Dépêche AFP, jeudi 10 avri 2008, 16h17.
Jean-Pierre Chevènement a estimé jeudi que la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait commis une "erreur" en remettant en cause la "cohésion gouvernementale".
"Cet incident est plutôt amusant, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet l'a ouverte", a plaisanté sur France 24 l'ancien ministre, dans une allusion à sa célèbre formule "un ministre, ça ferme sa gueule et si ça veut l'ouvrir ça démissionne". Il s'était appliqué à lui-même sa doctrine en démissionnant trois fois de ses postes ministériels. Selon lui, le fait que la secrétaire d'Etat ait "traité de lâche, y compris M. (Jean-Louis) Borloo, qui est le ministre auquel elle est rattachée" et "Jean-François Copé", chef de file des députés UMP, "traduit un certain état d'esprit à l'intérieur gouvernement et de la majorité. Ca fait désordre".
Rédigé par Chevenement.fr le 10 Avril 2008 à 22:03
|
Permalien
|
Commentaires (2)
Jean-Pierre Chevènement est invité de France 24 pour 25 minutes de débats.
L'entretien peut être regardé sur le site de France 24.
Dépêche AFP, lundi 7 avril, 16h35.
Le PS s'est déclaré lundi d'accord pour une "accélération du travail commun à gauche", au lendemain de la prise de position du MRC de Jean-Pierre Chevènement en faveur de "la constitution d'un grand parti de la gauche".
"Nous partageons avec lui la préoccupation que la gauche se réunisse et se mette au travail autour de ses comités de liaison ou de structures fédératrices dès que cela sera possible", a affirmé le secrétaire national Bruno Le Roux lors du point de presse hebdomadaire du parti. "Nous partageons cette nécessité d'accélération du travail commun à gauche. Nous prendrons avec lui et avec d'autres les initiatives permettant d'accélérer ce travail commun à gauche", a ajouté le responsable PS. Réuni dimanche, le conseil national du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a exprimé "la volonté du MRC de s'inscrire dans un processus de refondation républicaine par la création d'un grand parti de toute la gauche", en soulignant que "cette refondation ne saurait en aucun cas être confondue avec une adhésion au PS". Président d'honneur du MRC, M. Chevènement avait pris position en ce sens au lendemain du second tour de l'élection présidentielle de 2007. Dépêche AFP, dimanche 6 avril, 18h56.
Jean-Pierre Chevènement pourrait reprendre en juin la présidence exécutive du Mouvement républicain et citoyen (MRC), qui souhaite aujourd'hui "la création d'un grand parti de toute la gauche", a-t-on appris auprès du parti dimanche, à l'issue d'un conseil national.
Selon un communiqué du MRC, le conseil national s'est "félicité de la disponibilité de Jean-Pierre Chevènement (actuellement président d'honneur du MRC) à reprendre la présidence active du MRC à l'issue du congrès de juin". Le conseil national a également "manifesté" dans un texte d'orientation "la volonté du MRC de s'inscrire dans un processus de refondation républicaine par la création d'un grand parti de toute la gauche". "Cette refondation ne saurait en aucun cas être confondue avec une adhésion au PS. Il s'agit de créer un électrochoc pour rassembler toutes les sensibilités, attirer les nouvelles générations et ancrer la gauche dans le peuple", selon le parti. Le MRC "offre à la gauche un projet républicain, comportant notamment la possibilité de nationalisations partielles ou totales, pour préserver le tissu productif", précise-t-on de même source. Projet de texte d’orientation soumis par Jean-Pierre Chevènement à la réflexion du Conseil National du MRC, dimanche 6 avril 2008.
Jean-Pierre Chevènement au Conseil national du MRC, 6 avril 2008
La France a cru trouver en M. Sarkozy sinon un sauveur du moins un Président réformateur capable de limiter la casse face aux dégâts de la mondialisation. Elle découvre aujourd’hui non sans effroi l’impasse dans laquelle l’a entraînée son élection.
