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Entretien au Parisien : « M. Sarkozy est le candidat du grand capital financier mondialisé »


Jean-Pierre Chevènement répond aux questions du Parisien / Aujourd'hui en France dans son édition du dimanche 4 février 2007.


Le Parisien : Dans ses discours, Nicolas Sarkozy se réfère aux grandes figures de la gauche, de Jaurès à Blum...
Jean-Pierre Chevènement.
M. Sarkozy est un grand récupérateur. Son discours, parfaitement démagogique, tend à masquer ses contradictions. Il parle de revaloriser le travail, mais il propose de supprimer l'ISF et l'impôt sur les successions. Or, sur ce sujet justement, Léon Blum, en 1946, dans son livre « A l'échelle humaine », avait expliqué qu'on pouvait créer une société socialiste - c'est-à-dire plus juste - en augmentant l'impôt sur les successions des plus fortunés. M. Sarkozy est donc aux antipodes de la pensée de Blum. En réalité, M. Sarkozy tire, tout à fait provisoirement, parti d'une entrée en campagne remarquablement médiatisée. Dès la fin du mois de février, Mme Royal reprendra l'avantage.

Certains, jusqu'au PS, évoquent pourtant un puissant « trou d'air » ?
Ségolène Royal a eu un excellent mois de décembre. C'est seulement depuis le 15 janvier que M. Sarkozy a marqué un avantage, je le répète, provisoire. Il reste quatre-vingts jours d'ici au 22 avril, date du premier tour. J'ai vu Ségolène Royal mercredi en tête à tête : elle se tient tout à fait ferme et droite dans sa démarche. Elle a conservé tout son sang-froid, sa bonne humeur, son humour. Je lui fais confiance pour s'affirmer dans cette bataille qui est une bataille de mouvement.

Pourtant, bien des électeurs de gauche semblent s'interroger...
Mme Royal a choisi dans une première phase de privilégier l'écoute à travers des débats participatifs. Le 11 février, elle fera ses premières propositions, et lancera l'offensive, à la fois dans la critique et dans les propositions. Elle s'exprimera au fond, car c'est une femme qui a du fond. La situation me fait penser à ce formidable film, « Alexandre Nevski ». Vous vous souvenez ? On voyait l'armée des chevaliers teutoniques s'avancer sur le lac gelé avec des airs terribles. Je vois le grand maître casqué de cet ordre. Il est aussi terrifiant que M. Sarkozy. Comment ça s'est terminé ? Le poids des chevaliers sur leurs montures lourdement caparaçonnées a fait craquer la glace, et tous ont été emportés. Eh bien, Mme Royal est aujourd'hui dans la situation d'Alexandre Nevski. Elle attend patiemment un adversaire trop sûr de lui.

Certains imaginent pourtant un scénario dans lequel le PS serait condamné à changer de candidat...
C'est totalement surréaliste. Ségolène Royal a été désignée par 60 % des militants du PS en novembre, et elle est aussi devenue en décembre la candidate du Mouvement républicain et citoyen. C'est elle que nous soutenons, et personne d'autre. En face, nous avons un homme dangereux derrière la tête duquel on aperçoit toutes les têtes du CAC 40. M. Sarkozy, c'est le candidat du grand capital financier mondialisé. Les délocalisations, voilà la logique du système qu'il incarne ! La dévalorisation du travail par les multinationales qui exploitent les pays aux salaires de misère.

Avez-vous réussi, Ségolène Royal et vous, à vous mettre finalement d'accord sur l'avenir de l'industrie nucléaire civile ?
Elle souhaite développer de façon très volontariste les énergies renouvelables : les éoliennes, la biomasse, les biocarburants, et aussi le solaire photovoltaïque, qui implique des recherches considérables, forcément à long terme. Nous combattrons le réchauffement du climat et, par conséquent, nous favoriserons les énergies qui n'émettent pas de gaz à effets de serre. Les centrales nucléaires ont le double avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et de procurer une électricité à bon marché. En fonction de cela, on peut examiner comment pourrait évoluer le bouquet énergétique français. Mais je crois qu'il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Tous ceux qui connaissent un peu le dossier énergétique savent que le principal gisement est dans les économies d'énergie. Pour le reste, je me fais un devoir de préserver les atouts de la France. Et l'industrie nucléaire est incontestablement, comme l'a rappelé l'accord MRC-PS, un atout majeur de la France dans la compétition mondiale. On vient de le voir avec la vente de deux réacteurs EPR à la Chine.

