Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la matinale de Radio Nova, jeudi 12 janvier 2012.


"C'est parce que je suis constant que j'estime avoir une légitimité pour être candidat"
nova.mp3 Radio Nova- l'invité de la matinale  (10.88 Mo)

  • J'ai exercé la plupart de mes fonctions successivement et non simultanément, sauf peut être celle de maire de Belfort. C'est d'ailleurs celle qui m'a d'ailleurs donné le plus de satisfaction. Je l'ai exercé dans la durée, plus de 20 ans, et dès 1985 je me suis attaché au projet TGV Rhin-Rhone que j'ai eu la satisfaction de voir aboutir.
  • Je ne suis pas un homme politique tout à fait comme les autres. Je ne fais pas de coups de communication en permanence et j'inscris mon action dans un dessein presque continu depuis 40 ans et le congrès d'Epinay. Je conçois que ce soit mal accordé avec le rythme des médias, qui se renouvellent en permanence, mais moi je suis constant. C'est parce que je suis constant que j'estime avoir une légitimité pour être candidat au moins égale à celle des autres candidats de gauche.
  • Nous sommes dans une crise énorme, comme la France n'en a pas connu depuis 1945. La monnaie unique est le projet auquel nos élites, de droite comme de gauche, ont tout sacrifié. Ce projet est en train de se casser la figure : la monnaie unique prend l'eau.
  • Je pense avoir un titre à dire « voilà comment on peut s'en sortir à moindre frais » « voilà comment on peut faire évoluer ce système ». J'ai une crédibilité pour cela que n'ont pas ceux qui nous ont fourvoyés.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Janvier 2012 à 12:56 | Permalien | Commentaires (0)

Dépêche AFP, mercredi 11 janvier 2012, 16h21.


Chevènement, en visite chez Arkema, déplore l'impuissance du ministère de l'Industrie
Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l'élection présidentielle, a déploré mercredi l'impuissance du ministère de l'Industrie, lors d'une visite sur le site Arkema de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), voué à être cédé au fonds d'investissement Klesch.

"Autrefois, il y avait une direction de la chimie au ministère de l'Industrie, avec des gens très capables. Aujourd'hui, le ministère est réduit à peau de chagrin et rattaché à Bercy, ce qui montre la prépondérance des financiers", a déclaré celui qui fut ministre de l'Industrie en 1982-1983.

"Il faut reconstituer le ministère de l'Industrie et avoir une vraie politique industrielle", a-t-il ajouté.

Le candidat à la présidentielle, qui dit avoir "près de 350 signatures", a rencontré l'intersyndicale d'Arkema et Nicolas de Warren, directeur des relations institutionnelles du groupe.

Celui-ci compte céder à Klesch, pour "zéro euro", ses activités vinyliques (PVC, soude, chlore, etc.) principalement basées en France, autour de Marseille et de Lyon, avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Janvier 2012 à 16:27 | Permalien | Commentaires (0)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité d'Elysée 2012 sur I-télé, mardi 10 janvier 2012. Il répondait aux questions de Léa Salamé et Marc Fauvelle


  • A propos d'Eric Cantona : Il a raison. Il faut construire plus de logements. L'objectif de 500 000 logements, non seulement pour les classes populaires, mais aussi les classes moyennes et les hébergements d'urgence est un objectif qu'il faudrait se donner. Nous construisons actuellement moins de 350 000 logements par an.
  • A propos de la situation du logement : il faut réquisitionner des terrains, baisser le coût de la construction en utilisant des matériaux moins chers comme le chanvre et raccourcir les délais en termes de permis de construire.
  • La campagne est à la fois molle et violente, faite de coups de communication : la taxe sur les transactions financières, la TVA sociale, le quotient familial. On oublie le problème qui est au cœur du défi qui est devant nous : la crise de la monnaie unique, crise qui va télescoper la campagne électorale.
  • Dans cette campagne, il n'y a pas de réflexion sur l'Europe que nous devons faire. Peut-on faire une Europe de la récession ? Comment traiter autrement le problème de la relation franco-allemande ? Comment donner à nos deux pays le sentiment qu'ils ont un projet à porter, une Europe européenne à construire ? Tout cela n'est pas présent dans la campagne.

Dépêche AFP, mardi 10 janvier 2011, 20h.


Quotient familial: Chevènement salue "le bon sens" d'Hollande
Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC à la présidentielle, a salué mardi "le bon sens" de François Hollande qui a proposé de moduler le quotient familial, jugeant normal de "plafonner ses effets pour les couches les plus aisées".

