Les ministres des Finances européens réunis à Wroclaw à la fin de la semaine dernière ont fait la preuve à la fois de beaucoup d’aveuglement et d’arrogance vis-à-vis du Secrétaire d’Etat américain au Trésor.
Celui-ci a eu raison de pointer :
- le risque d’une nouvelle récession mondiale ;
- l’insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir ;
- la nécessité de faire intervenir la Banque Centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FSEF pour exercer un « effet de levier ».
Ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d’une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre.
Pourtant il est évident qu’une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d’autre de l’Atlantique, appuyée sur l’action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque Centrale européenne.
Curieusement, la question de l’euro et de son avenir, et d’une « sortie de crise » par le haut a été la grande absente du débat télévisé des primaires socialistes, jeudi 15 septembre. A l’exception, peut-être d’Arnaud Montebourg, ils foncent tous vers 2012, prisonniers de la « règle d’airain », la tête dans un sac.
Celui-ci a eu raison de pointer :
- le risque d’une nouvelle récession mondiale ;
- l’insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir ;
- la nécessité de faire intervenir la Banque Centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FSEF pour exercer un « effet de levier ».
Ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d’une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre.
Pourtant il est évident qu’une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d’autre de l’Atlantique, appuyée sur l’action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque Centrale européenne.
Curieusement, la question de l’euro et de son avenir, et d’une « sortie de crise » par le haut a été la grande absente du débat télévisé des primaires socialistes, jeudi 15 septembre. A l’exception, peut-être d’Arnaud Montebourg, ils foncent tous vers 2012, prisonniers de la « règle d’airain », la tête dans un sac.