Agenda et médiasSi vous souhaitez participer à ce banquet, inscrivez-vous !
Lancé, il y a un an, par 18 premiers signataires, responsables politiques, syndicaux, associatifs, des diverses sensibilités de la gauche, le club « Gauche Avenir » a associé des milliers de signataires, en particulier par Internet et grâce à de nombreuses contributions, à la rédaction d’un projet de « charte de l’unité de la gauche ».
Quelle identité pour la gauche d’aujourd’hui ? Comment réussir une nouvelle étape de l’unité de la gauche ? Invités : -Benoît Hamon, député Européen, membre du bureau National du PS -Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen -Claude Cabanes, ancien directeur de la rédaction de l'Humanité -les premiers signataires, en particulier Paul Quilès, Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel Lundi 5 mai 2008 à 20h au Royal, salle municipale à coté du RER, avenue Anatole France (gare de Choisy-le-Roi, 94) Remplir le formulaire de réservation sur le site de Gauche Avenir Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront admises par ordre d'arrivée et seulement si elles sont accompagnées du règlement (voir le détail sur le site de Gauche Avenir
Mots-clés :
benoît hamon
cabanes
gauche avenir
marie-noëlle lienemann
parti de toute la gauche
paul quilès
Rédigé par Chevenement.fr le 28 Avril 2008 à 11:14
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Commentaires (31)
Carnet de Jean-Pierre ChevènementLe Président de la République a complètement abandonné l’idée qu’avant d’adapter la France à une mondialisation dont il reconnaît lui-même le caractère déraisonnable, en évoquant un quadruple choc (du dollar, des subrpimes, du pétrole et des matières premières), il fallait changer les règles du jeu : prendre les moyens de lutter contre l’euro cher, protéger l’Europe contre des concurrences déloyales, mettre en oeuvre des politiques industrielles audacieuses.
Le Président de la République, en quittant la posture de l’indépendance nationale, a renoncé à parler clair sur le dollar aux Etats-Unis et sur le yuan à la Chine. En faisant approuver le calamiteux traité de Lisbonne, pour les beaux yeux de Mme Merkel, il a renoncé à réorienter la construction européenne dans un sens plus conforme aux intérêts de la France.
C’est toute la partie volontariste de son programme électoral, celle que lui avait souflée Henri Guano, qui tombe à l’eau. Prendre les agences de notation comme boucs émissaires de ce renconcement relève d’une dérobade assez comique. « Notre capitalisme », explique le Président de la République, n’est pas moral. La belle découverte ! Et que nous propose Nicolas Sarkozy ? « Nous sommes dans un contexte international défavorable : raison de plus pour accélerer ». Le changement se réduit à 55 réformes visant à durcir la concurrence. Les renards apprécieront. Le poulailler, lui, a compris à quelle sauce il allait être mangé. Quant au Président de la République, plus il accélerera, et plus il créera un fossé d’incompréhension entre lui même et l’opinion publique. Celle-ci ne peut comprendre le langage de l’adaptation passive à une mondialisation libérale désormais entrée en crise.
Tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans l'édition du Monde du 24 avril 2008.
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