Dépêche AFP, jeudi 13 décembre 2007, 18h37.


Traité de Lisbonne: réactions de Dupont-Aignan (DLR) et Chevènement (MRC)
Réactions de Jean-Pierre Chevènement (MRC) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République) à la signature jeudi à Lisbonne du traité européen simplifié:

Jean-Pierre Chevènement (communiqué): "En signant le traité modificatif de Lisbonne, les gouvernements français et néerlandais ont passé outre la décision de leurs peuples, s'exprimant par le suffrage universel lors des référendums de 2005".
"Il est encore temps de donner la parole au peuple: 363 parlementaires français, soit les 2/5e des membres du Congrès, peuvent refuser d'entériner la réforme de la Constitution. En le faisant, ils contraindront le président de la République à revenir au référendum".

Nicolas Dupont-Aignan (communiqué): "Le traité de Lisbonne ressuscite la Constitution européenne massivement rejetée au printemps 2005 par deux pays fondateurs de la Communauté européenne, la France et les Pays-Bas".
"Conscients d'avoir triché avec la démocratie et les peuples, mais résolus comme jamais à passer en force, les dirigeants européens se gardent bien de soumettre ce traité à référendum. Ce refus assumé du suffrage universel démontre que leur construction européenne n'est plus seulement inefficace mais désormais illégitime".
"Il faut tout faire pour empêcher la ratification parlementaire usurpée de ce traité".

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 20:04 | Permalien
Jean-Pierre Chevènement invité d'Europe 1 jeudi 13 décembre à 18h
Jean-Pierre Chevènement était interrogé par Guillaume Durand sur la signature du traité de Lisbonne par Nicolas Sarkozy et sur le procès Colonna.
L'émission est podcastée ci-dessous.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 18:30 | Permalien

Traité de Lisbonne: silence sur les critiques, Aurélie Windels, arretsurimages.net, jeudi 13 décembre 2007.


A lire : Traité de Lisbonne: silence sur les critiques
Lire le billet sur arretsurimages.net

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 12:53 | Permalien

Son engagement politique, le Traité de Lisbonne, Ségolène Royal, l'euro, l'avenir du PS... Jean-Pierre Chevènement a répondu à toutes vos questions sur iPol.


Dépêche AFP, mardi 11 décembre 2007, 12h44.


Kadhafi à l'Assemblée: condamnation de l'ex-gauche plurielle sauf Chevènement
Les dirigeants de l'ex-gauche plurielle dont François Hollande, réunis mardi à Paris en sommet, ont condamné fermement la venue du président libyen Mouammar Kadhafi, à l'exception de Jean-Pierre Chevènement qui a adopté une position plus nuancée.
"Kadhafi n'a pas sa place à l'Assemblée nationale qui est un lieu où a été proclamée la Déclaration des Droits de l'Homme", a lancé le premier secrétaire du PS François Hollande, à l'ouverture de ce nouveau sommet de la gauche plurielle, rue de Solférino.
"Je ne peux pas oublier que le régime de Kadhafi a été accusé d'actes terroristes contre un avion français. On ne reçoit pas avec les honneurs de la République un dictateur comme Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"On peut vendre de la technologie française et des produits de qualité partout sans avoir besoin de se compromettre", a-t-il conclu.
Abondant dans le même sens, la secrétaire nationale communiste Marie-George Buffet a estimé que dérouler "le tapis rouge alors que cet homme est un dictateur, c'est indécent. Nous sommes une République, tout ne peut pas se marchander".
La députée Verte Martine Billard a renchéri : "Il est hors de question de donner un blanc seing de démocratie à quelqu'un qui, il y a peu, détenait des infirmières, a torturé, maintient encore plein de prisonniers".
Il s'agit d'une "visite business et en même temps M. Kadhafi est un grand assassin", a pour sa part déclaré le président du PRG, Jean-Michel Baylet.
Plus nuancé, Jean Pierre Chevènement (MRC) a considéré qu'"on peut faire avancer les droits de l'Homme à l'occasion d'une politique mais on ne peut réduire une politique extérieure aux droits de l'Homme".
"Si on veut faire l'Union de la Méditerranéenne, on doit travailler avec des Etats qui sont sur la rive sud, que ce soit Ben Ali (Tunisie), Bouteflika (Algérie), le roi Mohammed VI (Maroc) ou le président Moubarak (Egypte)", a-t-il fait valoir.
"Rappelez-vous Pascal: 'l'homme n'est ni ange ni bête. Qui veut faire l'ange fait la bête'. Cette phrase s'applique à certains membres du gouvernement", a ajouté l'ancien ministre.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Décembre 2007 à 14:48 | Permalien

Par Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC, président de la Fondation Res Publica, ancien ministre, tribune parue dans Le Figaro, mardi 11 décembre 2007.


