Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
Il y a six ans, le peuple français rejetait par 55% des voix le projet de Constitution européenne. Il voyait clair.
Intervention de Jean-Pierre Chevènement lors de la Journée d’hommage à Claude Nicolet organisée sous le patronage de la Sorbonne (Paris I), de l’Ecole pratique des Hautes Etudes, de l’Ecole française de Rome et de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, samedi 28 mai 2011
Je fais tout à fait confiance à Mme Lagarde pour continuer à mettre en oeuvre à la tête du FMI la politique d'austérité renforcée Merkel-Sarkozy.
Je connais Dominique Strauss-Kahn depuis trente ans. Sur beaucoup de sujets, je n'ai pas été et je ne suis toujours pas d'accord avec lui. Mais le coeur ne peut que se serrer devant ses images humiliantes et poignantes qu'on donne de lui. Un effroyable lynchage planétaire ! Et si c'était une monstrueuse injustice ?
Olivier Ferrand et sa Fondation Terra Nova ont développé la thèse que la gauche pourrait devenir majoritaire en substituant à l'électorat populaire - ouvriers et employés de plus en plus tentés par la droite voire l'extrême droite, la collection des minorités, visibles ou non, des diplômés et des "jeunes". Olivier Ferrand n'a pas inventé l'eau chaude. En croyant découvrir Terre-Neuve, il cabote dans les eaux tièdes d'un social-libéralisme réchauffé.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté hier soir une résolution visant à protéger les populations civiles libyennes. Cette responsabilité de protéger définie par l'ONU en 2005 ne se confond nullement avec un droit d'ingérence ouvert à la France, à la Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et aux pays volontaires.
Certains commentateurs feraient bien de s’aviser que c’est toujours l’incapacité de la gauche et de la droite à offrir une alternative véritable à la poursuite de la « seule politique possible » qui nourrit la vague lepéniste
Il y a une grandeur émouvante dans la façon dont le peuple japonais fait face.
L’évolution de la situation en Libye met en valeur l’improvisation Bernard henri-léviesque à laquelle le Président de la République s’est laissé aller en reconnaissant non pas un Etat mais un gouvernement, chose radicalement nouvelle dans la tradition diplomatique française.
Malakine, sur son blog, m’invite à aller plus loin que mon livre : « La France est-elle finie ? » pour répondre à ses interrogations, ce que je vais essayer de faire. Elles sont pertinentes, tellement même qu’il m’arrive de me les formuler à moi-même.
J'apprends avec horreur le résultat d'une initiative médiatique qui ferait des habitants du Territoire de Belfort des "Terrifortains". C'est terrible !
"C'est toujours un moment de grande émotion que de voir un peuple prendre en mains directement son destin. Et quel peuple ! Le peuple égyptien millénaire, cœur vivant du monde arabe tout entier.
Après avoir écouté « paroles, paroles aux Français », on termine épuisé, et vaguement peiné de la vanité de l’exercice du pouvoir.
Le peuple tunisien nous est proche. Il vient de montrer une détermination et un courage exemplaires pour ouvrir la voie à une démocratie qu'il mérite pleinement.
Claude Nicolet nous a quittés. Il a été pour moi non seulement un ami mais d’abord un maître.
L'année qui s'annonce sera cruciale pour la France et pour l'Europe. La nécessité de faire face sera chaque jour davantage ressentie. Il faudra peser pour faire valoir les intérêts de la France et du monde du travail face à ceux des élites financières.
Pierre-Luc Séguillon était un grand journaliste. Il était aussi mon ami.
Hommage de Jean-Pierre Chevènement à la mémoire de Maurice Allais.
par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la Défense, Saint-Louis des Invalides, 5 octobre 2010
Contrairement aux informations publiées dans la presse, je tiens à préciser que la rencontre entre une délégation du MRC et Martine Aubry, prévue de longue date pour le 15 septembre a été annulée deux heures avant l’heure fixée, à la demande du Parti Socialiste.