A nouveau en froid avec le PS, Jean-Pierre Chevènement pourrait être candidat à l'élection présidentielle en 2012.
Quel est le principal enjeu du congrès de votre mouvement ce week-end ?
Nous allons actualiser notre ligne politique dans la perspective de la présidentielle. Notre souci est de faire bouger les lignes pour faire apparaître les véritables problèmes : la crise du capitalisme financier et celle de l'euro mettent l'Europe et la France en position d'extrème faiblesse face aux Etats-Unis et à la Chine. Dans ces conditions, comment rendre un avenir à notre pays ? C'est la question principale.
Votre candidature à la présidentielle de 2012 est-elle possible?
Je ne veux rien exclure. Un candidat républicain doit s’affirmer pour mettre la France à la hauteur des défis qu'elle a à relever. La ligne sociale-libérale suivie par le PS ne correspond pas à la situation actuelle. Le PS reste prisonnier d’une vision de l’Europe dépassée. La monnaie unique était un échec prévisible depuis Maastricht. Le concours de plans de rigueur mis en œuvre simultanément dans toute l’Europe est insupportable pour les peuples.
Le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn pourrait-il être le candidat de la gauche?
Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry ont soutenu depuis l8 ans la politique conçue à Maastricht. Ils se sont gravement trompés. Doit-on confier à ceux qui se sont fourvoyés le soin de proposer des remèdes?
Quel est le principal enjeu du congrès de votre mouvement ce week-end ?
Nous allons actualiser notre ligne politique dans la perspective de la présidentielle. Notre souci est de faire bouger les lignes pour faire apparaître les véritables problèmes : la crise du capitalisme financier et celle de l'euro mettent l'Europe et la France en position d'extrème faiblesse face aux Etats-Unis et à la Chine. Dans ces conditions, comment rendre un avenir à notre pays ? C'est la question principale.
Votre candidature à la présidentielle de 2012 est-elle possible?
Je ne veux rien exclure. Un candidat républicain doit s’affirmer pour mettre la France à la hauteur des défis qu'elle a à relever. La ligne sociale-libérale suivie par le PS ne correspond pas à la situation actuelle. Le PS reste prisonnier d’une vision de l’Europe dépassée. La monnaie unique était un échec prévisible depuis Maastricht. Le concours de plans de rigueur mis en œuvre simultanément dans toute l’Europe est insupportable pour les peuples.
Le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn pourrait-il être le candidat de la gauche?
Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry ont soutenu depuis l8 ans la politique conçue à Maastricht. Ils se sont gravement trompés. Doit-on confier à ceux qui se sont fourvoyés le soin de proposer des remèdes?
En 2007 vous disiez être favorable à des primaires de la gauche...
Mais le PS lui-même a contribué à vider les primaires de leur signification ! Nous avons le pacte de Marrakech qui lie Martine Aubry et Dominique Strauss-Khan. Et voilà maintenant le pacte du boulevard Raspail qui les unit tous deux à Ségolène Royal. Qui arbitrera ? Les sondages ! Ce n'est pas notre conception du débat. D'autant que, pour l'instant, nous ne partageons pas un projet commun.
En quoi feriez-vous la différence ?
Nous aurions l'énergie républicaine de défendre les intérêts de la France en proie à la désindustrialisation et au chômage. Nous ne laisserions pas, par exemple, notre pays confiné dans une petite zone euro avec une monnaie tellement forte qu'elle ferait disparaitre ce qui nous reste d'industrie.
Travaillez-vous en confiance aujourd'hui avec le PS ?
Le PS a manqué aux engagements pris à notre égard. C'est ce qui s'est passé lors des élections régionales. Alors chat échaudé craint l'eau froide...
Vous aurez 73 ans en 2012...
Il faut de l'expérience pour affronter la tempête. Et je n'aperçois pas pour le moment de grandes capacités d'hommes d'Etat à l'horizon.
Source : Le Parisien.fr
Mais le PS lui-même a contribué à vider les primaires de leur signification ! Nous avons le pacte de Marrakech qui lie Martine Aubry et Dominique Strauss-Khan. Et voilà maintenant le pacte du boulevard Raspail qui les unit tous deux à Ségolène Royal. Qui arbitrera ? Les sondages ! Ce n'est pas notre conception du débat. D'autant que, pour l'instant, nous ne partageons pas un projet commun.
En quoi feriez-vous la différence ?
Nous aurions l'énergie républicaine de défendre les intérêts de la France en proie à la désindustrialisation et au chômage. Nous ne laisserions pas, par exemple, notre pays confiné dans une petite zone euro avec une monnaie tellement forte qu'elle ferait disparaitre ce qui nous reste d'industrie.
Travaillez-vous en confiance aujourd'hui avec le PS ?
Le PS a manqué aux engagements pris à notre égard. C'est ce qui s'est passé lors des élections régionales. Alors chat échaudé craint l'eau froide...
Vous aurez 73 ans en 2012...
Il faut de l'expérience pour affronter la tempête. Et je n'aperçois pas pour le moment de grandes capacités d'hommes d'Etat à l'horizon.
Source : Le Parisien.fr