Comment avez-vous analysé la bourde de Jacques Chirac sur l'Iran ?
La première leçon, c'est qu'il faut être extrêmement prudent avec les journalistes (rires). En fait, M. Chirac a développé une sorte de théorie de la dissuasion stabilisatrice, qui est la vieille théorie française. Et il l'a fait pour montrer que cela n'apporterait rien à l'Iran d'avoir l'arme atomique. Il a rappelé à juste titre les dangers de la prolifération dans une région extrêmement dangereuse et qui n'est pas toujours portée à la rationalité. L'Iran doit se comporter enfin comme un membre responsable de la communauté internationale. Nous en sommes loin.

Avez-vous été surpris par les rémunérations octroyées à Laurence Danon, l'ex-PDG du Printemps, au moment de son départ ?
Ces rémunérations excessives, tout comme les salaires mirobolants de quelques grands patrons, qui se chiffrent par millions d'euros, portent gravement atteinte au moral du pays.

Comment expliquez-vous que François Bayrou intéresse une fraction de la gauche ?
François Bayrou a toujours été un ardent partisan de l'Europe fédérale, et il a été au premier rang de la campagne du oui. Or la majorité des électeurs de gauche - plus de 60 % - a voté non à la Constitution européenne. Je doute donc qu'ils se retrouvent en François Bayrou.

Certains, à l'image de Bernard-Henri Lévy, disent que l'actuelle campagne est d'une rare médiocrité...
Si tel est l'avis de ce milliardaire pseudo-philosophe, il y a beaucoup de chances que mon avis soit inverse (rires)... Soyons sérieux. Le premier tour est le 22 avril. Beaucoup de choses vont se passer d'ici là. Il ne faut donc pas que les électeurs de gauche comme les républicains attachés à l'indépendance du pays qui ne veulent pas de M. Sarkozy à l'Elysée se découragent. Il faut avoir confiance dans Ségolène Royal, qui se tient tout à fait droite, non pas dans ses bottes, mais dans la conviction qu'elle a de répondre à l'espoir du peuple français et d'incarner, demain, l'image d'une France nouvelle qui parlera au monde.

Propos recueillis par Dominique de Montvalon, Le Parisien, dimanche 04 février 2007


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 4 Février 2007 à 12:04 | Lu 8907 fois



1.Posté par rgat le 04/02/2007 13:25
d'accord avec vous à 1000%.
On n'insistera jamais assez sur le danger que représente sarkozy.

2.Posté par Platon le 04/02/2007 14:37
Il est vrai que Bayrou a voté oui... comme Royal. La seule différence entre les deux, c'est que lui, il avait étudié le traité et l'avait compris. J'ai voté non ; j'ai même lu "Pour l'Europe, votez non !" de Chevénement. Pour qui dois-je voter puisque tous ceux qui peuvent gagner ont voté oui ? Et bien pour le moins dangereux des trois : ni le facho, ni Beccasine mais Bayrou. Désolé. Encore une fois un vote contre et non un vote pour : un vote contre Sarkosy, car seul... Bayrou semble pouvoir le battre.

3.Posté par Xavier DUMOULIN le 04/02/2007 14:53
Jean Pierre Chevènement poursuit infatigablement son combat pour créer les conditions d'une véritable alternative dans le pays. Sa critique sans concessions de la politique du candidat du grand capitalisme financier mondialisé n'a d'égal que son soutien loyal et entier envers Ségolène Royal. "C'est une femme qui a du fond" précise-t-il. Le "ségolisme" représente en effet une certaine audace face à la bienpensance. Si l'on veut bien s'échapper de la critique de l'image (cette fausse transparence d'une apparence) répandue à l'envi par ses adversaires, on conviendra de la démarche originale et de la capacité de rupture de la candidate. Ces atouts favorisent l'émergence d'un projet républicain à la condition, toutefois, que la gauche rassemblée choisisse d'articuler question sociale, croissance, emploi et réorientation de l'Europe. Et c'est bien pour cela que nous sommes dans cette campagne avec Jean Pierre Chevènement.

