Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 13 Mars 2024 à 11:14
|
Permalien
|
Commentaires (12)
Entretien de Jean-Pierre Chevènement au "Figaro", propos recueillis par Alexandre Devecchio et Martin Bernier, mercredi 28 février 2024.
Colloque du jeudi 21 mars, de 18h à 21h à la Maison de la Chimie.
Avec les interventions de :
- Thierry de Montbrial, président fondateur de l’Institut français de relations internationales, président de la World Policy Conference, auteur, notamment, de Vivre le temps des troubles (Albin Michel, 2017) ; - Pierre Lellouche, ancien secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, ancien président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, ancien député ; - et Renaud Girard, grand reporter, chroniqueur international au Figaro, auteur, notamment, de Quelle diplomatie pour la France ? (Le Cerf, 2017). Actualités
Communiqué du bureau de Refondation Républicaine, qui réunit les amis de Jean-Pierre Chevènement et Jean-Pierre Chevènement lui-même
Les déclarations du Président de la République envisageant l'envoi de troupes en Ukraine sont très graves. Une telle fuite en avant pourrait conduire à un conflit entre deux puissances nucléaires, avec d'immenses conséquences, y compris sur notre sol. Nous refusons tout engrenage irresponsable. Ce bellicisme de circonstances, qui nous isole de nos principaux alliés, affaiblit la voix de la France. Les Français ont élu non pas Volodymyr Zelensky mais Emmanuel Macron comme président de la République. Ils attendent que celui-ci soit garant des intérêts fondamentaux de la nation. Les intérêts vitaux de la France, seuls susceptibles de motiver l'engagement de la dissuasion nucléaire, ne se situent pas en Ukraine. La France doit oeuvrer à une issue du conflit négociée entre l'Ukraine et la Russie, conforme au droit international.
Déclaration conjointe de Hubert Védrine et de Jean-Pierre Chevènement
Face au développement de la crise due à l’invasion de l’Ukraine et à des menaces récentes, des décisions aussi importantes que celles qu’entrainent l'Accord de sécurité conclu ce vendredi à Paris, ou les déclarations préalables à la Conférence de sécurité de Münich, notamment celles qui concernent une européisation de la dissuasion, méritent un débat public. Les récentes déclarations de Donald Trump remettant en cause le traité de l’Atlantique Nord et l’hypothèse de sa victoire à l’automne ne peuvent être ignorées. Elles impliquent que les Etats européens ne soient pas surpris par leurs conséquences. Ils doivent mesurer la portée de telles décisions.
C’est pourquoi, aussi, il serait raisonnable d‘engager dès aujourd’hui le débat politique sur le fond, et d’en saisir le Parlement. C’est affaire de démocratie, mais c’est également une question de responsabilité pour que l’Europe puisse affronter en bon ordre des échéances qui seront difficiles. De tout cela, chacun doit prendre conscience faute de risquer d’être entraînés dans un avenir proche dans un engrenage que nous ne maîtriserons pas. ActualitésColloque du mardi 20 février, de 18h à 21h à la Maison de la Chimie.
Avec les interventions de :
- Bertrand Badie, docteur en science politique, professeur émérite des universités à Sciences Po, auteur, récemment, de Pour une approche subjective des relations internationales (Odile Jacob, 2023) ; - Pascal Boniface, docteur en droit public, fondateur et directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), directeur de La Revue internationale et stratégique et de L’Année stratégique, auteur, récemment, de Guerre en Ukraine, l'onde de choc géopolitique (Eyrolles, 2023) ; - et Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France à Moscou (2009-2013), directeur de recherche à l’Iris, auteur, notamment, de La Russie, un nouvel échiquier (Eyrolles, 2022) et de France, une diplomatie déboussolée (L'inventaire, 2024). Hommage de Jean-Pierre Chevènement
Robert Badinter restera le symbole de la loi par laquelle la peine de mort a été abolie. Chacun se souvient de la manière dont il a conduit les débats à l'Assemblée nationale. Pour autant, il est juste de rappeler que cette décision procédait de l'engagement pris par François Mitterrand pendant la campagne électorale de 1981. Robert Badinter restera une figure de droiture dans laquelle la gauche peut se reconnaître.
Mots-clés :
Robert Badinter
|
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|