Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
Hommage à Didier Motchane, par Jean-Pierre Chevènement, mairie de Montreuil, jeudi 2 novembre 2017
Depuis plus de cinquante ans, Didier Motchane a été à mes côtés une conscience exigeante et fidèle. Ses vues profondes ont éclairé notre chemin. Toute sa vie, il a été un bloc de courage, un homme magnifique. Cette grande âme a affronté la mort comme il avait mené sa vie, sans ciller.
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre.
Je regrette que des obligations contractées antérieurement et que je ne pouvais remettre m’empêche d’être parmi vous pour rendre à Nicole l’hommage qui lui est dû et dire à tous les siens, à son fils Renaud, à ses petits-enfants et à tous ceux qui l’ont aimé, particulièrement à Jean-Paul Planchou, ma tristesse et ma fidélité.
L'indépendance du Kurdistan irakien, prévue par le référendum du 25 septembre, marquerait la désintégration définitive de l'Irak, dont la population sunnite (Arabes et Kurdes réunis) n'équilibrerait plus la composante chiite. Les Arabes sunnites perdraient toute confiance dans un rééquilibrage fédéral de l'Irak.
J'apprends avec beaucoup d'émotion la mort de Gonzague Saint Bris.
J'apprends avec peine le décès de Nicole Bricq.
Venu de la gauche communiste, Max Gallo se voulait fidèle à la mémoire ouvrière et antifasciste qui était celle de son père.
Simone Veil était un caractère, une figure, une intransigeance. Elle incarnait l’esprit de résistance. Elle a acquis, en 1974, un droit dont toutes les femmes savent qu’elles le lui doivent.
La répartition des portefeuilles au sein du gouvernement d’Edouard Philippe qui fait une place très substantielle à des ministres issus de la droite et du centre, illustre la profondeur de la recomposition politique qu’a voulue Emmanuel Macron.
La très nette victoire d’Emmanuel Macron offre un répit à la France. C’était une gageure, Emmanuel Macron l’a relevée.
Mais cette victoire ne doit pas dissimuler l’ampleur des fractures sociales et la profondeur des ressentiments dont témoigne le score de l’extrême-droite au second tour, plus d’un tiers des voix, et un autre tiers d’abstention et de votes blancs parmi les inscrits.
Les Français, en mettant Emmanuel Macron au second tour, ont choisi le renouvellement des visages et d'un personnel politique usé par un bipartisme devenu de plus en plus artificiel.
Mais ils n'ont pas choisi la continuité, comme en témoigne le score élevé sinon majoritaire des candidats souverainistes. Emmanuel Macron devra s'en souvenir à l'heure des choix.
Je n’entends pas prendre position dans les primaires organisées par le parti socialiste auquel je n’appartiens plus depuis 1993.
La désignation de Bernard Cazeneuve comme Premier ministre répond pleinement à l’intérêt supérieur de l’Etat.
François Hollande a su trouver une issue digne à une situation qui ne l’était pas
La victoire de Donald Trump est à coup sûr une défaite de l’establishment. Venant après le Brexit, elle est une nouvelle pierre jetée dans le jardin de la globalisation néolibérale.
Je demande au gouvernement et au Président de la République qui connait bien le dossier Alstom de faire en sorte que cette entreprise présente sans tarder un plan alternatif.
J’apprends avec grande peine le décès de Michel Rocard. Il reste pour moi le jeune secrétaire général du PSU que j’ai connu au milieu des années 1960, quand j’ai crée moi-même le CERES, avant tout un militant sincère qui croyait à la force des idées et à bien des égards, l’espoir de sa génération.
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, président...
Yves Guéna était l’incarnation d’un patriotisme français venu des profondeurs, spontané, qui ne se discutait pas. Il avait à peine dix-huit ans quand, répondant à l’appel du Général de Gaulle, il réussit à gagner l’Angleterre.