4.Posté par Bebel le 04/02/2007 15:08
Bonjour
D'accord sur le fond mais il ne faut pas oublier que les candidats opposés a Ségolène Royal joue sur "le vide" laissé par le PS et sur les attaques et pièges permanents de la plus part des médias pour la faire passer pour une incapable au futur poste qu'elle prétend. Certes ceux qui sont convaincus seront d'accord avec vous à 100% mais il ne faudrait surtout pas oublier ceux qu'ils restent a convaincre. Ces derniers se font surtout une idée par rapport à ce qu'ils voient et entendent par le bias des médias pour se faire une future opinion. Bien qu'un dicton dise : "rien ne sert de courir, il faut partir à point", il ne faut pas oublier non plus celui ci : "Ce n'est pas quand on à fait dans son pantalon, qu'ilf aut penser à aller aux toilettes"

5.Posté par Sophinette le 04/02/2007 15:11
JPC nous fait du bien ! La Gauche, et Ségolène, doivent gagner. Nous ne pouvons nous permettre 5 années supplémentaires de libéralisme : je crains alors le des - espoir.

J'attends les éléphants, tout le PS: Alors, on y va ?

6.Posté par A2B le 04/02/2007 15:53
J'admire, à propos des ressources énergétiques, les figures de réthorique presque "oxymoresques..." de J.P. Ch. : "Le principal gisement est dans les économies!"

Cette campagne nous sature de grands mots.
Les français vont peut-être maintenant prendre plus en compte les propositions concrètes, réalistes, l'esprit créatif et l'expérience des candidats plutôt que leurs bons sentiments ou leurs promesses démagogiques.

C'est maintenant que la bataille se joue !


7.Posté par Hubert Hervet. LA REUNION. PRESIDENT DE L'UFAL NORD ET EST) le 04/02/2007 16:46
Le message ou commentaire que j'avais écrit est parti en fumée par suite d'une maladresse technique . Je disais que, déçu dans un premier temps du ralliement de JPC à SR, je me réjouissais que les idées, la philosophie, les propositions du MRC avaint malgré tout la possibilité d'être entendues, certes moi ns que si la candidature de JPC, qui avait soulevé des espérances, avait été maintenue,avec certes, aussi, peu de chance d'aboutir à une victoire.Il est nécessaire qu'un discours républicain, celui d'une République qui a nourri notre culture politique avec les espoirs qu'on a mis en elle, soit tenu et serve de référence à toutes propositions d'action.Ce discours, aussi obsolète puisse-t'il paraître ,donne des repères et c'est parce qu'il a été oublié pendant plus de 30ans, là où il aurait dû être tenu, que les repères ont disparu et que les jeunes, mais aussi de moins jeunes, se tournent vers des extrèmismes ,coups de colère qui ne font avancer ni la liberté ,ni l'égalité et qui ne donnent qu'une illusion de fraternité de clan contre l'autre ou les autres.

8.Posté par chavinier le 04/02/2007 20:16
Réponse à Platon qui si il veut voter pour Bayrou doit se souvenir que c'était lui le plus chaud partisan du TCE.

De fait si c'est l'avenir de la construction européenne qui est l'élément déterminant de son vote, il est face à 3 alternatives:
Sarko, retour du tce rtravaillé ds des détails, mais les fondements rejetés demeurent, avec adoption via le parlement.
Bayrou, kif kif avec en plus de sa part un refus de respecter les français qui se sont "tromper".
Ségolène, qui prend acte du refus du peuple français, refuse toutes ratification du texte rejeté et ouvre la porte à un traité institutionnel via acceptation par le peuple.

Platon, philosophe ou sophiste?

