Jean-Pierre Chevènement était l'invité de "Zemmour et Naulleau" sur Paris Première vendredi 26 avril 2013 à 22h45. Voici le podcast ci-dessous.
Verbatim :
A propos de la première année de présidence de François Hollande
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Rédigé par Chevenement.fr le 27 Avril 2013 à 14:17
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Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, lors du débat sur l'immigration professionnelle et étudiante, mercredi 24 avril 2013.
Madame et Monsieur le Ministre,
Les orientations fixées par le Président de la République et le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, en application du rapport Gallois, mettent à l’ordre du jour ce débat sur l’immigration étudiante et professionnelle. Je tiens à vous féliciter, Madame et monsieur les Ministres, ainsi que les services de l’immigration du Ministère de l’Intérieur pour l’excellent rapport que vous nous avez fourni sur l’immigration professionnelle et étudiante. Le rapport nous rappelle excellemment que les flux très importants d’immigration sont régis dans des domaines essentiels par des règles qui s’imposent à la France : réfugiés et malades (environ 20 000 admissions au séjour) ; immigration familiale (près de 90 000 admissions qui pour les trois quarts contribuent à alimenter le marché du travail) ; immigration en provenance de l’Union européenne (5 000 au titre des nouveaux Etats-membres en phase transitoire et 150 000 au titre de la procédure « salariés détachés »). En chiffres absolus, les flux d’immigration (entrées-sorties) sont plus faibles en France que dans tous les autres grands pays d’Europe occidentale : 110 000 en France contre 200 000 au Royaume-Uni, et 300 000 en Allemagne, pays qui adapte, il est vrai, sa politique migratoire à sa situation démographique. L’immigration en France reflète un moindre niveau de qualification. Si les flux sur lesquels nous pouvons agir sont importants pour ce qui concerne les étudiants (environ 60 000 admissions), l’immigration de travail est particulièrement faible et nous met derrière les autres grands pays en Europe : près de 18 000 seulement en 2011. Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, lors du débat sur l'intervention française au Mali, lundi 22 avril 2013.
Monsieur le Premier ministre,
L’intervention rapide et efficace de nos forces armées a rempli les objectifs fixés, le 10 janvier 2013, par le président de la République. Elle a évité que la République du Mali ne disparaisse et ne soit remplacée par un sanctuaire terroriste où Aqmi – Al Quaïda, au Maghreb islamique – aurait tenu les premiers rôles. C’eût été une victoire pour le djihadisme global, et une défaite non seulement pour la France mais pour l’Afrique tout entière, pour l’Europe et pour la cause de la démocratie dans le monde. En quelques semaines, nos forces armées ont infligé des pertes sévères aux groupes terroristes armés et repris le contrôle des villes du Nord et de l’intégralité du territoire malien. Le groupe RDSE s’associe à l’hommage rendu à nos soldats. Ils ont fait preuve d’une remarquable capacité de réaction : le 11 janvier, le lendemain de l’intervention présidentielle, ils stoppaient l’avancée des groupes terroristes entre Djabali et Konna. Le 30 janvier, Kidal, au Nord, était reprise et enfin Tessalit le 7 février. Tout cela en moins d’un mois ! L’opération Panthère, lancée le 19 février dans l’Adrer des Iffoghas, touche aujourd’hui à son terme. Cette brillante guerre de mouvement a illustré une parfaite intégration des différentes unités engagées. Je tiens à rendre hommage à nos soldats. Ils ont bien mérité de la République ! Je m’incline devant ceux qui sont tombés. Je n’oublie pas non plus les soldats tchadiens qui ont, eux aussi, montré leur valeur et dont une trentaine sont morts au combat. Communiqué de la Commission des affaires étrangères du Sénat, mardi 16 avril 2013.
Les sénateurs Jean-Pierre Chevènement (RDSE, Territoire de Belfort) et Gérard Larcher (UMP, Yvelines), co-présidents du groupe « Sahel », préconisent d’autoriser la prolongation de l’intervention des forces armées françaises au Mali (vote le 22 avril au Sénat), mais formulent 10 impératifs pour gagner la paix.
