Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a réussi dimanche d'assez belle manière son retour comme élu national en remportant les sénatoriales devant le socialiste Yves Ackermann.
Il prend le meilleur avec 149 voix contre 127 au candidat sortant socialiste, président du Conseil général du Territoire-de-Belfort qui était entré au Sénat le 8 septembre dernier suite au décès du sénateur Michel Dreyfus-Schmidt.
"A Yves Ackermann et au PS qui a échoué à me faire battre, comme il y était parvenu (ndlr: lors des élections législatives) en 2002 et 2007, je propose de tourner la page", a déclaré, grand seigneur, le patron du MRC.
Déçu, M. Ackermann a ironisé: "les électeurs belfortains ont confondu avec la journée du patrimoine et ont élu un monument historique".
Le candidat de l'UMP Robert Creel, conseiller régional, recueille 79 voix mais peut se féliciter d'avoir contraint la gauche à un second tour, inhabituel dans cette traditionnelle terre de gauche. "Je compte utiliser à bon escient la notoriété acquise pour la reconquête de la Franche-Comté aux régionales de 2010", a-t-il déclaré.
M. Chevènement a repris devant la presse sa proposition d'une confédération à gauche et l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation du candidat de la gauche à la Présidence de la République".
Il prend le meilleur avec 149 voix contre 127 au candidat sortant socialiste, président du Conseil général du Territoire-de-Belfort qui était entré au Sénat le 8 septembre dernier suite au décès du sénateur Michel Dreyfus-Schmidt.
"A Yves Ackermann et au PS qui a échoué à me faire battre, comme il y était parvenu (ndlr: lors des élections législatives) en 2002 et 2007, je propose de tourner la page", a déclaré, grand seigneur, le patron du MRC.
Déçu, M. Ackermann a ironisé: "les électeurs belfortains ont confondu avec la journée du patrimoine et ont élu un monument historique".
Le candidat de l'UMP Robert Creel, conseiller régional, recueille 79 voix mais peut se féliciter d'avoir contraint la gauche à un second tour, inhabituel dans cette traditionnelle terre de gauche. "Je compte utiliser à bon escient la notoriété acquise pour la reconquête de la Franche-Comté aux régionales de 2010", a-t-il déclaré.
M. Chevènement a repris devant la presse sa proposition d'une confédération à gauche et l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation du candidat de la gauche à la Présidence de la République".
A la Fédération départementale du PS et à M. Ackermann qui a refusé de se désister après le premier tour pour le candidat de gauche le mieux placé, il a proposé d'organiser un "forum de l'unité de la gauche".
L'ancien ministre qui a abandonné la mairie de Belfort après avoir échoué aux dernières législatives retrouve ainsi un mandat électif.
Outre sa défense des idées du MRC, il entend peser en tant que sénateur, poste qu'il briguait pour la première fois, sur de grands dossiers franc-comtois, comme le futur TGV Rhin-Rhône et le développement de l'université de technologie de Belfort.
M. Chevènement, 69 ans, énarque, ancien député, marié et père de deux enfants, a été ministre de l'Intérieur du gouvernement Jospin (1997-2000) et ministre à trois reprises sous la présidence de François Mitterrand: Recherche (1981-1983), Education (1984-1986) et Défense (1988-1991).
Il a démissionné trois fois de son poste pour protester en 1983 contre la gestion des entreprises nationalisées, en 1991 contre la guerre du Golfe et en 2000 contre la gestion du dossier corse.
En 2001, il avait abandonné la présidence du Mouvement des Citoyens (MDC) qu'il avait créé, pour se consacrer à sa campagne présidentielle.
Fin 1998 il avait abandonné pendant quatre mois son ministère en raison d'un grave accident d'anesthésie.
L'ancien ministre qui a abandonné la mairie de Belfort après avoir échoué aux dernières législatives retrouve ainsi un mandat électif.
Outre sa défense des idées du MRC, il entend peser en tant que sénateur, poste qu'il briguait pour la première fois, sur de grands dossiers franc-comtois, comme le futur TGV Rhin-Rhône et le développement de l'université de technologie de Belfort.
M. Chevènement, 69 ans, énarque, ancien député, marié et père de deux enfants, a été ministre de l'Intérieur du gouvernement Jospin (1997-2000) et ministre à trois reprises sous la présidence de François Mitterrand: Recherche (1981-1983), Education (1984-1986) et Défense (1988-1991).
Il a démissionné trois fois de son poste pour protester en 1983 contre la gestion des entreprises nationalisées, en 1991 contre la guerre du Golfe et en 2000 contre la gestion du dossier corse.
En 2001, il avait abandonné la présidence du Mouvement des Citoyens (MDC) qu'il avait créé, pour se consacrer à sa campagne présidentielle.
Fin 1998 il avait abandonné pendant quatre mois son ministère en raison d'un grave accident d'anesthésie.