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Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 9 Septembre 2024 à 12:28
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Hommage de Jean-Pierre Chevènement
J'apprends à l'instant le décès à la suite d'un accident du préfet Gérard Cureau qui fut l'un de mes plus intimes collaborateurs à mon cabinet de ministre de l'Intérieur où trois années durant il a géré le corps préfectoral.
Homme d'une rectitude absolue, exemple du serviteur de l'État issu du peuple, homme à l'esprit remarquablement ouvert et d'une déontologie exigeante, Gérard Cureau a illustré magnifiquement ce que peut être un "grand préfet". J'assure sa famille, ses proches et l'ensemble des hauts fonctionnaires qui comme moi ont pu l'apprécier de mes condoléances attristées. Hommage de Jean-Pierre Chevènement
Avec Louis Mermaz, c'est une figure sympathique de la gauche qui disparaît. Louis Mermaz croyait en ses idées et sa fidélité à François Mitterrand ne l'empêchait pas de les exprimer. Si les Louis Mermaz avaient été plus nombreux, il y aurait eu moins de Bernard Tapie et il serait aujourd'hui plus facile à la gauche de remonter la pente.
Actualités
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement
Avec le rachat par EDF des turbines Arabelle annoncé ce jour, vendredi 31 mai 2024, par le président de la République, c’est une pièce maîtresse du cycle nucléaire qui revient à la France, et c’est même la totalité du cycle nucléaire qui est désormais consolidé en France. Je salue cette décision d’Emmanuel Macron, déjà annoncée le 10 février 2022, mais qui n’a pas été remise en cause, contrairement à de nombreuses assertions en sens contraire.
C’est une bonne chose pour Belfort dont la vocation industrielle est réaffirmée. C’est une bonne pour la relance du nucléaire en France et, plus généralement, pour la crédibilité de la parole présidentielle. Je remercie sincèrement le Président pour cette décision dont je sais qu’elle n’allait pas de soi. Hommage de Jean-Pierre Chevènement
La disparition de Marie-France Garaud me peine particulièrement. C’était une femme de caractère dont l’inspiration a manqué à la République.
Elle a incarné l’espoir d’un ancrage de la droite gaulliste à la bourgeoisie nationale. Malheureusement, la droite gaulliste a opéré la même conversion néolibérale et européiste que la gauche mitterrandienne dans le courant des années 1980. C’est pourquoi l’esprit des institutions de la Ve République n’a jamais correspondu aux intuitions de son fondateur Charles de Gaulle. La mort de Marie-France Garaud ranime la nostalgie d’une droite nationale et souverainiste dont l’un des enjeux de la période qui s’ouvre est de savoir quelle force pourra s’en saisir. Actualités
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