Anne Lauvergeon est une femme remarquable. Elle était de surcroît la seule au sein du CAC 40. Son limogeage ne sert ni l'image de la France ni l'intérêt national, au moment où il faudrait rassembler large pour défendre l'atout national majeur que constitue une filière nucléaire sûre.
C'était là le combat d'Anne Lauvergeon avec l'EPR dont les difficultés de jeunesse sont abusivement exploitées par les tenants de la sortie du nucléaire, au mépris même des intérêts de la France.
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 18 Juin 2011 à 18:12
|
Permalien
|
Commentaires (11)
ActualitésJean-Pierre Chevènement était l'invité de Preuves par 3 sur Public Sénat, mercredi 15 juin 2011. Il répondait aux questions de Michel Grossiord.
Verbatim express
Dépêche AFP, mercredi 15 juin 2011, 19h14.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a estimé mercredi que la lettre signée par une centaine de députés demandant à Air France/KLM de privilégier Airbus pour la commande de longs courriers allait dans une "bonne direction".
Plus d'une centaine de députés ont demandé à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing pour la méga-commande d'avion que doit passer la compagnie cet été. "Je pense qu'il y a des moyens de pression plus discrets (...)", a jugé M. Chevènement au cours de l'émission "Preuve par 3", diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP, conseillant d'"agir avec doigté". "Mais je dirais que la direction est la bonne", a-t-il ajouté. "Il faut en effet aller vers un commerce mondial davantage régionalisé, a estimé M. Chevènement. Il faudrait regarder ce que les compagnies américaines achètent. Est-ce qu’elles achètent des Airbus ? Un peu, un peu, mais pas beaucoup. Donc il y a un équilibre à trouver entre Airbus et Boeing, qui sont les deux premiers mondiaux." Commentant l'initiative de Bernard Carayon, député (UMP) du Tarn qui est à l'origine de cette lettre, M. Chevènement a déclaré : "Bien entendu, M. Carayon est originaire d’un département du Sud-Ouest, donc dans l’orbite de Toulouse, d’Airbus, etc. C’est tout à fait légitime pour un élu." Mais, a-t-il ajouté, "moi je crois qu’on devra revenir sur un libre-échangisme qui est biaisé (...) par les différences énormes de coûts salariaux entre nos pays et les pays par exemple de l’Asie orientale, mais pas seulement, et (...) par la politique de la planche à billets que mènent les autorités américaines." Dépêche AFP, mercredi 15 juin 2011, 18h44.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a estimé mercredi que la "légalisation contrôlée" du cannabis, proposée par des députés socialistes dans un rapport, serait un "signal désastreux".
"Aujourd'hui, je pense que ce serait un très mauvais signal donné vis-à-vis de la jeunesse", a estimé M. Chevènement au cours de l'émission Preuves par 3, diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP. Concédant qu'"une vue d’ensemble de ce que cela signifierait du point de vue des drogues dans notre pays" était nécessaire, M. Chevènement a toutefois jugé qu'"il y a des résines de cannabis qui sont aussi dures que les drogues les plus dures, et après le cannabis, nous aurions des trafics de cocaïne, d’héroïne, et vous ne changeriez pas les moeurs des trafiquants, des dealers qui empoisonnent nos cités". L'ancien ministre de l'Intérieur (1997-2000) a en outre estimé que "ce débat a déjà eu lieu à l’intérieur du gouvernement de la gauche plurielle. Il opposait Bernard Kouchner, ministre de la Santé, et moi-même". "Moi, comme ministre de l’Intérieur, j’ai toujours été hostile", a t-il rappelé. Après l'écologiste Stéphane Gatignon, qui a dénoncé le pouvoir mafieux de la drogue dans les "quartiers", la gauche a relancé mercredi le débat sur la dépénalisation du cannabis en prônant, dans un rapport parlementaire, une "légalisation contrôlée" de cette drogue. Afin de "sortir de l'hypocrisie", le groupe de travail du groupe socialiste, présidé par l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, préconise la "légalisation contrôlée du cannabis" et la mise en place d'une véritable "filière nationale". Projet d’intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat sur le projet de loi constitutionnel sur l’équilibre des finances publiques, mardi 14 juin 2011.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Cette vingt-cinquième révision de la Constitution, la troisième de la législature, va exactement à l’inverse du but proclamé par celle de 2008 de « revaloriser, nous a-t-on dit, les droits du Parlement ».