Leur rapport analyse les obstacles au désengagement français et au passage de relais aux casques bleus. Rédigé après de nombreux entretiens, notamment à Bamako, il appelle à consolider d’urgence le processus de réconciliation malien. « Nous sommes inquiets pour le processus de réconciliation », déclarent les deux sénateurs. « Le dialogue avec le Nord, qui n’a pas commencé, est le nœud gordien de la reconstruction de l’Etat et de la refondation politique du Mali ». Les architectures de sécurité régionales (CEDEAO, Union Africaine) n’ont pas pu faire face, seules, à la menace. « Au Sahel, rien ne pourra se faire sans l’Algérie », considère Jean-Pierre Chevènement. Il faut aussi offrir des revenus de substitution à une jeunesse désœuvrée que l’envolée du trafic en tout genre, notamment de cocaïne, la faiblesse de l’État et la déstructuration du pastoralisme nomade, au Nord Mali, ont jetés dans les bras du terrorisme. Au-delà de l’intervention militaire, la solution de long terme réside dans une approche globale à l’échelle du Sahel (développement, gouvernance, sécurité..), indispensable pour la conférence du développement du 15 mai à Bruxelles : « Ensemble pour le Mali ». Gérard Larcher prévient, dans la perspective de la prochaine loi de programmation militaire : « Nos soldats ont fait un travail exceptionnel, sur un terrain particulièrement exigeant. Qu’aurait-on fait sans nos forces pré-positionnées en Afrique ? » Les deux co-présidents se retrouvent pour affirmer que : « L’armée française doit être en capacité, à l’avenir, de conduire une opération comme Serval. Consacrer 1,5% du PIB à la défense est un plancher ». Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Parmi les quelques bonnes nouvelles enregistrées ces deux dernières semaines, je note l’arbitrage rendu à la télévision par le Président de la République en faveur du budget de la Défense nationale. Celui-ci disposera, en 2014 comme en 2013, de 31,4 milliards d’euros. Cet arbitrage est important parce qu’il signifie que la France en renonce pas à l’avantage comparatif sans égal que constitue, en Europe, un outil de défense performant.
J’ai assez d’expérience pour savoir que le ministère du Budget cherchera à reprendre d’une autre main ce qu’il a été obligé de concéder au Président de la République. J’entends parler de vente des participations publiques dans les entreprises de défense. Cette orientation me paraît très inquiétante. L’Etat doit rester présent dans le capital des grandes entreprises de défense sinon il n’y aura plus aucun frein pour la financiarisation de ces entreprises et leur soumission à des logiques venues d’ailleurs. J’appelle les autorités de l’Etat à garder sur ce sujet la plus grande vigilance.
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défense
Dépêche AFP, dimanche 7 avril 2013, 23h32.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) s'est félicité dimanche soir du "grand bon sens" des Alsaciens qui ont rejeté le projet de fusion de leurs collectivités.
"Comme les Corses en 2003, les Alsaciens , dans leur grand bon sens, ont rejeté un projet visant à supprimer les départements, unité de base de la République française depuis 1791", a déclaré à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen. Selon lui, "les Français sont attachés aux départements par plus de deux siècles d'histoire. Ils y voient à juste titre un échelon de proximité que la région ne sera jamais, ainsi que le symbole de l'unité française". ActualitésJean-Pierre Chevènement était l'invité de Public Sénat, jeudi 3 avril 2013, pour exprimer sa position lors du débat au Sénat sur le "mariage pour tous".
Verbatim Express:
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mariage homosexuel
Dépêche AFP, jeudi 28 mars 2013, 23h34.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) a estimé jeudi après l'interview de François Hollande que le président de la République avait témoigné d'une confiance en lui "inentamée".
"Apaisement a été le maître-mot de l'intervention du président de la République, sa confiance en lui est inentamée", a déclaré à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen. "Le président de la République a eu le mérite de dire que la France ne maintiendra pas l'objectif d'un déficit réduit à 3% du PIB en 2013. François Hollande a reconnu les risques d'éclatement qui menacent l'Europe mais il devra faire preuve de détermination face aux politiques récessionnistes promues par la Commission européenne et Angela Merkel", a dit le sénateur du Territoire-de-Belfort. "Sur toute une série de sujets le président de la République a opéré par glissement: la défense, les allocations familiales, les retraites, la transmission des entreprises, la Syrie", a-t-il ajouté. Jean-Pierre Chevènement a également salué le maintien des crédits de la défense "qui est une bonne nouvelle". "Reste à savoir si les 30 milliards d'euros seront préservés en valeur ou en volume", selon lui. "Ceux qui reprochent à François Hollande de ne pas avoir pris la mesure de la crise, l'ont-ils prise eux-mêmes? Non, à l'évidence car l'immense majorité de nos dirigeants politiques n'ont pas vu les conséquences du choix de la monnaie unique qu'ils ont fait ensemble en 1992", a-t-il déclaré. |
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