1) Au hasard de mes lectures, je découvre, dans le Figaro du 18 janvier 2021, un article rétrospectif sur deux pages sous l’intitulé : « Il y a trente ans commençait l’opération "Tempête du désert" ». En encart un commentaire purement technique du général Lavigne, chef d’État-major de l’armée de l’air et de l’espace. Aucun bilan politique de l’opération n’est dressé. Et pourtant, il y aurait à dire si on voulait redresser notre politique au Moyen-Orient, plutôt que de renforcer, en dehors de toute réflexion politique globale, notre engagement dans « l’opération Chammal » (déclaration de M. Jean-Yves le Drian). Errare humanum est, perseverare diabolicum.
2) Toujours dans le Figaro (numéro du 20 janvier 2021), cette perle en page 36 : « Le commando Erignac ne rentrera pas en Corse » : « Depuis la fin de leur période de sûreté, leur statut de détenus particulièrement surveillés les empêche d’être en Corse, en l’occurrence à la prison de Borgo, aux normes de sécurité insuffisantes. Après un avis favorable émis au printemps par une commission multidisciplinaire, la porte s’est brutalement refermée en décembre, à la demande de Jean Castex, en charge du dossier depuis le départ d’Éric Dupond-Moretti. Cette fois-ci, c’est le président de la République qui a tranché cette question à haute teneur politique. »
« Multidisciplinaire », quand tu nous tiens ! Où ne va plus se cacher l’esprit de démission de l’État. Pour en finir avec la discipline, rien ne vaut le multidisciplinaire !
2) Toujours dans le Figaro (numéro du 20 janvier 2021), cette perle en page 36 : « Le commando Erignac ne rentrera pas en Corse » : « Depuis la fin de leur période de sûreté, leur statut de détenus particulièrement surveillés les empêche d’être en Corse, en l’occurrence à la prison de Borgo, aux normes de sécurité insuffisantes. Après un avis favorable émis au printemps par une commission multidisciplinaire, la porte s’est brutalement refermée en décembre, à la demande de Jean Castex, en charge du dossier depuis le départ d’Éric Dupond-Moretti. Cette fois-ci, c’est le président de la République qui a tranché cette question à haute teneur politique. »
« Multidisciplinaire », quand tu nous tiens ! Où ne va plus se cacher l’esprit de démission de l’État. Pour en finir avec la discipline, rien ne vaut le multidisciplinaire !