Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
Déclaration de Jean-Pierre Chevènement, 5 novembre 2011.
Une monnaie moins chère ; une Europe de la croissance plutôt que de la stagnation ; préserver notre souveraineté budgétaire et fiscale, sauvegarder notre indépendance en matière énergétique, de défense et de politique extérieure ; redresser l’Europe : construire une Europe européenne qui soit un pôle dans le monde multipolaire de demain.
J'aimerai être sûr que les restrictions budgétaires ne mettent pas un jour en cause notre dissuasion nucléaire.
Il n'y pas lieu de s'étonner qu'avant d'engager la Grèce dans une fome de mise en tutelle, le Premier ministre grec, M. Georges Papandreou, ait décidé de consulter le peuple grec.
Réaction à l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy du 27 octobre 2011.
Je félicite François Hollande pour sa victoire aux primaires socialistes, qui permet au débat présidentiel de s'ouvrir.
Le score d'Arnaud Montebourg traduit l'existence forte à gauche des idées que nous portons visant à remettre en cause la mondialisation libérale.
Dans son essai percutant, Jean-Michel Quatrepoint ne décevra pas le lecteur.
Les ministres des Finances européens réunis à Wroclaw à la fin de la semaine dernière ont fait la preuve à la fois de beaucoup d’aveuglement et d’arrogance vis-à-vis du Secrétaire d’Etat américain au Trésor.
La France compromettrait son influence dans le monde arabe mais aussi dans le reste du monde en adoptant le « deux poids deux mesures ». Il ne peut y avoir d’exception au droit de chaque peuple à disposer de lui-même.
Il est souhaitable que toutes les composantes de la société libyenne soient associées à la construction d’une Libye démocratique et pacifique.
Je démens l'information donnée par LeMonde.fr, selon laquelle j'aurais accepté, même sous certaines réserves, ce qu'il est convenu d'appeler la "règle d'or", c'est-à-dire la révision constitutionnelle qui a déjà été débattue au Parlement.
Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd’hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro.
Les 17 ont préféré ne pas évoquer la réforme de la Banque centrale, ils ont choisi la voie d’une récession généralisée. Celle-ci ne résoudra pas le problème de l’euro, les décisions du 21 juillet ne permettront que de reculer un peu les échéances inévitables : soit une extension des missions de la Banque centrale, soit l’éclatement de la zone euro.
Plusieurs personnes s’inquiètent de mon absence de réponse aux allégations reprises dans la presse en juin dernier concernant mes conditions de logement à Paris. En l’absence, à la mi-juillet, de toute réponse du Président de la RIVP à la lettre que je lui ai adressée le 29 juin, j’ai décidé de publier celle-ci. En voici le texte.
La faillite de l’euro procède d’un vice fondamental : le traité de Maastricht a voulu ignorer les nations. La réalité aujourd’hui se venge.
Le vote massif et inconditionnel d’approbation à la poursuite des opérations en Libye m’a irrésistiblement fait penser au syndrome de la guerre du Golfe. Aucune vue longue.
L'interview que j'ai donnée au Figaro a fait l'objet d'une coupe qui déforme le sens de mon message. Voici le passage dont mon interview du 9 juillet a été amputée.
Suite aux déclarations de Marine Le Pen, je souhaitais faire savoir que pour gouverner ensemble, il faut être deux et que pour ma part, je n’ai nulle envie de gouverner avec Madame Le Pen.
Anne Lauvergeon est une femme remarquable. Elle était de surcroît la seule au sein du CAC 40. Son limogeage ne sert ni l'image de la France ni l'intérêt national, au moment où il faudrait rassembler large pour défendre l'atout national majeur que constitue une filière nucléaire sûre.
La décision de sortir du nucléaire, que les Verts veulent imposer au PS, serait suicidaire pour la France.