Hommage de Jean-Pierre Chevènement à Coralie Delaume, publié dans Marianne
Coralie Delaume incarnait la lucidité et le courage de chercher la vérité. Et de la dire. Un travail constant, une connaissance approfondie des faits, des réalités, avaient conduit à la publication de livres remarquables tels Europe, les États désunis, ou encore Le couple franco-allemand n'existe pas.
Issue d'une famille cultivant l'amour de la philosophie et le goût du savoir, elle était guidée par l'exigence du vrai. Ses interventions, lors de colloques de la Fondation Res Publica, étaient marquées par une clarté de vues rare. Aller à contre-courant de la doxa, spécialement quand il s'agissait des dérives européistes, ne l'effrayait pas. Cette rigueur, alliée à un travail soutenu, était au service d'une vision républicaine de notre avenir. Elle incarnait l’esprit d’une relève républicaine… Cet espoir a été foudroyé en sa personne mais non son esprit qui, lui, survivra, à la mesure de l’engagement collectif qui nous réunissait et que nous nous devons de continuer à porter, malheureusement sans elle. Je veux assurer sa famille et au premier rang Jean-Claude, son père et mon ami, de ma sympathie dans l'épreuve injuste qui les frappe. Interrompue en pleine force de l'âge, en plein élan intellectuel, sa vie nous laisse un exemple, son œuvre une source d'intelligence précieuse.
Mots-clés :
Coralie Delaume
Rédigé par Chevenement.fr le 15 Décembre 2020 à 14:31
|
Permalien
|
Commentaires (2)
Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement au média littéraire "Ernest", propos retranscrits par David Medioni, vendredi 11 décembre 2020.
Les actes du séminaire du 9 septembre 2020 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Hommage de Jean-Pierre Chevènement
Valéry Giscard d’Estaing, une belle intelligence à l’articulation de deux périodes : le gaullisme et le mitterrandisme.
Mots-clés :
Valéry Giscard d'Estaing
Jean-Pierre Chevènement introduisait le colloque "La politique de Recherche, enjeu pour l'avenir", organisé par la Fondation Res Publica le jeudi 26 novembre 2020.
Notre colloque, dont l’initiative m’a été suggérée il y a plus d’un an par Yves Bréchet, comportera deux tables rondes :
- La première consacrée aux grands défis de la période pour la recherche française. - La seconde à l’interaction entre recherche, science et décision politique Il pourrait s’intituler aussi bien : « Le savant et le politique ». La période actuelle en montre toute la difficulté. La première table ronde sera animée par M. Pierre Papon, ancien Directeur général du CNRS, puis de l’IFREMER, auteur de La démocratie a-t-elle besoin de la science ? (CNRS Éditions, 2020). - Mme Caroline Lanciano-Morandat, sociologue du travail au CNRS, rattachée au Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail à l’Université d’Aix-Marseille. Elle est l’auteure de Le Travail de Recherche (2019). - Mme Corine Eyraud, sociologue, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille, auteure de "L'université française: Mort sur ordonnance?" (Droit et Société, 2020) - M. Jean-Pierre Bourguignon, président du Conseil européen de la Recherche depuis 2014. - Enfin, M. Cédric Villani, éminent mathématicien, lauréat de la médaille de FIELDS, Député de l’Essonne et président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Entretien de Jean-Pierre Chevènement au site "Le vent se lève", propos retranscrits par Catherine Malgouyres-Coffin, dimanche 22 novembre 2020.
Une recension des mémoires de Jean-Pierre Chevènement par le journaliste Alexandre Devecchio, parue dans Le Figaro du 20 novembre 2020
Les mémoires de Jean-Pierre Chevènement ont manqué d’être emportées par la deuxième vague du Covid et celle de l’islamisme. Cela aurait été injuste. Car Qui veut risquer sa vie la sauvera éclaire mieux qu’aucun article d’actualité les crises que nous traversons. Le titre lui-même fait écho aux tragédies du présent. Il est emprunté à une parole de saint Matthieu que Chevènement avait à l’esprit lorsqu’il était officier en Algérie. «Qui veut sauver sa vie la perdra. Qui veut risquer sa vie la sauvera», cette formule résume sa philosophie de vie personnelle, mais aussi politique. Une philosophie de combat. Dans cette autobiographie d’une densité exceptionnelle, Chevènement n’omet aucun événement marquant de son aventure politique. Du Ceres et du pari de l’Union de la gauche au tournant libéral de 1983 qui marque sa première rupture avec le Parti socialiste ; de son opposition au traité de Maastricht à sa candidature à l’élection présidentielle de 2002 ambitionnant de rassembler les républicains des deux rives.
Hommage de Jean-Pierre Chevènement
Avec Daniel Cordier disparait le dernier grand témoin de ce qu’était la résistance en France. Pour la décrire, rien ne vaut la lecture d’Alias Caracalla, où Daniel Cordier retrace sa vie comme secrétaire de Jean Moulin à Lyon, alors capitale de la résistance.
Daniel Cordier était mû par un pur patriotisme. Il a toujours défendu bec et ongles la mémoire du héros sans l’appui duquel de Gaulle n’eut pu obtenir, de nos alliés anglo-saxons, sa reconnaissance en 1943 comme chef incontestable de la résistance française. Honneur à Daniel Cordier, ce jeune homme de cinq fois vingt ans et reconnaissance à son engagement héroïque de juin 1940. Sa figure restera comme l'une de celles qui permettent aux Français d’aujourd’hui de regarder leur histoire en face.
Mots-clés :
Daniel Cordier
|
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|