9.Posté par Nanard le 04/02/2007 21:27
Ce soir Antenne 2 a fait trés fort au journal de 20h. Les infos étaient présntées par Mme Borloo (shonberg) nous avons eu droit à un festival de déstabilisation anti-Ségo. On nous a montré deux militants de gauche (paraîtl-il) un se rendant à un meeting de Sarko, l'autre assistant à un meeting de bayroud tout les deux affirmant ne pas faire confiance à la candidate socialiste et vouloir voter pour un candidat de droite. Même l'ancien chef de cabinet de Maurois qui s'y est mis en disant vouloir voter Bayroud en raison des division du PS et de la gauche en général. Ce procédé est véritablement scandaleux, c'est de la désinformation, les médiats font le forcing pour empécher Ségo d'être au 2eme tour. Ils ne reculent devant aucu moyen. Si la candidate PS ne dénonce pas avec force cette main mise par le pouvoir sur l'audio visuel alors elle se prépare de mauvais jours.
Un autre point aussi qui ne doit pas nous laisser indifférents, ce sont les incidents dans les banlieux avec leur délocalisation maintenant en province (bus brûlé dans la Sarthe). Qui est derrière tout ça? On se doute bien à qui ce climat d'insécurité peut profiter On a déjà connu une situation pareille du temps de de Gaulle avec le SAC et les CDR où il fallait faire peur aux gens, surtout aux personne agées pour qu'elle se réfugie dans les bras de la droite sensée représenter l'ordre et la sécurité.
Même si Ségolène n'est pas vraiment ma tasse de thé je la préfère et de loin au fascime rempant de N.Sarkosy.

10.Posté par Tiago_Jaïme le 05/02/2007 03:49
Toujours un plaisir, une délectation de vous lire Monsieur Chevènement. Quand je pense qu’il y a quelques mois encore, j'entendais certains s'interroger pour savoir si vous étiez bien revenu entier de votre voyage "Astral» !

Je prends conscience que les commentaires de Blog sont d'un intérêt limité pour une forme militantisme qui consisterait à poser des vraies questions. Je m'étais déjà inquiété de cette transparence auprès d'un responsable des TIC au PS. D'autres ne cherchant guère à présenter aux militants PS les éventuelles panacées du 11/02, je suis "merplexe" mais l'esprit en ouverture !

Tous mes espoirs de victoire de la Gauche reposent sur la gauchitude de Ségolène dont j'espère en ressentir les frissons qui en résulteront et l'élan du rassembler à gauche qui surgira.

Je ne saurai me contenter de battre Nicolas Sarkozy. D'ailleurs je ne vois pas comment il est possible de voter pour cet homme et ce pour un bon nombre de raisons que vous avez évoquées.

Nous allons gagner pour changer toute la politique européenne. C'est maintenant ou jamais (vanité!?) que nous devrons conduire les peuples de l'Europe aux valeurs de la Fraternité.

A gauche toute derrière et aux côtés de Ségolène Royal !

11.Posté par isabelle L. le 05/02/2007 09:10
A propos des déclaration de Jean Pierre Chevènement : "M. Sarkozy est le candidat du grand capital financier mondialisé »
Laurence Parisot, patronne du MEDEF et présidente d'IFOP, vient de déclarer sur France Inter ce matin "Ce sont de propos d'il y a 20 ou 30 ans, ce n'est pas moderne".

Qu'est qui est moderne selon Madame Parisot et selon la plupart de ceux qu'elle représente ? La démagogie du candidat Sarkozy et ses promesses contradictoires et intenables, son imposture scandaleuse à la tribune et dans les médias (Jaurès, la valeur travaill...), le mélange des genres du Sarkozy candidat à la présidentielle et Sarkozy Ministre de l'Intérieur, l'apologie de l'ultra-libéralisme ? C'est moderne, ça ?
Il paraît qu'il faut lire le "livre blanc" du Medef pour découvrir la vision "moderne" de Madame Parisot pour l'emploi et la croissance. Elle y parle de flexibilité bien sûr, et d'une nouvelle notion qu'elle souhaite ajouter au code du travail "la séparabilité à l'amiable" entre employeur et salarié, comme dans les divorces.
A la place, je propose "la séparabilité" entre le peuple français et les libéraux démagogues qui l'auront bien cherché. Pour ce faire, il y a le suffrage universel.

