Je démens l'information donnée par LeMonde.fr, selon laquelle j'aurais accepté, même sous certaines réserves, ce qu'il est convenu d'appeler la "règle d'or", c'est-à-dire la révision constitutionnelle qui a déjà été débattue au Parlement.
Dans la conversation téléphonique que j'ai eue avec le Président de la République le mardi 9 août 2011, j'ai souligné l'insuffisante dotation du Fonds de Stabilité Européen : 225 milliards d'euros, effectivement mobilisables pour faire face aux besoins des pays actuellement sous tension, dont la dette cumulée s'élève à 3 400 milliards d'euros. J'ai essayé de convaincre le Président de la République que seule l'intervention en grand de la Banque Centrale Européenne (BCE) permettrait de dissuader la spéculation de s'en prendre à nouveau à l'Espagne et à l'Italie. Cela suppose bien évidemment une révision de l'architecture de la zone euro. Les missions de la BCE (aujourd'hui la lutte contre l'inflation) doivent être élargies à l'achat des titres de dette publique, à la politique de change et plus généralement au soutien de la croissance et de l'emploi.
Sur la "règle d'or", j'ai précisé ma position à la tribune du Sénat dans une intervention le 14 juin 2011, comme je l'avais déjà fait le 27 avril 2011 lors du débat sur le programme de stabilité européen. Ces deux interventions ont été publiées sur mon blog et au Journal Officiel. Sur les deux textes, j'ai émis un vote contre. Il serait de bonne déontologie de ne pas me faire dire en privé le contraire de ce que je dis en public.
Dans la conversation téléphonique que j'ai eue avec le Président de la République le mardi 9 août 2011, j'ai souligné l'insuffisante dotation du Fonds de Stabilité Européen : 225 milliards d'euros, effectivement mobilisables pour faire face aux besoins des pays actuellement sous tension, dont la dette cumulée s'élève à 3 400 milliards d'euros. J'ai essayé de convaincre le Président de la République que seule l'intervention en grand de la Banque Centrale Européenne (BCE) permettrait de dissuader la spéculation de s'en prendre à nouveau à l'Espagne et à l'Italie. Cela suppose bien évidemment une révision de l'architecture de la zone euro. Les missions de la BCE (aujourd'hui la lutte contre l'inflation) doivent être élargies à l'achat des titres de dette publique, à la politique de change et plus généralement au soutien de la croissance et de l'emploi.
Sur la "règle d'or", j'ai précisé ma position à la tribune du Sénat dans une intervention le 14 juin 2011, comme je l'avais déjà fait le 27 avril 2011 lors du débat sur le programme de stabilité européen. Ces deux interventions ont été publiées sur mon blog et au Journal Officiel. Sur les deux textes, j'ai émis un vote contre. Il serait de bonne déontologie de ne pas me faire dire en privé le contraire de ce que je dis en public.