Communiqué commun PS–MRC, mercredi 16 mai 2007
Dans le contexte créé par le résultat de l’élection présidentielle, et dans la perspective de la nécessaire refondation de la gauche, le PS et le MRC ont décidé de travailler ensemble pour préparer les prochaines échéances électorales à Belfort et dans le Territoire de Belfort.
Dans l’immédiat, les premières échéances étant les législatives, les deux partis décident de soutenir les candidats qu’ils présentent dans chacune des deux circonscriptions du Territoire de Belfort : -Dans la première circonscription (Belfort-Delle) Titulaire : Anne-Marie Forcinal, Maire de Fontaine, Vice-Présidente du Conseil Général Suppléant : Pierre Oser, Maire de Delle et Conseiller Général. -Dans la deuxième circonscription (Belfort-Giromagny) Titulaire : Jean-Pierre Chevènement, Maire de Belfort Suppléante : Françoise Bouvier, Maire d’Offemont Les deux formations invitent leurs élus, leurs adhérents et leurs concitoyens à rejoindre les deux comités de soutien. Anne-Marie Forcinal / Maurice Schwartz Yves Ackermann / Jean-Pierre Chevènement Bruno Kern / Françoise Bouvier
Rédigé par Chevenement.fr le 16 Mai 2007 à 18:24
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Permalien
Sami Naïr, dans une longue tribune à Libération du 15 mai, sonne « l’heure du rassemblement ». Je l’approuve entièrement, non pas seulement parce que la proximité des élections législatives le commande, mais parce que la création d’un grand parti de gauche, enraciné dans les couches populaires, capable de gouverner, donc républicain et rassembleur, s’impose pour offrir à notre peuple, dans le monde de la globalisation, le projet d’une Europe à la fois sociale et indépendante.
Jacques Chirac s’en va. Il a tort de paraître vouloir s’excuser d’avoir soumis à référendum le projet de Constitution européenne. Il a ainsi offert au peuple français la possibilité de réclamer un redressement bien nécessaire de la construction européenne.
Quand Nicolas Sarkozy rappelle qu’il a toujours été un pro-européen farouche, mais qu’il n’a pas voulu cette Europe-là, celle de l’euro fort et de l’ouverture sans contrôle de son marché, il y a comme une contradiction que seul le peuple pouvait relever avec force, comme il l’a fait le 29 mai 2005. Tout n’est pas négatif, loin de là, dans le bilan de Jacques Chirac. Je n’oublie pas, quant à moi, qu’il a été à son meilleur quand, sous son impulsion, la France s’est opposée, en 2003, à l’invasion de l’Irak. Cela vaut bien un peu de gratitude. M. Ernest-Antoine Seillière, Président de Businesseurope, adresse à M. Sarkozy à peine élu, une ferme mise en demeure dans Le Monde du 15 mai 2007 :
« Nous attendons que M. Sarkozy, avec son énergie et son talent, renoue les fils cassés en 2005 … Le protectionnisme européen est mort avec le marché unique… En Europe, on attend de M. Sarkozy qu’il engage ce qui aurait déjà dû l’être : l’adaptation du marché du travail, la flexisécurité, la réforme des systèmes de retraites … ».
Pour bien se faire comprendre, il ajoute : « Les délocalisations ne sont qu’un phénomène marginal … A Businesseurope, on ne considère pas que l’euro soit à un niveau qui freine la croissance … [Entre pays européens] il n’y a pas de dumping social ». Fermez le ban. La campagne électorale est terminée et M. Sarkozy est fermement prié d’oublier ses propos sur la préférence communautaire et la nécessité d’un euro compétitif. On ne saurait être plus clair pour rappeler à M. Sarkozy qui tient la laisse.
L'heure du rassemblement, Sami Naïr, Libération, 15 mai 2007.
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