Dépêche AFP, mercredi 24 septembre 2008, 21h02.
Jean-Pierre Chevènement, élu dimanche sénateur, a affirmé que le groupe RDSE au Sénat ne saurait "s'assimiler à un parti politique quel qu'il soit", en réponse à Jean-Michel Baylet, président du PRG, qui affirmait que l'ancien ministre rejoignait "les radicaux de gauche".
Le président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) a précisé dans un communiqué publié mercredi qu'il souhaitait que le groupe RDSE (Rassemblement démocratique social européen - radicaux de gauche et de droite) au Sénat, "en cours de reconstitution, reste fidèle au pluralisme politique et à son esprit traditionnel". "L'entière liberté de vote des parlementaires qui le constituent qui doivent pouvoir s'exprimer et voter selon leur conscience. Un tel groupe ne saurait donc s'assimiler à un parti politique quel qu'il soit", poursuit l'ancien ministre Le président du PRG et sénateur du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, a assuré mercredi à l'AFP que l'ancien ministre "rejoint les radicaux de gauche" au Sénat.
Rédigé par Chevenement.fr le 24 Septembre 2008 à 23:47
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Dépêche AFP, mercredi 24 septembre 2008, 11h50.
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a critiqué "l'inspiration pédagogiste" du film de Laurent Cantet "Entre les murs", qui sort mercredi sur les écrans, estimant qu'"à l'école on doit parler le langage du travail".
"Laurent Cantet a beaucoup de talent mais la base" de son film, "c'est un livre (de François Bégaudeau, ndlr) dont l'inspiration est quand même globalement l'inspiration pédagogiste", a déclaré l'ancien ministre de l'Education sur i-Télé à propos des théories plaçant l'élève au coeur de l'école. C'est "une inspiration qui a conduit l'école là où elle est aujourd'hui". "L'école n'a pas été cadrée, on ne lui a pas fixé ses objectifs. Moi je crois à l'institution", a-t-il ajouté. Interrogé sur le fait de savoir s'il était d'accord avec la politique suivie par le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, M. Chevènement a répondu : "Pour ce qui est du retour aux fondamentaux, aux apprentissages de base, oui certainement. Sauf que moi je n'aurais pas supprimé" les heures de classe le samedi matin car "je ne pense pas qu'on puisse apprendre mieux en travaillant moins". "Il faut travailler, à l'école on doit parler le langage du travail, du mérite, de la discipline", a insisté le nouveau sénateur de Belfort. Dépêche AFP, mercredi 24 septembre 2008, 10h27.
Le président du Mouvement républicain et citoyen Jean-Pierre Chevènement a déclaré mercredi qu'il ne voyait "pas très bien la différence" entre les quatre grandes motions du PS pour le congrès de Reims, hormis celle de "Benoît Hamon et ses amis qui sont clairement anti-libéraux".
"Je ne vois pas très bien la différence entre eux, sauf peut-être chez Benoît Hamon et ses amis qui sont clairement anti-libéraux. Tous les autres pensent la même chose", a affirmé le nouveau sénateur de Belfort sur i-télé à propos des motions déposées mardi par Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Ségolène Royal. "Le vrai problème c'est la désignation du candidat à la présidentielle" de 2012, a-t-il estimé en prônant l'organisation "de primaires ouvertes à toute la gauche, avec tous les militants, tous les sympathisants". Selon M. Chevènement, il faut que "le Parti socialiste s'ouvre" et "cesse de s'enfermer dans ses querelles de chefs soutenus par des baronnies", d'être "un parti d'élus et d'affidés". L'entretien mené par Laurent Bazin dure 20 minutes. Il est podcasté ci-dessous.
L'émission peut être regardée sur le site d'i>Télé en direct, et est rediffusée à 9h30.
Agenda et médiasL'émission, présentée par Thierry Guerrier, dure 15 minutes et est podcastée ci-dessous.Il est "L’invité de la mi-journée", l'émission présentée par Olivier de Lagarde.
L'entretien est podcasté sur le blog ci-dessous.
Dépêche AFP, 21 septembre 2008, 19h40.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a réussi dimanche d'assez belle manière son retour comme élu national en remportant les sénatoriales devant le socialiste Yves Ackermann.
Il prend le meilleur avec 149 voix contre 127 au candidat sortant socialiste, président du Conseil général du Territoire-de-Belfort qui était entré au Sénat le 8 septembre dernier suite au décès du sénateur Michel Dreyfus-Schmidt. "A Yves Ackermann et au PS qui a échoué à me faire battre, comme il y était parvenu (ndlr: lors des élections législatives) en 2002 et 2007, je propose de tourner la page", a déclaré, grand seigneur, le patron du MRC. Déçu, M. Ackermann a ironisé: "les électeurs belfortains ont confondu avec la journée du patrimoine et ont élu un monument historique". Le candidat de l'UMP Robert Creel, conseiller régional, recueille 79 voix mais peut se féliciter d'avoir contraint la gauche à un second tour, inhabituel dans cette traditionnelle terre de gauche. "Je compte utiliser à bon escient la notoriété acquise pour la reconquête de la Franche-Comté aux régionales de 2010", a-t-il déclaré. M. Chevènement a repris devant la presse sa proposition d'une confédération à gauche et l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation du candidat de la gauche à la Présidence de la République". Vous pouvez accéder aux derniers articles sur l'élection de Jean-Pierre Chevènement au Sénat en cliquant sur les deux liens ci-dessous qui agrègent des centaines de sources de presse. |
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