Communiqué de presse, lundi 14 juin 2010.


La victoire des séparatistes flamands dont le chef, M. Bart de Wever prône « l’évaporation de la Belgique » ne doit pas mettre la communauté wallonne le dos au mur. Qu’il s’agisse des mécanismes de solidarité sociale, du statut de Bruxelles ou des droits légitimes des francophones habitant le district de Bruxelles-Hal-Vilvorde, il y a des valeurs d’égalité et des principes démocratiques que la Belgique peut faire respecter avec le soutien de l’opinion publique européenne.

Mais si le programme d’évaporation de M. Bart de Wever devait entrer en application, les Wallons doivent savoir qu’une majorité sans cesse croissante de Français accepterait, si bien sûr eux-mêmes le décidaient, de les accueillir au sein de la République française.
Mots-clés : belgique

Rédigé par Chevenement.fr le 14 Juin 2010 à 17:27 | Permalien | Commentaires (19)

Poursuite du programme de conférences et colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 juin 2010 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Conférence de la Fondation Res Publica : La conférence d'examen du TNP : bilan et perspectives. Désarmement, non prolifération et sécurité de la France
Avec :
  • Jean-Pierre Chevènement, Ancien ministre, Vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat et président de la Fondation Res Publica
  • Jacques Audibert, Directeur des affaires politiques et stratégiques au ministère des Affaires étrangères
  • Michel Miraillet, Directeur chargé des affaires stratégiques au ministère de la Défense
  • Camille Grand, Directeur de la Fondation pour la recherche stratégique

    Jean-Pierre Chevènement présentera, au vu des conclusions de son rapport, « Désarmement, non-prolifération nucléaires, sécurité de la France » (rapport d’information présenté au Sénat le 23 mars 2010), le bilan de la conférence d’examen du Traité de non-prolifération, tenue à New-York du 3 au 28 mai 2010,

    et répondra aux questions des invités et des participants.

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes). Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.

Rédigé par Jean-Pierre Chevenement le 13 Juin 2010 à 22:22 | Permalien | Commentaires (0)

Les actes du séminaire du 22 mars 2010 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du séminaire de la Fondation Res Publica : La France et ses stratèges
  • La France, sa stratégie et ses stratèges, par l’amiral Jean Dufourcq, Directeur d’études à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire et rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale
  • Penser les faits, par Gilles Andréani, Conseiller maître à la Cour des Comptes, ancien Directeur du centre d’analyse et de prévisions du ministère des Affaires étrangères

Rédigé par Jean-Pierre Chevenement le 6 Juin 2010 à 20:02 | Permalien | Commentaires (1)

Les actes du séminaire du 22 février 2010 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du séminaire de la Fondation Res Publica : Qu'est-ce que le communisme chinois ?
Séminaire présidé par Jean-Pierre Chevènement avec:
  • Jean-Paul Tchang, financier, spécialiste de la Chine

entourés de :
  • Marie-Françoise Bechtel, conseiller d’État
et
  • Alain Dejammet, ambassadeur de France

Voir les actes du séminaire "Qu'est-ce que le communisme chinois ?" en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Juin 2010 à 17:17 | Permalien | Commentaires (1)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Monde (supplément Argent), édition du 5 juin 2010 (page 3).


Entretien au Monde sur l'harmonisation fiscale en Europe
Le Monde : Est-il possible d'adopter une fiscalité identique dans tous les pays européens ?
Jean-Pierre Chevènement :
Identique c'est impossible. Même aux Etats-Unis, les Etats fédérés ont une fiscalité différenciée. J'ajoute que plusieurs pays, à commencer par la Grande-Bretagne, sont farouchement hostiles à toute harmonisation. Or, je vous rappelle qu'en matière fiscale, les décisions, au niveau de l'Union européenne, doivent se prendre à l'unanimité... Mais on peut sans doute agir au niveau de la zone euro pour mettre un terme au dumping fiscal. Imagine-t-on un plan de sauvetage de l'Irlande qui ne mettrait pas un terme à la concurrence fiscale en matière d'impôt sur les sociétés ?

Quelles sont les priorités ?
C'est de contrer la spéculation pour sauver la monnaie unique, victime de l'erreur de conception que j'avais dénoncée dès qu'a été adopté le traité de Maastricht en 1992 : le transfert des souverainetés monétaires s'est fait au profit d'une Banque centrale européenne indépendante (BCE), en dehors de tout pilotage politique. Il faut relancer la demande intérieure pour ouvrir un sentier de croissance à la zone euro. C'est le rôle des économies les plus puissantes et d'abord de l'Allemagne. Cela seul, et non un concours de plans de rigueur, permettra de réduire les déficits des pays les plus endettés.

Rédigé par Chevenement.fr le 4 Juin 2010 à 16:52 | Permalien | Commentaires (2)

Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat du 3 juin 2010 sur le projet de loi de finances rectificative.