L’indépendance du Kosovo minerait l’équilibre européen
Le Kosovo entend proclamer son indépendance, réclamer son entrée aux Nations unies, l’adhésion à l’Union européenne et des crédits qui vont avec. Volonté comprise de beaucoup qui se préparent déjà aux cérémonies de reconnaissance, aux embrassades, au grand concert avec chœur et trilles et à l’exécution de la 9e Symphonie de Beethoven. On comprend cette inclination devant le principe d’autodétermination et bien peu discuteront de l’issue d’un référendum sur une possible indépendance. Rien d’étonnant. La nature humaine est ainsi faite que si l’on consulte de par le monde d’innombrables groupes plus ou moins organisés, on enregistrera autant d’émouvantes aspirations à la sécession et à l’indépendance, d’autant mieux étayées qu’une puissance extérieure, disposant de quelques moyens, paraît déjà toute prête à vous aider.

La question est évidemment de savoir s’il convient de s’arrêter, et où. Faut-il indéfiniment encourager au fractionnement, aux divisions, à la scissiparité, célébrer la mise en place de nouvelles frontières, alors qu’au même moment on exalte le dépérissement des identités nationales et l’ensevelissement dans le grand tout ? La contradiction étant évidente, les réponses sont naturellement embarrassées et dépendent de l’air du temps. Là on pleure le policier victime d’un indépendantiste qualifié de terroriste et l’on défile pour l’unité nationale. Ici l’on crie à la répression ou à la ringardise patriotique.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 11 Décembre 2007 à 13:09 | Permalien

Dépêche AFP, mardi 11 décembre 2007, 09h02.


Chevènement ne prend pas assez «au sérieux le gouvernement pour demander la démission» de Yade
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a indiqué mardi ne pas prendre le gouvernement Fillon "suffisamment au sérieux pour demander la démission" de Rama Yade après les vives critiques de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme sur la visite du colonel Kadhafi.
"Elle est une jolie femme que j'ai toujours plaisir à contempler à la télévision. Seulement, ce n'est pas un gouvernement, c'est la Star Academy. M. Sarkozy l'a composé comme un plateau de télévision. Je ne prends pas ce gouvernement suffisamment au sérieux pour demander la démission de Rama Yade", indique M. Chevènement dans un entretien à Sud Ouest.
"J'ai une conception de la politique qui n'est pas celle de la 'com'. Mais on peut poser un certain nombre de questions qui touchent aux Droits de l'Homme. Par exemple, M. Kouchner, plutôt que de bouder le dîner donné en l'honneur de M. Kadhafi, ferait mieux de l'entretenir des problèmes posés par certaines disparitions dans les prisons libyennes", ajoute-t-il.
L'ancien ministre estime par ailleurs que la visite du leader libyen traduit "l'alignement de la politique française sur celle des Etats-Unis".
"M. Sarkozy s'inscrit dans le sillage ouvert par la visite de M. Tony Blair à Tripoli et dans la décision arrêtée par M. (George) Bush de normaliser ses relations avec la Libye", affirme le président d'honneur du MRC.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Décembre 2007 à 11:53 | Permalien

Chevènement : « Rama Yade est une jolie femme...», entretien de Jean-Pierre Chevènement à Sud Ouest, propos recueillis par Rodolphe Wartel, mardi 11 décembre 2007


Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Sud Ouest
Hier, la secrétaire d'État aux Droits de l'homme, Rama Yade, a clairement exposé son malaise en se déclarant « dérangée » face au tapis rouge déroulé pour le dirigeant libyen : « Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort », a-t-elle souligné dans « le Parisien-Aujourd'hui en France ». Doit-elle aujourd'hui démissionner ?

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de Lionel Jospin dont la phrase « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne » est restée célèbre, a répondu à « Sud Ouest » hier soir.

Êtes-vous choqué par la venue du colonel Kadhafi en France ?
Jean-Pierre Chevènement : Le fond de l'affaire est l'alignement de la politique française sur celle des États-Unis. M. Sarkozy s'inscrit dans le sillage ouvert par la visite de M. Tony Blair à Tripoli et dans la décision arrêtée par M. Bush de normaliser ses relations avec la Libye.

Nous sommes néanmoins le premier pays européen à réhabiliter aujourd'hui Kadhafi?
Dans le cadre de l'Union méditerranéenne, il faut bien faire avec les pays de la rive sud. Et il y a la Libye. J'ai toujours été réservé sur une extension excessive de l'Union méditerranéenne, parce que je pressens des problèmes insolubles dès lors que l'on abordera la question israélo-palestinienne.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Décembre 2007 à 11:46 | Permalien
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