Dépêche AFP, mercredi 7 novembre 2007, 19h29.


Chevènement raille la visite de Sarkozy aux Etats-Unis
L'ancien ministre et président d'honneur du MRC, Jean-Pierre Chevènement, a ironisé mercredi sur la visite du président Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis, et a mis en garde contre toute "vassalité" à l'égard de Washington.
Cette visite "fait penser à la quatrième République, quand un Président du conseil ne pouvait pas être investi sans faire immédiatement le voyage au bord du Potomac", a déclaré M. Chevènement lors de l'émission Questions d'info (LCP/France Info/AFP).
"Je suis pour une belle et bonne alliance entre la France et les Etats-Unis, simplement elle ne doit impliquer aucune espèce de vassalité, car nous avons des divergences d'appréciation avec les Etats-Unis", a-t-il ajouté, citant notamment le Moyen Orient ou leur politique du dollar.

Rédigé par Chevenement.fr le 7 Novembre 2007 à 20:32 | Permalien

Dépêche AFP, mercredi 7 novembre 2007, 19h05.


Chevènement: «L'Assemblée corse est aux mains des mafieux»
L'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement a estimé mercredi, commentant la politique menée par Nicolas Sarkozy en Corse, que l'Assemblée corse "est aux mains des mafieux", visant les "indépendantistes qui donnent la clé de toute majorité".
M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, "avait procédé (ndlr: en juillet 2003) à un référendum sur un statut dérogatoire qui supprimait les départements" et qui donnait plus de pouvoirs "à l'Assemblée de Corse, qui est tenue, comme chacun le sait, par les indépendantistes qui donnent la clé de toute majorité", a déclaré M. Chevènement lors de l'émission Questions d'info (LCP/France Info/AFP).
"Cela veut dire que cette Assemblée est aux mains des mafieux", a ajouté l'ancien ministre, rappelant que les Corses avaient refusé ce nouveau statut.
Mots-clés : corse nicolas sarkozy

Rédigé par Chevenement.fr le 7 Novembre 2007 à 20:23 | Permalien

Tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans Le Monde, édition du 8 novembre 2007.
A défaut de refuser le traité de Lisbonne, le PS devrait au moins s'abstenir de le cautionner.


Non à une Constitution « bis » !
Ecrasée par son "surmoi" européiste, Elisabeth Guigou n'envisage pas d'autres solutions pour les socialistes que de voter oui au traité de Lisbonne (Le Monde du 1er novembre et de faire ainsi la courte échelle à M. Sarkozy pour imposer par la voie parlementaire une Constitution bis.

Elisabeth Guigou n'oublie qu'une chose : le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté à 55 % des voix un projet de Constitution dont le traité de Lisbonne reprend toute la substance. M. Sarkozy a certes annoncé pendant la campagne présidentielle qu'il ferait ratifier par la voie parlementaire un "mini-traité" ou un "traité simplifié". Mais ce n'est absolument pas de cela qu'il s'agit !

Avec 256 pages empilant les articles qui modifient les traités existants, le traité de Lisbonne n'est nullement un "mini-traité", encore moins un "traité simplifié". C'est d'abord une mystification. On comprend la frustration de M. Giscard d'Estaing, qui, certes, retrouve intégralement son oeuvre dans le traité de Lisbonne, mais brisée en mille morceaux que seuls des juristes besogneux pourront laborieusement recoller. Ce n'est pas ainsi qu'on comblera le déficit démocratique de l'Europe !

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 7 Novembre 2007 à 14:14 | Permalien

Dépêche AFP, mardi 6 novembre 2007, 19h59.


Traité UE: Chevènement aurait préféré que Royal «s'appelle Constance»
Jean-Pierre Chevènement a affirmé mardi qu'il aurait préféré que Ségolène Royal "s'appelle Constance", alors que l'ancienne candidate PS à la présidentielle s'est ralliée à la voie parlementaire pour la ratification du traité UE, après avoir prôné un référendum durant la campagne.
"J'aime beaucoup Ségolène. Je préférerais simplement qu'elle s'appelle Constance", ironise l'ancien ministre, qui avait soutenu la campagne de Mme Royal, dans une interview vidéo sur le site internet Rue 89.

S'exprimant par ailleurs sur LCI au moment où le bureau national du PS approuvait le traité européen, M. Chevènement a indiqué qu'il ne "comprenait pas" la position de son ancien parti.
"Par rapport aux difficultés immenses qui sont devant nous", le PS "n'avait pas à venir au secours de M. Sarkozy", à "lui faire la courte-échelle", et à approuver "des contraintes européennes renouvelées", a-t-il estimé.
"Les socialistes à force de dire oui ne sont plus capables de dire non", a-t-il déploré, en estimant toutefois que "une partie d'entre eux sauveront l'honneur" en s'opposant au traité.
M. Chevènement estime qu'il "il faut voter non pour des raisons de forme et des raisons de fond" au traité qui reprend "toutes les dispositions du projet de Constitution européenne, à part le mot Constitution", a-t-il estimé dans l'interview de Rue 89.

Rédigé par Chevenement.fr le 6 Novembre 2007 à 20:01 | Permalien

Chevènement préférerait "que Ségolène s'appelle Constance", entretien à Rue89.com, propos recueillis par Julien Martin, mardi 6 novembre 2007.


Le colloque s'est tenu lundi 6 novembre devant un auditoire de 100 personnes à la Maison de la Chimie.
Voici ci-dessous une série de photos prises lors de ce colloque.


Les photos du colloque de la Fondation Res Publica : Peut-on se rapprocher d'un régime présidentiel ?
Toutes les photos de ce colloque sont disponibles dans la galerie dédiée.
Mots-clés : fondation res publica

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Novembre 2007 à 23:50 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l'invité de Michel Field dans son émission Oui Non (durée : 13 minutes).


Mots-clés : lci

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Novembre 2007 à 20:36 | Permalien

Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, Belfort, le 3 novembre 2007.


C’est par la presse qu’avec beaucoup de surprise, j’ai appris la candidature de Bruno Kern à la Mairie de Belfort. En effet, le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande, à la tête d’une délégation à laquelle participaient également Daniel Vaillant et Bruno Leroux, secrétaire national aux élections, m’avait assuré, début octobre, que le soutien du parti socialiste au maire sortant, Etienne Butzbach, allait de soi. Ce soutien est seul cohérent avec la stratégie de rassemblement que le parti socialiste déclare vouloir mettre en oeuvre avec les autres partis de gauche. J’observe que sur le terrain, à Belfort, il n’en est rien : Bruno Kern déclare en effet « n’envisager d’union de la gauche qu’après le premier tour des municipales » (1).

Bruno Kern estime également être le mieux placé à gauche pour l’emporter (2). Ce n’est pas ce que le sondage commandé par le Parti Socialiste en octobre 2007 indique, à tort ou à raison, puisque Bruno Kern est crédité de 5 % de notoriété, ce qui est extrêmement faible, contre 34 % à Etienne Butzbach, élu Maire de Belfort le 29 juin dernier avec les 35 voix de l’ensemble des élus de Belfort-Démocratie (MRC-PS-PCF-société civile).

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 5 Novembre 2007 à 16:50 | Permalien
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