Interrogé sur i-Télé, le sénateur de Belfort a commencé par déplorer une "campagne molle et violente faite de coups de communication" entre la taxe sur les transactions financières, la TVA sociale, le quotient familial ou les chiffres de l'immigration ("un coup électoraliste, ça se joue ente le FN et l'UMP!"). "On oublie donc le problème au coeur du défi devant nous : la crise de la monnaie unique", a-t-il dénoncé.

Sur le quotient familial, M. Chevènement a souligné que "le système marche", prévenant : "il faut faire très attention, si on veut le toucher, aux effets pervers".

Dire comme le fait François Hollande qu'il ne faut pas supprimer le quotient familial mais l'amender, "c'est le bon sens", a dit l'ancien ministre, trouvant "pas normal qu'il ne soit pas plafonné pour les revenus supérieurs, les 20% de gens qui gagnent le plus".

Pour le candidat MRC, il faut "conserver le quotient familial en plafonnant ses effets pour les couches les plus aisées et en donnant une allocation familiale supplémentaire aux couches les moins favorisées pour introduire plus de justice dans le système".

Rédigé par Chevenement.fr le 10 Janvier 2012 à 22:12 | Permalien | Commentaires (3)
Pierre Lefranc que j'ai eu l'honneur de rencontrer en 2002 laissera la trace d'un patriote et d'un républicain impeccable. Chef de cabinet du général de Gaulle, il semblait tenir de lui, sans rien perdre de son naturel, la prestance, la voix et le regard aigu qu'il portait sur les choses.

Il laisse un exemple, celui d'un homme désintéressé, ne se déterminant qu'à l'aune des intérêts de la France, d'une France dont il gardait une haute idée. J'exprime à tous les siens et à tous ses compagnons mes sentiments de profonde tristesse et de sympathie.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 8 Janvier 2012 à 11:34 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement est l'invité de YouTube Elections 2012 réalisé en partenariat entre YouTube, le CFJ, l'AFP et Twitter. L'émission sera diffusée le 18 janvier. Vous pouvez poser vos questions jusqu'au 14 janvier.


Mots-clés : netcampagne youtube

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 5 Janvier 2012 à 18:17 | Permalien | Commentaires (1)

Agenda et médias



Jean-Pierre Chevènement répondra aux questions des internautes sur Twitter lundi 9 janvier entre 15h et 16h.


Mots-clés : netcampagne twitter

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Janvier 2012 à 17:46 | Permalien | Commentaires (0)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Marianne2.fr (2e partie), mercredi 4 janvier 2012.


"Il faut sortir des sentiers balisés par le Traité de Maastricht il y a 20 ans"
Marianne2.fr: Pensez-vous que les deux premiers mois de campagne de François Hollande sont à la hauteur des attentes des électeurs ?
Jean-Pierre Chevènement: L’élection a lieu en avril-mai, dans quatre mois. Nous n’en sommes qu’aux hors d’œuvre. La campagne ne prendra vraiment figure qu’à la fin du mois de janvier, voire début février. François Hollande est aujourd’hui lesté par le programme socialiste élaboré il y a un an dans un autre contexte et par l’accord PS-Verts dont il essaie à juste titre selon moi de se défaire. J’imagine que certains de ses camarades ne lui rendent pas la tâche facile. Pour moi, François Hollande doit s’autonomiser car quand on est candidat à la présidence de la République, il faut être libre de ses mouvements vis-à-vis des Français. J’espère que le parti socialiste le comprendra. Cela n’enlève rien à la responsabilité de François Hollande, qui est d’ouvrir de claires perspectives en parlant un langage de vérité dans une situation de crise qui n’a probablement pas de précédent depuis 1945. Contrairement à ce qui se dit à gauche mais aussi à droite, la monnaie unique ce n’est pas l’Europe. La Grande Bretagne, la Scandinavie, la Pologne, la Suisse sont en Europe sans être dans la monnaie unique. Celle-ci prend l’eau elle est un vrai tonneau des Danaïdes pour les finances publiques. Personne ne sait que nous avons déjà investi 200 milliards d’euros dans son sauvetage qui est loin d ‘être acquis. Il est temps de faire preuve de plus d’imagination et de sortir des sentiers balisés par le Traité de Maastricht il y a 20 ans.

Il faut reconnaître toutefois que la tâche est difficile pour François Hollande car il a été, tout comme Nicolas Sarkozy d’ailleurs, l’un des soutiens de Maastricht en 1992, du projet de constitution européen en 2005 et du traité de Lisbonne en 2008. Il a pour lui une intelligence certaine mais il lui faudra beaucoup de détermination pour trouver le juste équilibre entre les intérêts vitaux de la France et la poursuite sur des bases renouvelées du dessein européen qui lui tient justement à cœur.
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