Depuis toujours le Parlement vote le budget et autorise l’impôt. C’est pour cela qu’il a été fait. Le présent projet de loi constitutionnel vise à soumettre la loi de finances et la foi de financement de la Sécurité sociale à une loi-cadre d’équilibre, nouvel instrument juridique supérieur, dans la hiérarchie des normes, aux lois financières et à la loi ordinaire. Le Conseil Constitutionnel sera systématiquement saisi de la conformité des lois de finances et des lois de financement de la Sécurité Sociale à la loi-cadre (article 9). Première observation : c’est transformer le Conseil Constitutionnel en gardien de la bonne gestion des finances publiques. Vision surréaliste : comment le Conseil Constitutionnel pourrait-il apprécier, à l’horizon de trois ans, la fiabilité des prévisions économiques et budgétaires nécessairement fragiles ? Ces neuf sages, qui n’ont pas la science économique infuse, à supposer qu’elle existe, pourraient déclarer les lois financières inconstitutionnelles si elles ne sont pas conformes aux lois-cadres d’équilibre ! On croît rêver ! Je fais observer, au passage, que ce projet de loi constitutionnel qui prétend figer pour au moins trois ans les équilibres budgétaires est profondément attentatoire aux droits de l’opposition et à l’idée même d’alternance. Nous avons des élections générales en 2012. Si la gauche devait l’emporter, prétendez-vous lui interdire d’appliquer le programme qu’elle aura défini ? Je ne parle pas du programme du parti socialiste, mais de celui, sûrement différent, qu’aura défendu le candidat qu’elle soutiendra devant les électeurs. Le projet de loi constitutionnel est non seulement une atteinte à la démocratie mais aussi au bon sens : si ce projet de loi constitutionnel avait été adopté en 2007, eussiez-vous pu faire voter, en 2008 un projet de loi pour venir au secours des banques, en 2009 un plan de relance pour lutter contre la récession, et en 2010 le lancement d’un grand emprunt pour impulser – insuffisamment d’ailleurs – les secteurs d’avenir ? On vous demande de voter ce projet « quia absurdum ». Parce qu’il est absurde ! Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité dimanche 12 juin 2011 de Soir 3 Politique. Il répondait aux questions de Francis Letellier et Jérôme Dorville.
Verbatim express
Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était invité mercredi 8 juin 2011 par Ségolène Royal et Désirs d'Avenir à une "Université Populaire Participative" sur la France et la République. Il a pu exposer les grandes lignes de son livre "La France est-elle finie?". Voici le podcast de son intervention précédée d'un portrait par Ségolène Royal.
Verbatim Express :
Dépêche AFP, mercredi 8 juin 2011, 21h18.
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), invité de Ségolène Royal pour une université participative, a affirmé mercredi soir à Paris: "Entre Ségolène et moi, le courant passe".
Invité à parler de "la France et la République" pour cette université populaire participative de son association Désirs d'avenir à la mairie du IVè arrondissement, M. Chevènement a assuré: "Entre Ségolène et moi, le courant passe". "Je partage avec elle une autre conviction, c'est que nous ne devons pas laisser la France, le patriotisme à la droite qui s'en sert, qui l'instrumentalise à ses fins et qui s'est souvent révélée si peu fidèle à la patrie", a-t-il déclaré vivement applaudi, s'exprimant devant un panneau tricolore. Mme Royal a été accueilie par des "Ségolène présidente!" fusant des quelque 400 personnes de l'assistance. "L'objet de cette réunion était un débat sur le projet, ce qui peut rassembler le peuple français", a dit après la réunion M. Chevènement, candidat possible à la présidentielle. Sa présence, un soutien à Mme Royal? "Chaque chose en son temps. On va regarder comment tout cela évolue. Je tiens essentiellement à faire passer des idées. C'est ce que j'ai fait modestement ce soir". |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Appel aux dons de la Fondation Res Publica
07/11/2024
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|