Dépêche AFP, dimanche 5 septembre 2010, 14h33.


MRC: Chevènement n'exclut rien pour 2012, et rencontrera Aubry le 15 septembre
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a annoncé dimanche qu'il décidera à l'automne 2011 s'il se présente à l'élection présidentielle de 2012 ou s'il soutient le candidat que le PS doit désigner par les primaires.

M. Chevènement s'exprimait après un débat avec François Hollande en clôture de l'université d'été de son mouvement, qui a travaillé pendant deux jours à Valence (Drôme) sur trois thèmes: sortir de la logique des marchés financiers, la crise de la zone euro, et refaire de la France un grand pays industriel et technologique.

Annonçant qu'il rencontrerait la numéro un du PS Martine Aubry le 15 septembre, le fondateur du MRC n'a pas exclu d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012, comme en 2002: "Je ne renie rien de mon discours de 2002: modifier le fonctionnement de la BCE, donner plus de pouvoirs au Conseil européen...", a-t-il dit à l'AFP.

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Septembre 2010 à 17:01 | Permalien | Commentaires (0)

Les actes du colloque du 12 avril 2010 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque de la Fondation Res Publica :  Stratégie des grands groupes et politique industrielle française

Rédigé par Chevenement.fr le 2 Septembre 2010 à 09:14 | Permalien | Commentaires (0)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement à l'hebdomadaire Les Inrockuptibles, mercredi 25 août 2010.


La sécurité est un dérivatif pour Sarkozy
Comment expliquez-vous ce retour brutal du discours sécuritaire chez Nicolas Sarkozy ? Est-ce uniquement pour masquer les dégâts de l’affaire Woerth ou les conséquences de la politique de rigueur ?
Jean-Pierre Chevènement : La sécurité, pour M. Sarkozy, est un dérivatif. La question principale est la question économique. Nicolas Sarkozy a été pris à contre-pied depuis son élection par la crise du capitalisme financier mondialisé. Il est aujourd’hui face à une situation difficile du fait de la crise de l’euro et des plans de rigueur que l’Allemagne a réussi à imposer à tous les pays de la zone euro. Le rapport de forces entre la France et l’Allemagne et la pression des marchés financiers ne lui permettent guère que de raser les murs. L’irruption massive de ce discours sécuritaire a essentiellement pour but de masquer l’extrême difficulté d’une politique de rigueur qui doit, conformément aux exigences de Bruxelles et du pacte de stabilité, ramener le déficit de l’Etat de 8 à 3% du PIB, soit presque 100 milliards d’euros à économiser en trois ans. C’est impossible, même avec une croissance forte - qu’on ne voit pas à l’horizon. Et le concours de politiques de rigueur auxquels se livrent actuellement les gouvernements de la zone euro ne peut mener qu’à une récession catastrophique.

Et pour masquer cette réalité objective, le gouvernement décide donc de mettre le projecteur sur les roms et de multiplier les expulsions…
C’est le discours classique du bouc-émissaire. Il y a bien sûr des noyaux durs de délinquance, je connais le dossier, mais on ne peut pas assimiler l’ensemble des roms à ces délinquants. On ne peut pas non plus assimiler les roms et les gens du voyage, ça n’a rien à voir. Le risque est grand de générer des amalgames. Personne n’est vraiment dupe dans le fond ; le gouvernement n’utilise pas de simples ficelles, il déroule un câble. Il y a un pas qu’aucun gouvernement ayant un peu de déontologie ne devrait franchir. A force de généralisations abusives, il a été franchi. C’est la raison pour laquelle la gauche , selon moi, ne doit pas tomber à pieds joints dans le piège qui lui est tendu. L’inégalité devant la sécurité est une réalité, il y a des gens qui souffrent plus que d’autres de la délinquance au quotidien. C’est un terrain très glissant pour la gauche. Elle devrait le savoir par expérience, et elle va devoir confier sa riposte à des gens qui savent de quoi ils parlent.

Rédigé par Julien Landfried le 25 Août 2010 à 11:44 | Permalien | Commentaires (4)

Avec le général Pierre-Marie Gallois, c’est un visionnaire, un patriote, un homme aux multiples talents, un des grands penseurs français de la stratégie nucléaire qui disparaît.


Pierre-Marie Gallois était un officier non conformiste. Il n’avait jamais accepté l’effondrement de 1940 et s’était très vite retrouvé à Londres, servant dans l’aviation de bombardement. Son patriotisme était viscéral : plus jamais 1940 !

Sous la IVe République, il joua un rôle éminent, comme conseiller ministériel, puis comme officier détaché à l’OTAN pour ouvrir la voie d’un armement nucléaire à la France. Consulté par le général de Gaulle dès avant son retour au pouvoir, en 1958, Pierre-Marie Gallois restera comme l’un des théoriciens majeurs de la dissuasion nucléaire et de l’autonomie de décision qu’elle confère.