I - Un tsunami barre l’horizon 1) De sombres craquements se font entendre de toutes parts : entrée en récession de l’économie américaine, euro à plus de 1,50 dollar, pétrole dépassant les cent dollars le baril, faillite et renflouement par des fonds souverains étrangers ou directement par la puissance publique, d’institutions financières prestigieuses : le fond Carlyle et les banques Citigroup, Merill Lynch et Bear Stearns aux Etats-Unis, Northern Rock en Grande-Bretagne. C’est tout le système financier mondial miné par un endettement aussi gigantesque qu’inconsidéré qui découvre sa fragilité. 2) Les prévisions de croissance en Europe et en France doivent être précipitamment revues à la baisse. Le candidat Sarkozy se flattait de ramener « avec les dents » un point de croissance supplémentaire. C’est avec, au mieux, un point de croissance en moins que le nouveau Président de la République va devoir compter. Loin de remettre en cause les contraintes européennes, M.Sarkozy a négocié sans aucune contrepartie et fait adopter, en catimini, un traité de Lisbonne qui reprend la substance de la Constitution européenne. Ce traité entérine l’impuissance d’institutions européennes déconnectées du suffrage universel face à la globalisation financière ainsi que la perte d’influence de la France par rapport à l’Allemagne dans les votes au Conseil des ministres européen. En acceptant que notre pays ne pèse plus que les trois quarts de son partenaire principal en Europe, le Président de la République a mis fin à la parité fondatrice qui, pendant un demi-siècle, avait assuré un développement relativement équilibré de la construction européenne. Presque simultanément, Madame Merkel a mis son veto au projet d’Union pour la Méditerranée ou plus précisément l’a vidé de sa substance en l’inscrivant dans le cadre communautaire et en le privant de tout financement supplémentaire.
Mots-clés :
agriculture
allemagne
capitalisme
crise
dissuasion nucléaire
dollar
europe
immigration
irak
mondialisation
mrc
nicolas sarkozy
nucléaire
otan
parti de toute la gauche
parti socialiste
politique industrielle
russie
ségolène royal
tce
traité de lisbonne
travail
union méditerrannéenne
épinay
états-unis
Projet du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 6 avril 2008.
1 - EN FRANCE
1-1 – La République relevée La souveraineté, la démocratie, la loi Refonder les institutions européennes sur la démocratie, c’est la refonder sur les souverainetés nationales qui sont inaliénables. Cela n’exclut nullement des transferts de compétences, des compétences exercées en commun, mais à condition que celles-ci soient démocratiquement contrôlées. Les droits de l’homme sont indissociables de ceux du citoyen, qui constitue une parcelle du souverain ; ils sont donc liés à la souveraineté nationale. Le « droitdel’hommisme » qui veut l’ignorer, et qui d’ailleurs s’évanouit à l’exercice du pouvoir, est une tromperie. En République, le citoyen n’a qu’un maître : la loi, qui doit être égale pour tous. Il est urgent de simplifier la loi, de mettre un terme à la prolifération réglementaire, nationale comme européenne. Prendre le citoyen au sérieux c’est garantir la clarté et la lisibilité de la loi. Au menu : les dernières actualités et prises de positions de Jean-Pierre Chevènement, celles du Mouvement républicain et citoyen, les dernières publications de la Fondation Res Publica, les derniers billets postés sur les blogs des militants du MRC et sur les blogs des fédérations MRC et enfin une sélection de ressources historiques sur le courant de Jean-Pierre Chevènement (du CERES au MRC).
Capture d'écran de l'univers
L'adresse de l'univers : www.netvibes.com/mouvementrepublicainetcitoyen
N'hésitez pas à laisser l'adresse de votre blog dans les commentaires ou à webmaster@chevenement.fr, mais attention, il faut que votre blog ou site dispose d'un flux RSS pour pouvoir être ajouté. Lire l'invitation aux membres du conseil national du MRC ci-dessous.
Cher(e) camarade,
A la demande de Jean-Pierre Chevènement, un conseil national aura lieu le dimanche 6 avril 2008 à la mairie du Kremlin-Bicêtre à partir de 9h30. Cette réunion est importante au lendemain des élections locales pour analyser la situation politique et tracer nos perspectives. J'appelle votre attention sur cette réunion à laquelle chaque département se doit de participer. A dimanche 6 avril, Amitiés citoyennes, Jean-Luc Laurent |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|