Pour une Europe de la croissance et du progrès social
Monsieur le Président, Madame et Monsieur les Ministres, Mes chers collègues,

La crise de la monnaie unique était prévisible, dès sa création par le traité de Maastricht en 1991. J’ai moi-même, en son temps, dénoncé le transfert de la souveraineté monétaire à une Banque Centrale européenne indépendante, entièrement déconnectée du suffrage universel et sans aucun pilotage politique. La monnaie unique était un canard sans tête. Cela sautait aux yeux en lisant le texte du traité. Aujourd’hui cela nous saute à la figure. La zone euro est une zone monétaire hétérogène, dépourvue d’un gouvernement économique capable de permettre aux Etats de coordonner leurs politiques. Pas seulement en matière budgétaire, mais aussi s’agissant de la dette des ménages et des entreprises, de l’évolution de l’investissement, de la compétitivité et donc de l’emploi, et enfin pour ce qui touche à la balance des paiements des pays concernés.

La monnaie unique souffre, par construction, de rigidités insurmontables puisque les ajustements ayant été rendus impossibles par la monnaie, doivent s’opérer par les salaires et les prix.

On ne peut que regretter rétrospectivement le projet de monnaie commune soutenu à l’époque par la Grande-Bretagne, dit encore « hard écu », la monnaie commune ayant cours vers l’extérieur et laissant subsister, à l’intérieur, des monnaies nationales inconvertibles autrement qu’à travers un accord politique fixant leur parité par rapport à la monnaie commune. Ce système simple permettait, sous un « toit européen » commun, les ajustements monétaires rendus nécessaires par les évolutions divergentes que le pacte de stabilité de 1997, rudimentaire et arbitraire, n’a pas permis d’empêcher.

Entretien au Nouvel Observateur, 3 juin 2010 (page 48)


Entretien au Nouvel Observateur : Le tocsin Chevènement
Le Nouvel Observateur : Quel regard portez-vous sur la crise qui frappe aujourd’hui l’euro ?
Jean-Pierre Chevènement : Depuis 1992, le Mouvement des Citoyens et moi-même avons mis en garde les Français contre l’impasse historique du projet de Maastricht oublieux de la réalité des nations, il était évident qu’un projet de monnaie unique sans même un gouvernement économique pour équilibrer l’omnipotence de la banque centrale ne pouvait nous conduire qu’au gouffre. Nous y sommes aujourd’hui, malheureusement. Les institutions européennes, et notamment la Banque centrale, ne se sont focalisées que sur l’inflation et les déficits budgétaires des Etats, alors qu’il aurait fallu veiller aussi à l’endettement des ménages et des entreprises, à l’évolution de l’investissement, de la compétitivité et par conséquent à l’emploi. Ainsi aurait-on pu éviter des divergences insoutenables. Le pacte de stabilité arbitraire et rudimentaire imposé par le Chancelier Kohl en 1997 est complètement dépassé.

Que faudrait-il faire pour enrayer la crise ?
La première urgence voudrait qu’on règlemente les marchés, qu’on établisse un certain contrôle des mouvements de capitaux et qu’on interdise par exemple les ventes à découvert, comme le propose l’Allemagne. Aujourd’hui, nous sommes profondément désarmés devant la puissance des marchés. Les Etats sont des coquilles de noix face aux oscillations brutales de la spéculation. Et collectivement les Etats démontrent leur impuissance (zone euro, Union européenne, G20, etc.). La vraie priorité commande donc de défendre la zone euro pour éviter que la crise ne se répande d’un pays à l’autre, par un effet domino. Mais attention : cela suppose qu’on change les règles du jeu qui nous ont envoyé dans le mur. Comme l’a récemment souligné le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, on ne rétablira pas l’euro par un concours de plans de rigueur, avec blocage des salaires et diminution des retraites à la clé. L’Allemagne doit être conduite à jouer son rôle de locomotive de la croissance européenne par une relance de sa demande intérieure.

Dépêche AFP, 2 juin 2010, 16h19 (mise à jour à 18h51).


Le MRC ne participera pas au "simulacre" de primaires du PS (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé mercredi que son parti ne participerait pas au "simulacre" de primaires organisées par le Parti socialiste à l'automne 2011 pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle 2012.

L'ex-candidat à la présidentielle 2002 (5,3%) n'a pas exclu d'être lui-même candidat. "Le projet est plus important que les personnes", "être candidat, cela suppose qu'une demande se manifeste, j'y répondrai le moment venu (...) avant 2012!", a lancé, à quelques journalistes, le sénateur de Belfort.

Le MRC qui tient son congrès les 26 et 27 juin à Paris, soutiendra "un candidat républicain qui porte un projet de redressement" de la France, "pas forcément un candidat de notre mouvement", a-t-il ajouté.

Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal "sont d'accord pour se ranger derrière le candidat plébiscité par les sondages à travers une campagne organisée par les médias", a déploré ce soutien de la présidente de Poitou-Charentes à la présidentielle 2007. Et selon lui, "les responsables socialistes eux-mêmes ont enterré la primaire avant même de l'avoir adoptée".

Avec cet "arrangement entre trois des candidats potentiels, il n'y a plus de primaires", a renchéri Jean-Luc Laurent, maire MRC du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) qui ne voit désormais dans ce processus qu'une "désignation d'un candidat socialiste par le PS".

Rédigé par Chevenement.fr le 2 Juin 2010 à 16:54 | Permalien | Commentaires (5)
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