Dépêche AFP, dimanche 7 avril 2013, 23h32.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) s'est félicité dimanche soir du "grand bon sens" des Alsaciens qui ont rejeté le projet de fusion de leurs collectivités.
"Comme les Corses en 2003, les Alsaciens , dans leur grand bon sens, ont rejeté un projet visant à supprimer les départements, unité de base de la République française depuis 1791", a déclaré à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen. Selon lui, "les Français sont attachés aux départements par plus de deux siècles d'histoire. Ils y voient à juste titre un échelon de proximité que la région ne sera jamais, ainsi que le symbole de l'unité française".
Rédigé par Chevenement.fr le 7 Avril 2013 à 23:30
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ActualitésJean-Pierre Chevènement était l'invité de Public Sénat, jeudi 3 avril 2013, pour exprimer sa position lors du débat au Sénat sur le "mariage pour tous".
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mariage homosexuel
Dépêche AFP, jeudi 28 mars 2013, 23h34.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) a estimé jeudi après l'interview de François Hollande que le président de la République avait témoigné d'une confiance en lui "inentamée".
"Apaisement a été le maître-mot de l'intervention du président de la République, sa confiance en lui est inentamée", a déclaré à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen. "Le président de la République a eu le mérite de dire que la France ne maintiendra pas l'objectif d'un déficit réduit à 3% du PIB en 2013. François Hollande a reconnu les risques d'éclatement qui menacent l'Europe mais il devra faire preuve de détermination face aux politiques récessionnistes promues par la Commission européenne et Angela Merkel", a dit le sénateur du Territoire-de-Belfort. "Sur toute une série de sujets le président de la République a opéré par glissement: la défense, les allocations familiales, les retraites, la transmission des entreprises, la Syrie", a-t-il ajouté. Jean-Pierre Chevènement a également salué le maintien des crédits de la défense "qui est une bonne nouvelle". "Reste à savoir si les 30 milliards d'euros seront préservés en valeur ou en volume", selon lui. "Ceux qui reprochent à François Hollande de ne pas avoir pris la mesure de la crise, l'ont-ils prise eux-mêmes? Non, à l'évidence car l'immense majorité de nos dirigeants politiques n'ont pas vu les conséquences du choix de la monnaie unique qu'ils ont fait ensemble en 1992", a-t-il déclaré. Question d’actualité de Jean-Pierre Chevènement à Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances concernant Chypre, Sénat, jeudi 28 mars 2013.
Monsieur le Ministre,
M. Dijsselbloem, Président de l’Eurogroupe, a proposé, le 16 mars dernier, de faire payer tous les déposants des banques chypriotes. Cette proposition, adoptée à l’unanimité par les différents pays membres de la zone euro, a dû être retirée parce qu’elle portait atteinte à la garantie des dépôts inférieurs à 100 000 euros. Une seconde décision a dû être prise exemptant les comptes inférieurs à 100 000 euros, mais non moins arbitraire pour le reste, imposant par exemple à Chypre une profonde restructuration bancaire et en particulier la fermeture de la deuxième banque du pays, la banque Laïki. Des pertes égales à 30% ont été imposées aux autres déposants. M. Dijsselbloem a déclaré au Monde, je cite : « Ceux qui ont pris des risques doivent en assumer la responsabilité. Les déposants, les actionnaires et les créanciers obligataires des banques doivent être associés à leur restructuration ». Ce message a un sens : les pays les plus riches de la zone euro veulent limiter la contribution du Mécanisme européen de stabilité. On nous dit que Chypre n’est pas « un cas d’école ». Mais ce qui a été fait pour Chypre ne pourra-t-il pas inspirer le traitement appliqué à d’autres pays qui, à travers leur dumping fiscal, jouent le rôle de paradis fiscal au sein de la zone euro ? Le risque de fuite des capitaux n’a-t-il pas été sous-estimé ? Première question donc, Monsieur le Ministre : Jusqu’où l’Eurogroupe peut-il imposer à un pays le changement de son modèle économique ? Les actes du colloque du 21 janvier 2013 sont en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Question crible de Jean-Pierre Chevènement sur l'Europe de la défense, Sénat, jeudi 21 mars 2013.
M. le président. La parole est à M. Jean-Pierre Chevènement.
M. Jean-Pierre Chevènement. Monsieur le ministre, nous connaissons votre attachement à la défense, non seulement à l'outil militaire, mais aussi à la condition des hommes. Vous avez su montrer votre proximité avec nos soldats en vous préoccupant directement des questions les plus matérielles. Je pense au retard de paiement des soldes ou encore à vos visites sur le terrain, notamment dans l'Adrar des Ifhogas. Nombreux, sur ces travées, sont ceux qui connaissent la situation budgétaire très préoccupante de la défense face à l'ampleur des coupes envisagées par le ministère du budget. Quasi unanimement, le Sénat vous soutient, estimant qu'il n'est pas possible de relâcher l'effort de défense au point de le faire descendre en dessous de 1,5 % du PIB, soit environ 31 milliards d'euros par an, sans compromettre définitivement l'indépendance et la qualité de notre outil de défense. Nos soldats, avec peu, font merveille au Mali. Je salue leur professionnalisme, leur courage, leur esprit de sacrifice. En raison de leur action, ils ont évité que le Mali ne devienne un sanctuaire d'Aqmi. L'intervention décidée par le Président de la République, François Hollande, correspond à l'intérêt non seulement de la France, mais aussi de l'Europe. Or celle-ci n'apporte qu'un soutien modeste à l'armée française engagée sur le terrain, de même qu'à la mission de formation EUTM, dont 40% à 50% des missions et des charges sont supportés par la France. Jean-Pierre Chevènement était l'invité du Talk Orange Le Figaro, lundi 18 mars 2013. Il répondait aux questions d'Yves Thréard.
Verbatim express:
Dépêche AFP, jeudi 14 mars 2013, 09h56.
Jean-Pierre Chevènement (MRC) a demandé jeudi la prise en compte de l'"effort particulier" de la France en matière de défense dans l'échéancier de réduction du déficit public.
Sur Radio Classique et Public Sénat, le président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen a réclamé un "certain assouplissement" du plafond de déficit de 3% du PIB décrété par l'UE. Il faut notamment, selon lui, "tenir compte de l'effort particulier de Défense que fait la France : 1,5% et même plus de son PIB" contre une "moyenne européenne de 1 point". "La différence devrait venir en soustraction de ce pourcentage un peu symbolique de 3% fixé par le traité de Maastricht il y a vingt ans", a poursuivi l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense, rappelant son opposition à ce traité. Pour M. Chevènement, qui dit "soutenir le gouvernement les yeux ouverts", "les autres Européens ne font rien dans un cas qui concerne directement la défense de l'Europe", le Mali. Or on ne pouvait laisser cet Etat, "qui est au cœur de l'Afrique avec sept voisins, devenir un sanctuaire jihadiste. Ca, ce n'était pas possible". "Donc la France a réagi, les autres non", a regretté le sénateur MRC. |
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