Sami Naïr, dans une longue tribune à Libération du 15 mai, sonne « l’heure du rassemblement ». Je l’approuve entièrement, non pas seulement parce que la proximité des élections législatives le commande, mais parce que la création d’un grand parti de gauche, enraciné dans les couches populaires, capable de gouverner, donc républicain et rassembleur, s’impose pour offrir à notre peuple, dans le monde de la globalisation, le projet d’une Europe à la fois sociale et indépendante.