Contribution de Jean-Pierre Chevènement à Citoyen Militant, journal interne du MRC.
I – Le MRC doit porter un regard lucide mais sans masochisme sur la période écoulée.
A l’Université d’été des Ulis, trois perspectives s’offraient à nous : - soit, hypothèse privilégiée, un accord avec le PS faisant respecter le vote du peuple français du 29 mai 2005 (refus de la Constitution européenne) ; - soit, si un espace stratégique se dégageait, une candidature autonome à l’élection présidentielle (un parti digne de ce nom ne peut faire l’économie de cette capacité) ; - soit une stratégie de « retrait sur l’Aventin », s’il n’était pas possible de trouver un accord politique convenable avec le PS ou de conquérir un nouvel espace politique. Après que j’ai « marqué le terrain » par le lancement de ma candidature à l’élection présidentielle le 6 novembre, un accord politique sur des bases claires a été trouvé avec Ségolène Royal le 9 décembre, accord que la candidate a globalement respecté dans le déroulement de sa campagne (redressement de la construction européenne – affirmation de l’actualité du modèle républicain - rôle de la France en Europe et dans le monde). Cet accord a été assorti d’un volet électoral qui a été inégalement appliqué par le Parti socialiste (saboté dans trois département : Ardennes – Indre – Territoire de Belfort, il a néanmoins permis l’élection d’un député MRC : Christian Hutin, maire de Saint-Pol sur Mer, dans l’agglomération dunkerquoise).
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2002
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Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 26 Juin 2007 à 17:57
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Dépêche AFP, 18h35, dimanche 24 juin 2007.
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé dimanche que "la France a fait toutes les concessions sans contre-partie", en commentant l'accord à Bruxelles des 27 sur un projet de traité simplifié.
"Les 55% de Français qui ont voté non (en mai 2005 au référendum sur le projet de constitution européenne) n'ont obtenu que des satisfactions cosmétiques", a jugé M. Chevènement dans une déclaration à l'AFP. Pour lui, "le principe de libre concurrence reste au coeur de la philosophie des traités européens tels que les interprètent la Commission européenne et la Cour de justice". Il a relevé aussi que "le ministre des Affaires étrangères européen s'appellera certes Haut Représentant de l'Union européenne mais il garde toutes ses prérogatives notamment la présidence du conseil des ministres des Affaires étrangères". "Dans l'Union à 27 où il n'y a pas de majorité pour une politique étrangère européenne indépendante, il sera l'instrument de l'alignement sur la diplomatie américaine", a-t-il ajouté. Il a estimé qu'au sommet de Bruxelles le président Nicolas Sarkozy s'était "rendu aux exigences d'Angela Merkel (chancelière allemande) de préserver la 'substance' de la constitution européenne". "La modeste exigence de la France visant à faire 'd'une croissance non inflationniste' l'objectif de la BCE a été rejetée", a-t-il poursuivi. Pour M. Chevènement l'accord de Bruxelles "présenté comme un succès inespéré de Nicolas Sarkozy sortant l'Europe d'une paralysie imaginaire est un pur succès de communication célébré par les bien pensants, où la France a fait toutes les concessions sans contrepartie". ActualitésExtrait de la dépêche AFP du 21 juin 2007.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a dénoncé jeudi devant la presse à Belfort le projet de traité simplifié qui porte, selon lui, un «grave coup» à l'indépendance de la France.
«M. Sarkozy est en train de négocier un traité qui réintroduit par la voie parlementaire un grand nombre de dispositions qui ont été rejetées par le suffrage universel», a déclaré l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002, qui avait alors obtenu 5,33% des voix, au sujet de la proposition de Nicolas Sarkozy de faire adopter un traité simplifié limité aux questions institutionnelles au sommet européen de Bruxelles. «Je considère que faire l'Union Européenne à 27 signifie que nous nous résignons à obéir à une majorité atlantiste. C'est un grave coup porté à l'indépendance de la France», a-t-il poursuivi. «Si j'avais été élu député, je doute fort que j'aurais voté ce traité (prétendument) simplifié», a ajouté le candidat malheureux à l'élection législative. Carnet de Jean-Pierre ChevènementEléments du point de presse de Jean-Pierre Chevènement suite à sa démission du mandat de maire de Belfort du 21 juin 2007 (seul le prononcé fait foi)
Merci d’être venus nombreux à ce point de presse.
Ce n’est pas de gaieté de cœur, vous l’imaginez bien, que j’ai mis un terme au mandat de maire de Belfort que j’exerce depuis 1983. Mon cœur est ici et j’aurai beaucoup de peine à ne plus considérer mon bureau de maire comme mon vrai domicile, celui où s’accumulent les dossiers et où j’ai passé le plus clair de mon temps à Belfort. Je veux remercier encore les Belfortaines et les Belfortains de la confiance qu’ils m’ont accordée depuis 1973. Ensemble nous avons fait du bon travail pour Belfort et pour le Territoire de Belfort. Je ne regrette pas de m’être porté candidat une dernière fois dans une élection à Belfort. Si la circonscription avait été perdue par d’autres que par moi-même j’aurais regretté de ne pas m’être engagé dans cette ultime bataille. J’en tire les conclusions. Carnet de Jean-Pierre ChevènementCommuniqué de Jean-Pierre Chevènement, lundi 18 juin 2007
La confiance des électeurs de la deuxième circonscription du Territoire de Belfort m'ayant fait défaut, j'ai remis ce soir ma démission de maire de Belfort à Monsieur Le Préfet, représentant de l'Etat dans notre département.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui m'ont accordé leur soutien depuis 1973. Ce que nous avons fait ensemble restera. J'en exprime à tous ma profonde gratitude. Ce fut pour moi un honneur et une joie de servir le Territoire de Belfort. Je resterai présent ici. L'avenir de Belfort et du Territoire de Belfort se fera avec ceux qui m'ont soutenu loyalement, sur la base d'un rassemblement sans sectarisme autour des valeurs républicaines qui ont donné sens à notre action. Communiqué de presse, lundi 18 juin 2007.
M. Jean-Pierre Chevènement, élu maire de Belfort en mars 2001, et ne souhaitant pas briguer un nouveau mandat de maire, a présenté sa démission au Préfet du Territoire de Belfort, pour permettre l'élection d'un nouveau maire avant les vacances d'été.
M. Chevènement a indiqué à ses proches qu'en accord avec le futur maire, et pour faciliter la transition, il était prêt à asumer jusqu'aux prochaines élections municipales les fonctions de président de la Communauté de l'agglomération belfortaine. M. Chevènement tiendra un point presse en mairie de Belfort le jeudi 21 juin à 15h30. Voici les scores des candidats MRC au second tour des élections législatives du 17 juin 2007.
Le député sortant Michel Zumkeller (UMP) est réélu député de la seconde circonscription du Territoire de Belfort avec 54% des voix.
Les résultats complets dans la soirée sur le site du Ministère de l'Intérieur.
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