Les sénateurs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue ont demandé lundi au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une lettre commune, des explications sur un "fichier" que le Quai d'Orsay aurait communiqué au journal Le Monde concernant l'usage par des élus de leur réserve parlementaire.
Dans son édition datée de dimanche-lundi, Le Monde affirmait s'être vu communiquer par le ministère des Affaires étrangères un fichier détaillant les versements de députés et sénateurs en faveur de programmes de développement ou relatifs à l'action extérieure de la France.
Pointant du doigt l'utilisation par certains élus de leur réserve parlementaire 2011 ou 2012 pour financer leurs propres associations, le journal citait MM. Hue, président du Mouvement unitaire progressiste (MUP), Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), et l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing.
"J'observe que M. Giscard d'Estaing, M. Hue et moi-même avons en commun une attitude de grande prudence quant aux frappes miliaires envers la Syrie", a affirmé M. Chevènement dans un communiqué. "En aucun cas, a-t-il protesté, je n'ai utilisé ma réserve parlementaire pour financer la Fondation Res Publica" comme l'écrit Le Monde.
Dans son édition datée de dimanche-lundi, Le Monde affirmait s'être vu communiquer par le ministère des Affaires étrangères un fichier détaillant les versements de députés et sénateurs en faveur de programmes de développement ou relatifs à l'action extérieure de la France.
Pointant du doigt l'utilisation par certains élus de leur réserve parlementaire 2011 ou 2012 pour financer leurs propres associations, le journal citait MM. Hue, président du Mouvement unitaire progressiste (MUP), Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), et l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing.
"J'observe que M. Giscard d'Estaing, M. Hue et moi-même avons en commun une attitude de grande prudence quant aux frappes miliaires envers la Syrie", a affirmé M. Chevènement dans un communiqué. "En aucun cas, a-t-il protesté, je n'ai utilisé ma réserve parlementaire pour financer la Fondation Res Publica" comme l'écrit Le Monde.
"Il s'agit d'une contre-vérité absolue, de nature à jeter une suspicion inacceptable et un discrédit bien dans l'air du temps quant à l'utilisation par les parlementaires de leur réserve", a jugé M. Hue dans un communiqué distinct.
"Jamais je n'ai fait usage de ma réserve parlementaire au profit de la Fondation Gabriel Péri", a-t-il dit, alors que, selon Le Monde, il aurait attribué à cette fondation qu'il présidait une subvention de 130.000 euros.
Dans leur courrier commun adressé à M. Fabius, les deux sénateurs lui demandent "des explications quant à l'origine, à l'existence et au contenu de ce curieux fichier", et "les raisons pour lesquelles apparaît le nom de parlementaires laissant supposer qu'ils auraient pu attribuer une part de leur réserve parlementaire à un organisme qu'ils présideraient par ailleurs". "Il nous paraît peu croyable que le ministère des Affaires étrangères ait pu communiquer de son propre chef un quelconque fichier au Monde", ajoutent-ils.
La réserve parlementaire (dont une partie seulement est gérée par le Quai d'Orsay) est une somme dont disposent députés et sénateurs pour financer des projets dans leurs circonscriptions. Sa répartition et son utilisation sont vivement critiqués.
"Jamais je n'ai fait usage de ma réserve parlementaire au profit de la Fondation Gabriel Péri", a-t-il dit, alors que, selon Le Monde, il aurait attribué à cette fondation qu'il présidait une subvention de 130.000 euros.
Dans leur courrier commun adressé à M. Fabius, les deux sénateurs lui demandent "des explications quant à l'origine, à l'existence et au contenu de ce curieux fichier", et "les raisons pour lesquelles apparaît le nom de parlementaires laissant supposer qu'ils auraient pu attribuer une part de leur réserve parlementaire à un organisme qu'ils présideraient par ailleurs". "Il nous paraît peu croyable que le ministère des Affaires étrangères ait pu communiquer de son propre chef un quelconque fichier au Monde", ajoutent-ils.
La réserve parlementaire (dont une partie seulement est gérée par le Quai d'Orsay) est une somme dont disposent députés et sénateurs pour financer des projets dans leurs circonscriptions. Sa répartition et son utilisation sont vivement critiqués.