Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé dimanche que "la France a fait toutes les concessions sans contre-partie", en commentant l'accord à Bruxelles des 27 sur un projet de traité simplifié.
"Les 55% de Français qui ont voté non (en mai 2005 au référendum sur le projet de constitution européenne) n'ont obtenu que des satisfactions cosmétiques", a jugé M. Chevènement dans une déclaration à l'AFP.
Pour lui, "le principe de libre concurrence reste au coeur de la philosophie des traités européens tels que les interprètent la Commission européenne et la Cour de justice".
Il a relevé aussi que "le ministre des Affaires étrangères européen s'appellera certes Haut Représentant de l'Union européenne mais il garde toutes ses prérogatives notamment la présidence du conseil des ministres des Affaires étrangères".
"Dans l'Union à 27 où il n'y a pas de majorité pour une politique étrangère européenne indépendante, il sera l'instrument de l'alignement sur la diplomatie américaine", a-t-il ajouté.
Il a estimé qu'au sommet de Bruxelles le président Nicolas Sarkozy s'était "rendu aux exigences d'Angela Merkel (chancelière allemande) de préserver la 'substance' de la constitution européenne". "La modeste exigence de la France visant à faire 'd'une croissance non inflationniste' l'objectif de la BCE a été rejetée", a-t-il poursuivi.
Pour M. Chevènement l'accord de Bruxelles "présenté comme un succès inespéré de Nicolas Sarkozy sortant l'Europe d'une paralysie imaginaire est un pur succès de communication célébré par les bien pensants, où la France a fait toutes les concessions sans contrepartie".
"Les 55% de Français qui ont voté non (en mai 2005 au référendum sur le projet de constitution européenne) n'ont obtenu que des satisfactions cosmétiques", a jugé M. Chevènement dans une déclaration à l'AFP.
Pour lui, "le principe de libre concurrence reste au coeur de la philosophie des traités européens tels que les interprètent la Commission européenne et la Cour de justice".
Il a relevé aussi que "le ministre des Affaires étrangères européen s'appellera certes Haut Représentant de l'Union européenne mais il garde toutes ses prérogatives notamment la présidence du conseil des ministres des Affaires étrangères".
"Dans l'Union à 27 où il n'y a pas de majorité pour une politique étrangère européenne indépendante, il sera l'instrument de l'alignement sur la diplomatie américaine", a-t-il ajouté.
Il a estimé qu'au sommet de Bruxelles le président Nicolas Sarkozy s'était "rendu aux exigences d'Angela Merkel (chancelière allemande) de préserver la 'substance' de la constitution européenne". "La modeste exigence de la France visant à faire 'd'une croissance non inflationniste' l'objectif de la BCE a été rejetée", a-t-il poursuivi.
Pour M. Chevènement l'accord de Bruxelles "présenté comme un succès inespéré de Nicolas Sarkozy sortant l'Europe d'une paralysie imaginaire est un pur succès de communication célébré par les bien pensants, où la France a fait toutes les concessions sans contrepartie".