Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a affirmé jeudi qu'il excluait un "retour" au PS mais souhaitait la création d'"un grand parti de toute la gauche" avant 2010, pour "gagner" la présidentielle de 2012.
"J'exclus le retour au Parti socialiste, mais je n'exclus pas la participation du MRC dans un grand Congrès de refondation de toute la gauche avec ceux qui voudront venir", a dit l'ancien ministre sur France 24.
Il a invité notamment les communistes à se joindre à cette démarche, estimant qu'ils pourront "mieux employer leur énergie dans un grand parti de toute la gauche que dans un parti devenu à certains égards résiduels".
"J'exclus le retour au Parti socialiste, mais je n'exclus pas la participation du MRC dans un grand Congrès de refondation de toute la gauche avec ceux qui voudront venir", a dit l'ancien ministre sur France 24.
Il a invité notamment les communistes à se joindre à cette démarche, estimant qu'ils pourront "mieux employer leur énergie dans un grand parti de toute la gauche que dans un parti devenu à certains égards résiduels".
Ce grand parti devrait se préparer, selon lui, par "des forums de l'unité ou peut-être des assises". Il s'agit "avant 2010 au plus tard" de créer cet "électrochoc" et "cet élan qui permettra de gagner en 2012".
Il a regretté que le PS soit "déchiré aujourd'hui par des querelles de personnes". "L'effort d'élaboration du projet doit prendre le pas sur la concurrence des égos", a-t-il dit.
Proche de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, l'ancien ministre a critiqué la récente "consultation participative" lancée par l'ex-candidate: "Je souhaite qu'elle sorte de la phase participative où elle est à nouveau entrée, pour faire une politique de l'offre et dire très clairement aux Français où elle veut les conduire".
M. Chevènement a confirmé qu'il allait "prendre en main la direction effective" de son parti à son Congrès de juin qui devrait avaliser la nouvelle stratégie. Le Parti socialiste, de son côté, s'était déclaré d'accord pour une "accélération du travail commun à gauche".
Il a regretté que le PS soit "déchiré aujourd'hui par des querelles de personnes". "L'effort d'élaboration du projet doit prendre le pas sur la concurrence des égos", a-t-il dit.
Proche de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, l'ancien ministre a critiqué la récente "consultation participative" lancée par l'ex-candidate: "Je souhaite qu'elle sorte de la phase participative où elle est à nouveau entrée, pour faire une politique de l'offre et dire très clairement aux Français où elle veut les conduire".
M. Chevènement a confirmé qu'il allait "prendre en main la direction effective" de son parti à son Congrès de juin qui devrait avaliser la nouvelle stratégie. Le Parti socialiste, de son côté, s'était déclaré d'accord pour une "accélération du travail commun à gauche".