Jacques Chirac s’en va. Il a tort de paraître vouloir s’excuser d’avoir soumis à référendum le projet de Constitution européenne. Il a ainsi offert au peuple français la possibilité de réclamer un redressement bien nécessaire de la construction européenne.
Quand Nicolas Sarkozy rappelle qu’il a toujours été un pro-européen farouche, mais qu’il n’a pas voulu cette Europe-là, celle de l’euro fort et de l’ouverture sans contrôle de son marché, il y a comme une contradiction que seul le peuple pouvait relever avec force, comme il l’a fait le 29 mai 2005. Tout n’est pas négatif, loin de là, dans le bilan de Jacques Chirac. Je n’oublie pas, quant à moi, qu’il a été à son meilleur quand, sous son impulsion, la France s’est opposée, en 2003, à l’invasion de l’Irak. Cela vaut bien un peu de gratitude.
Quand Nicolas Sarkozy rappelle qu’il a toujours été un pro-européen farouche, mais qu’il n’a pas voulu cette Europe-là, celle de l’euro fort et de l’ouverture sans contrôle de son marché, il y a comme une contradiction que seul le peuple pouvait relever avec force, comme il l’a fait le 29 mai 2005. Tout n’est pas négatif, loin de là, dans le bilan de Jacques Chirac. Je n’oublie pas, quant à moi, qu’il a été à son meilleur quand, sous son impulsion, la France s’est opposée, en 2003, à l’invasion de l’Irak. Cela vaut bien un peu de gratitude.