12.Posté par justin le 05/02/2007 09:46
Plus le temps passe, plus je regrette votre absence dans le débat.
Quoi que vous en dites, les idées républicaines d'un pacte social redistributif ne sont pas plus portées par le PS que par l'UMP.
Je ne crois pas au ralliement de Mme Royal au non au tce. Je suis trop habitué non pas aux renoncements du PS mais carrément à ses mensonges (voir toute l'histoire des privatisations).
Là question est, ou vais je aller chercher un peu de conviction ? Bové, Besancenot, Dupont-Aignant ,... ?

13.Posté par Gilbert Sorbier le 05/02/2007 14:59
Monsieur Chevènement,
J'ai géré 4 entreprises, de la manière la plus "sociale" possible, mais les lois fiscales françaises incitent les patrons à faire des bénéfice plutôt qu'a embauche "La résidence secondaire de préférence au développement de l'entreprise".
Les taxes sur les salaires sont anti-sociales et DOIVENT être remplacées par des taxes sur les bénéfices, revenus, droits de douanes par la TVA sociale etc.
Ne pas comprendre çà, c'est faire le jeu des patrons cupides et du Gd capital!
Les économistes de salons de Mme Royal ont'ils compris çà ?

14.Posté par HM 34 le 05/02/2007 15:05
Plus je lis et écoute JPC,plus je regrette son retrait.Comment peut-il cohabiter avec Jack Lang et son éternelle repentance(propos tenus hier en Algérie là même où la conduite de JPC en 1962 fut exemplaire avec le sauvetage de harkis à Oran).La france ne fait pas tout mal et les français non plus.
je suis assez inquiet sur l'avenir de notre énergie nucléaire et il me semble qu'à gauche on oublie la confiance dans le progrés scientifique.Ségo marchandera -t-elle les voix de Voynet et Bové contre un abandon des réacteurs EPR et du projet ITER?
Quant aux critiques adressées à Sarko je suis sûr qu'il n'a pas beaucoup d'ennemis au MEDEF mais l'objectivité me force à reconnaître qu'en tant que ministre de l'économie il s'est bien battu sur le probléme d'Alstom aux côtés de JPC,n'hésitant pas à ferrailler avec Bruxelles.Tous nos adversaires ne sont pas de mauvais français

15.Posté par Emmanuel Lyasse le 05/02/2007 15:34
Remarquable analyse sur Bayrou.
J'en retiens l'idée principale: on ne peut pas voter pour quelqu'un qui a voté oui quand on est de gauche.

16.Posté par soutien le 10/02/2007 08:48
A la moindre baisse de Ségolène Royal dans les sondages, les média nationaux se demandent insidieusement si elle va tenir. Car ce qu’à fait la presse people, l’autre presse est prête à le défaire. Ca va être dur pour Ségolène. Evidemment un désintérêt de l’opinion envers Ségolène rendrait plus facile la victoire annoncée de Nicolas Sarkozy. Dès lors plus besoin de voter nécessairement Sarkozy pour faire barrage à la gauche. Dès lors on peut sans risque voter pour Philippe De Villiers. Comprenant à leur tour tout le parti, sans jeu de mot, à tirer de cette situation nouvelle, Taubira, Chevènement, et même Jospin, annoncent leur candidature, et obtiennent en quelques jours les parrainages nécessaires. Le premier tour voit Philippe De Villiers arriver en tête.
Bien sur il s’agit d’une pure fiction. Toute ressemblance avec une situation ayant déjà existée est fortuite bien que nous ayons conservé les noms de certains protagonistes.

La réalité dépasse la fiction, dit le dicton. Un humoriste imitateur téléphone à la candidate officielle du parti socialiste en se faisant passer pour un important homme politique étranger. Aussitôt la candidate officielle du parti socialiste se laisse aller à des confidences sans prendre la précaution élémentaire de faire vérifier l’identité de son interlocuteur. Il ne fait pas bon confier un secret à cette candidate officielle du parti socialiste là !





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