses du terrain.
  • Il faut se tenir au droit. Le mot punir fait partie d'un autre univers, celui de la morale. Or, je pense que la légalité internationale protège tous les pays.
  • Si on veut rester sur le terrain du terrain du droit, il faut noter que la Syrie n'est pas signataire de la convention d'interdiction des armes chimiques.
  • Il faut regarder de plus près ce qui s'est passé. Est-on sûr à 100% de ce que cette frappe chimique est le fait du gouvernement syrien ? Monsieur Colin Powell était sûr également qu'il avait la preuve quand il agitait sa fiole au Conseil de Sécurité de l'ONU !

le 5 Septembre 2013 à 09:13 | Permalien | Commentaires (4)

Intervention de Jean-Pierre Chevènement, dans le cadre du débat sur la situation en Syrie au Sénat, le 04 septembre 2013.


Monsieur le Ministre,

Les circonstances nous donnent un peu de temps pour la réflexion. Sachons utiliser ce répit pour éviter des décisions précipitées qui pourraient s’avérer funestes. J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de vous exprimer ainsi qu’au Président de la République ma préoccupation, et cela dès juin 2012, quant à la définition de notre politique vis-à-vis de la Syrie. Je n’exprime pas ma seule préoccupation. Elle est aussi celle de Robert Hue et de plusieurs sénateurs du groupe Rassemblement Démocratique Social et Européen (RDSE). En fait nous avons hérité de cette orientation politique. Quand vous êtes arrivé au Quai d’Orsay, notre ambassade à Damas avait déjà été fermée.

De même l’exigence, avant toute transition, du départ d’Assad, déclaré assassin de son peuple, affaiblissait toute démarche de négociation visant à faire pression sur le régime de Damas.

En réalité, c’est la nature même de la guerre engagée en Syrie qui faisait et fait encore problème aujourd’hui. C’est une guerre civile et plus que cela une féroce guerre interconfessionnelle. Assad, dictateur brutal, défend les prérogatives d’une minorité, celle des Alaouites qu’il sait soutenus par d’autres minorités, chrétiennes par exemple mais aussi par une fraction de la majorité sunnite qui a longtemps bénéficié de la stabilité des courants d’affaires.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 4 Septembre 2013 à 19:59 | Permalien | Commentaires (7)

Les actes du colloque du 17 juin 2013 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "La France et l'Europe dans le nouveau contexte énergétique mondial"
  • Accueil de Alain Dejammet, Président du conseil scientifique de la Fondation Res Publica
  • La transition énergétique, par Olivier Appert, Président du Conseil français de l'énergie (section française du World Energy Council) et de l'IFPEN (Institut Français du Pétrole - Energies nouvelles)
  • Echange avec la salle, animé par Alain Dejammet, Président du conseil scientifique de la Fondation Res Publica

le 3 Septembre 2013 à 14:41 | Permalien | Commentaires (0)

Dépêche AFP, dimanche 1er septembre 2013, 04h31.


Syrie : "La France n'a pas intérêt à entrer dans une guerre de religion" (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), estime, dans un entretien au Parisien Dimanche, que "la France n'a pas intérêt à entrer dans une guerre de religion" en Syrie.

"Je ne pense pas que la France a intérêt à entrer dans une guerre de religion", déclare l'ancien ministre de la Défense.
Pour le sénateur du Territoire de Belfort, "il eût mieux valu privilégier une posture de négociations et faire de la France un intermédiaire entre les camps qui s'opposent dans ce qui est une véritable guerre civile intercommunautaire".

Concernant les hésitations du président américain sur d'éventuelles frappes, M. Chevènement pense qu'"une erreur a été commise par le président Obama quand il a déclaré, en août 2012, que l'emploi de l'arme chimique serait une ligne rouge conditionnant une intervention occidentale".
"Il s'est piégé lui-même", selon lui.

"Autrefois, il y avait le droit. Aujourd'hui, on a remplacé le droit par la morale. Et de morale, on passe à la punition", a-t-il jouté.
Interrogé sur sa position vis-à-vis d'éventuelles frappes, Jean-Pierre Chevènement affirme être "prudent" et souhaite "absolument privilégier les voies de la paix".
Mots-clés : syrie

Rédigé par Chevenement.fr le 1 Septembre 2013 à 08:46 | Permalien | Commentaires (0)
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