1 heure d'émission dont Jean-Pierre Chevènement est l'invité principal, interrogé par Karl Zéro. Parmi les autres participants : Guy Birenbaum, Christophe Carignano, Gilles Klein, etc.


Mots-clés : club du net karl zéro

Rédigé par Chevenement.fr le 26 Janvier 2007 à 16:54 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



M. Steinmeier, dans une interview au Financial Times, déclare : « Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues, la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises ».

Cette ingérence caractérisée dans la campagne présidentielle française aurait été ressentie en d’autres temps comme intolérable. Nous la jugeons simplement comique.

Il y a un rapport évident entre ce que souhaite le peuple français et la réorientation économique de la construction européenne.

Il est dommage que M. Steinmeier veuille se mettre en travers.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 26 Janvier 2007 à 16:51 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l'invité du journal de 13h animé par Fabrice Drouelle vendredi 26 janvier à 13h.



Rédigé par Chevenement.fr le 26 Janvier 2007 à 11:04 | Permalien

Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, 25 janvier 2007


Comme ancien ministre de l’Intérieur, je sais par expérience que les Renseignements Généraux s’octroient, sans doute en vertu de leur appellation même, une compétence générale pour enquêter afin d’entretenir la vigilance gouvernementale.

De cette compétence générale ne résultent pas forcément des avis compétents. Je veux bien croire que le cabinet de M. Sarkozy n’a pas demandé une note sur tel ou tel membre de l’entourage de Madame Royal. Mais là n’est pas le problème : les services devancent toujours ou croient devancer les désirs du ministre.

Plutôt que de rappeler les services de renseignement à une réserve qui devrait aller de soi en période électorale, je trouve préférable que M. Sarkozy mette lui-même fin à une situation qui ne peut que nourrir la confusion : on ne peut pas être à la fois ministre de l’Intérieur et candidat à la Présidence de la République.

Que M. Sarkozy s’applique à lui-même cette déontologie républicaine qu’il réclamait dans son discours du 14 janvier quand il déclarait vouloir « une démocratie irréprochable... celle où l’Etat est impartial ». Je lui demande donc de mettre sans tarder davantage ses actes en conformité avec son discours. Ce serait la meilleure manière de le rendre crédible.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 25 Janvier 2007 à 19:01 | Permalien

Aujourd’hui 24 janvier, interview croisé avec Martine Sylvie Goulard, nouvelle Présidente du Mouvement Européen, au siège de L’Expansion. L’entretien sera publié en mars, à l’occasion du cinquantenaire du traité de Rome (1957-2007). Attendons-nous à ce que tonnent à cette occasion les grandes orgues de la bienpensance.


Aujourd’hui 24 janvier, interview croisé avec Martine Sylvie Goulard, nouvelle Présidente du Mouvement Européen, au siège de L’Expansion. L’entretien sera publié en mars, à l’occasion du cinquantenaire du traité de Rome (1957-2007). Attendons-nous à ce que tonnent à cette occasion les grandes orgues de la bienpensance.

Madame Goulard vient d’écrire Le Coq et la perle (éditions du Seuil). Le coq c’est la France, et la perle c’est l’Europe. « Le coq, écrit Madame Goulard, a les pieds dans le fumier et devrait se soucier d’en sortir … » (p. 575).

L’anathème et l’excommunication vont souvent de pair avec la foi. Il faudrait laïciser l’Europe. On apprend ainsi que les dix-huit pays qui ont voté « oui » à la Constitution européenne vont faire bande à part, en se réunissant à Madrid. Ils se cachent à peine de vouloir prendre l’élection présidentielle française en otage. Madame Merkel confie avant-hier à la Deutsche Börse le grand souci que lui cause ce qui se dit aujourd’hui en France à propos de la politique de l’euro. Tout cela n’est pas très raisonnable. Nous ne sommes plus à l’époque du duc de Brunswick… Mieux vaudrait que chaque pays puisse définir tranquillement sa position de négociation.

Ensuite je suggère qu’un groupe de travail franco-allemand fasse un rapport argumenté de la position des uns et des autres avant que s’engage une concertation à treize (dans la zone euro) puis à vingt-sept. Tout traité doit pouvoir être renégocié : le traité de Maastricht dans sa partie monétaire ne saurait échapper à la règle. L’esprit européen implique que chacun essaye de comprendre l’autre et ne perde pas de vue l’intérêt de l’ensemble. C’est ainsi seulement que l’on peut avancer.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 24 Janvier 2007 à 18:46 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l'invité d'Ôtrement dit, l'émission présentée par Rachid Arhab et Dominique Roederer sur France ô (la chaîne de télévision des DOM-TOM) mardi 23 janvier à 20h45.



Rédigé par Chevenement.fr le 22 Janvier 2007 à 19:30 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l'invité de Christophe Barbier mardi 23 janvier à 8h10.


Mots-clés : lci médias

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Janvier 2007 à 19:20 | Permalien

Que M. Sarkozy soit un talentueux démagogue ne devrait surprendre personne. Il en fait tous les jours la démonstration. Il a prévenu son camp : « je vais m’adresser à l’autre, à l’électorat de gauche. Ne prenez donc pas à la lettre ce que je réserve à ces gogos ».


  • Il défend en paroles la valeur du travail, mais la logique du capitalisme financier dont il est le candidat impose à nos entreprises rentabilisation à outrance, restructurations, délocalisations, licenciements, compression salariale, précarisation du travail.
  • Il propose aux Français de gagner plus en travaillant plus, mais que vaut ce slogan quand manque l’offre de travail ? Il se garde bien de mettre en cause la logique déflationniste des politiques européennes et pas davantage la concurrence faussée des pays à très bas salaires.
  • Il défend « les petits patrimoines, fruit du travail », mais propose un « bouclier fiscal » destiné à exonérer les très grandes fortunes et ceux dont le taux d’imposition sur leur revenu dépasse 50 %.
  • Il se veut le parangon de la République, mais, hier, il proposait à la Corse un statut dérogatoire qui aurait livré l’île aux mafieux, statut dont nos concitoyens de Corse, attachés à l’égalité de tous devant la loi, n’ont pas voulu. Il flatte tour à tour toutes les communautés, exacerbant ainsi les communautarismes. Dans un livre récent sur les religions, il proposait de revoir la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, sous prétexte que les œuvres religieuses pouvaient calmer le jeu dans les quartiers aussi bien que les clubs de foot subventionnés.
  • Il se réclame de la Résistance et du gaullisme, mais il s’excusait hier à Washington de « l’arrogance de la France » refusant au Conseil de Sécurité de s’associer à l’invasion de l’Irak.
  • Il qualifie aujourd’hui celle-ci de « faute », quand M. Lellouche révélait hier qu’il était le seul ministre à s’en être déclaré partisan.
  • Il prétend faire la synthèse de l’Ancien Régime et de la Révolution : Curieuse conception de la République qui se définit, au plan philosophique et juridique, comme une rupture radicale avec l’ordre des privilèges garantis par le droit divin !

    M. Sarkozy, avocat de profession, peut défendre toutes les causes avec talent. Nos concitoyens sauront distinguer derrière la paille des mots le grain des choses : Ils renverront cet as du barreau à ce qu’il sait le mieux faire.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 22 Janvier 2007 à 19:08 | Permalien
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