Il restera avant tout comme un grand Français, un homme profond, allant tout de suite à l’essentiel. Il ne laissera pas seulement derrière lui une œuvre écrite imposante. Il a été dans toutes les fonctions militaires et industrielles qu’il a occupées, un homme d’influence. Son charisme et sa puissance de conviction ont contribué à ce que notre pays se dote d’abord de l’arme nucléaire et préserve ensuite le noyau dur de la dissuasion : « l’autonomie de décision », encore réaffirmée par le Président de la République dans son discours de Cherbourg, en 2008.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 23 Août 2010 à 13:25 | Permalien | Commentaires (4)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse, dimanche 22 août 2010.


Mots-clés : frangy

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Août 2010 à 13:19 | Permalien | Commentaires (0)

Il était l'invité du journal de RTL de 18h, dimanche 22 août 2010.


Jean-Pierre Chevènement prêt au combat pour 2012
L'entretien est podcasté ci-dessous.
Source : site Internet de RTL
20100822_rtl.mp3 20100822 RTL.mp3  (4.65 Mo)


Rédigé par Chevenement.fr le 22 Août 2010 à 18:21 | Permalien | Commentaires (0)

Dépêche AFP, dimanche 22 août 2010, 14h25.


Chevènement: les primaires, "machine à désistements automatiques"
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a estimé dimanche à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) que les primaires impliquaient "un accord minimal", faute de quoi ce serait "une machine à opérer des désistements automatiques".

Accueilli par Arnaud Montebourg (PS), ordonnateur de la Fête de la Rose dans cette commune bourguignonne, le sénateur de Belfort, qui avait été très sévère sur le processus des primaires, a affirmé: "Je crains que s'il n'y a pas un accord minimal au départ, ce soit une machine à opérer en quelque sorte des désistements automatiques".

Le député socialiste est pour sa part un ardent partisan des primaires dont il a défendu l'idée au PS.
"Il s'agit de mettre la gauche à la hauteur, de bâtir l'équation de la réussite et par conséquent de faire bouger les lignes", a affirmé M. Chevènement, qui juge nécessaire de "parler du fond, du projet".
"C'est la rentrée politique. Un discours de vérité, un discours sur la réussite de la gauche en 2012 ne peut pas faire de mal".

Participera-t-il aux primaires socialistes? "Ca, c'est une autre affaire. Les primaires, ça implique un accord minimal. On va parler du fond", a assuré l'ancien ministre.

Rappelant qu'il avait été pendant 29 ans membre du Parti socialiste, où il a créé et animé le courant Ceres, M. Chevènement, venu "sous l'amicale pression d'Arnaud Montebourg", a ensuite déclaré, en signant le livre d'or de la mairie: "L'essentiel est de réussir. Nous n'avons pas le droit de décevoir".

"Nous avons une longue histoire depuis le congrès d'Epinay" (1971), a relevé celui qui fut de la fondation du PS avec François Mitterrand.

Un repas champêtre de quelque 500 convives a suivi, M. Montebourg devant s'exprimer dans la journée.

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Août 2010 à 14:40 | Permalien | Commentaires (1)

Entretien au Journal de Saône et Loire, dimanche 22 août 2010.


Chevènement n’exclut pas une candidature en 2012
Le président du Mouvement Républicain et Citoyen est aujourd’hui en Saône-et-Loire. Il est l’invité d’honneur de la Fête de la rose.

Vous êtes le premier élu non-socialiste invité d’honneur à la fête de Frangy. C’est un symbole important pour vous ?
Oui, je pense qu’il faut que la gauche dialogue, que l’on essaye de se mettre tous ensemble à la hauteur des enjeux. La tache est difficile, nous sommes dans une crise profonde, celle du néolibéralisme. Et le Parti socialiste n’est pas toujours bien armé pour y faire face, ne serait que parce qu’il a contribué à sa mise en place dans les années 80-90. Cela dit, il faut parler du fond, même si quelquefois le fond nous oppose.

Arnaud Montebourg organise les primaires de la gauche. Votre mouvement a déjà annoncé qu’il n’y prendrait pas part. Pourquoi ?
Dans l’état actuel des choses, où les principaux candidats socialistes ont déjà fait connaître qu’ils ne se présenteraient pas les uns contre les autres, je ne sais plus très bien ce qu’est la signification réelle de ces primaires.
D’autre part, pour qu’il puisse y avoir un concours loyal, il faut quand même que nous soyons d’accord sur le fond, sinon c’est un mécanisme de désistement presque défini à l’avance.

Vous craignez que le PS étouffe dans ces primaires les petits partis de gauche et notamment du MRC ?
Le MRC c’est une ligne ; c’est la ligne d’un programme de salut public qui vise à armer la France pour qu’elle sorte vivante de cette crise qui nous écrase à l’échelle mondiale, mais aussi au niveau européen.

Serez-vous le candidat du MRC en 2012 ?
Le MRC s’est prononcé pour le soutien à un candidat républicain, pour ce qui me concerne je n’ai pas encore décidé d’être candidat, mais j’ai dit clairement que je n’excluais rien.

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Août 2010 à 11:13 | Permalien | Commentaires (2)
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