Agenda et médiasPoursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 janvier 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28 rue Saint Dominique - 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Les invités :
Mots-clés :
classes sociales
fondation res publica
géographie
géopolitique
inégalités
mondialisation
territoires
Rédigé par Chevenement.fr le 12 Janvier 2008 à 17:25
|
Permalien
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, mardi 8 janvier 2008.
M. Sarkozy, dans sa conférence de presse, m’est apparu très défensif, invoquant la « longue durée » pour juger d’une « politique de civilisation », concept assez flou qu’il a emprunté au sociologue Edgar Morin, contre le gré de celui-ci d’ailleurs.
En réalité, M. Sarkozy est coincé entre son volontarisme affiché et les contraintes qu’il a acceptées notamment en signant le traité de Lisbonne. Il prône une Europe agissante mais il a accepté dès le départ qu’elle soit ficelée dans les bandelettes d’une politique monétaire, budgétaire, commerciale, industrielle, marquée au coin de l’orthodoxie libérale et de la pensée unique. Il y a un moyen de revaloriser le Parlement et de restaurer le débat public, c’est pour les parlementaires de refuser la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne. Les actes du colloque du 17 octobre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica
M. Trichet a été désigné comme « l’homme de l’année » par le Financial Times. Dis-moi qui t’a fait roi, je te dirai qui tu es.
Mieux, M. Trichet a une seconde raison de se réjouir : il vient de recevoir, dans Le Monde date du 3 janvier, le soutien du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet. Dans un long plaidoyer intitulé « Pour une diplomatie de l’euro », M. Jouyet souligne que « l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets négatifs » et qu’« il ne faut pas surestimer la capacité des Banques Centrales à infléchir efficacement et durablement les tendances structurelles sur les marchés des changes ». « L’Europe, ajoute M. Jouyet, a fait le choix de la stabilité des prix et du refus des facilités des stratégies de monnaie faible ». Apparemment ce n’est pas l’avis de M. Bernanke, directeur du Federal Reserve Board américain, qui a fait sienne la théorie de l’insouciance bienveillante (« benign neglect ») quant au cours du dollar. Et ce ne semblait pas être non plus l’avis de M. Sarkozy, contempteur de « l’euro cher », pendant sa campagne électorale. Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement !
En guise de joyeux Noël, j’ai dû affronter une campagne de coups bas initiée par un opposant belfortain et prolongée au plan national par les déclarations d’un adjoint au maire de Paris, à propos des deux appartements que j’occupe dans les deux villes entre lesquelles je partage mon temps. Ceux qui veulent me détruire, n’ayant rien trouvé à me reprocher ni quant à la gestion des affaires publiques à laquelle j’ai été associé pendant des décennies, ni quant à mon intégrité personnelle, en sont ainsi réduits à la politique des boules puantes. Ils substituent l’insinuation à l’argument.
Retour de vacances, je tiens à préciser vis-à-vis de tous ceux que ce type de campagne pourrait ébranler que je respecte la loi en acquittant notamment un surloyer. On s’est étonné longtemps de ce que je n’aie rien changé à un train de vie relativement modeste, eu égard aux fonctions que j’ai exercées. Aujourd’hui, paradoxalement, on me reproche d’occuper à Paris un logement dans un immeuble à loyer normal (Iln) dont je suis locataire depuis août 1983, date à laquelle j’étais redevenu attaché commercial au ministère de l’Economie et des Finances. Je n’occupe ni un logement du domaine privé de la ville de Paris, ni une HLM et le montant de mon loyer correspond à la prestation fournie. Je ne lèse personne, car au prix que j’acquitte, il n’y a pas de famille modeste qui trouverait à résoudre son problème de logement. J’ai pu exercer mes mandats politiques en homme libre et je pense l’avoir prouvé en maintes circonstances. J’attends de pied ferme ceux qui pourraient démontrer que je me sois jamais comporté en homme d’argent. Sachant que les positions que j’ai prises, sur maints sujets, m’exposent à toutes les bassesses, comme l’ont montré des livres récents, je ne me laisserai dévier de la ligne politique qui est la mienne par aucune cabale. Je me réserve d’utiliser, le cas échéant, tous les moyens de droit contre ceux qui dégradent la politique par ce type de pratique. Je pense pouvoir encore être utile à la vie politique française et je continuerai donc à m’exprimer librement en fonction de ce que je crois être l’intérêt de la République. ActualitésLes actes du colloque du 5 novembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Réaction de Jean-Pierre Chevènement suite aux propos de Nicolas Sarkozy lors de son voyage au Vatican.
M. Sarkozy s'aventure sur un terrain qu'il connaît mal. Il risque de blesser des consciences auxquelles il devrait prêter, en tant que président de la République, autant d'attention qu'à d'autres. La laïcité, c'est la croyance dans la capacité humaine à définir le bien commun dans l'espace public, en le soustrayant de l'empire des dogmes. Cela n'empêche ni la croyance, ni la transcendance à laquelle on peut croire ou pas.
Source : Le Monde Communiqué de Jean-Pierre Chevènement et communiqué de Territoire habitat (office HLM du Territoire de Belfort), vendredi 21 décembre 2007.
Comme à chaque fois que s’ouvre une campagne électorale, les spécialistes du coup bas se découvrent. Comme déjà M. Zumkeller pendant les législatives, M. Grudler ressort le coup de l’appartement HLM que j’occuperais « indûment » à Belfort.
Je réitère la mise au point que j’ai déjà faite à plusieurs reprises : je loue en effet, non loin de l’Hôtel de Ville et de la Communauté d’Agglomération, un appartement à Territoire Habitat pour un loyer de 750 euros par mois sans les charges, en acquittant, conformément à la loi, un surloyer correspondant à mes ressources au dessus du plafond. Au total, je consacre à mon logement 25% de mes revenus, montant supérieur à la moyenne de ce poste dans le budget des Français. |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Appel aux dons de la Fondation Res Publica
07/11/2024
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|