Police de proximité: "cette mesure va dans le bon sens", lundi 14 janvier 2008.
Rédigé par Chevenement.fr le 14 Janvier 2008 à 15:07
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Dépêche AFP, lundi 14 janvier 2008, 14h17
Jean-Pierre Chevènement a salué lundi l'annonce par Michèle Alliot-Marie de la création d'"une police proche des gens" en Seine-Saint-Denis tout en rappelant que c'est lui qui avait créé la police de proximité "il y a huit ans", lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
"Je salue" cette annonce "à condition que vous vouliez bien saluer aussi l'initiative que j'avais prise il y a huit ans et qui allait dans le bon sens", a déclaré M. Chevènement sur RTL. Il a aussi invité le gouvernement à "dépasser le cadre de la Seine-Saint-Denis" rappelant que pour sa part il avait "expérimenté la police de proximité dans 62 circonscriptions, y compris dans la région parisienne". Il a estimé qu'"au-delà des mots", le projet de la ministre de l'Intérieur "ressemble beaucoup" au sien soulignant que la police de proximité telle qu'il l'avait conçue "avait pour but de mettre davantage les policiers au contact de la population". Cette police avait "un rôle pas seulement de prévention comme Nicolas Sarkozy a voulu le faire dire à un certain moment", a souligné le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Elle avait "aussi un rôle de répression, mais simplement il était important que les policiers connaissent les gens auxquels ils avaient affaire et que ceux-ci se sentent dissuadés" d'agir. "Cela créait un autre rapport que celui que l'on voit dans le film de (Mathieu) Kassovitz, 'La Haine'" où l'on voit s'affronter "les beurs et les keufs", a-t-il dit. Agenda et médiasIl réagissait à l'annonce du plan de sécurité pour la Seine-Saint-Denis présentée par le Ministre de l'Intérieur, Mme Alliot-Marie.Etienne Butzbach, actuel maire de Belfort, se présentera aux prochaines élections municipales les 9 et 16 mars 2008.Agenda et médiasPoursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 janvier 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28 rue Saint Dominique - 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Les invités :
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, mardi 8 janvier 2008.
M. Sarkozy, dans sa conférence de presse, m’est apparu très défensif, invoquant la « longue durée » pour juger d’une « politique de civilisation », concept assez flou qu’il a emprunté au sociologue Edgar Morin, contre le gré de celui-ci d’ailleurs.
En réalité, M. Sarkozy est coincé entre son volontarisme affiché et les contraintes qu’il a acceptées notamment en signant le traité de Lisbonne. Il prône une Europe agissante mais il a accepté dès le départ qu’elle soit ficelée dans les bandelettes d’une politique monétaire, budgétaire, commerciale, industrielle, marquée au coin de l’orthodoxie libérale et de la pensée unique. Il y a un moyen de revaloriser le Parlement et de restaurer le débat public, c’est pour les parlementaires de refuser la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne. Les actes du colloque du 17 octobre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica
M. Trichet a été désigné comme « l’homme de l’année » par le Financial Times. Dis-moi qui t’a fait roi, je te dirai qui tu es.
Mieux, M. Trichet a une seconde raison de se réjouir : il vient de recevoir, dans Le Monde date du 3 janvier, le soutien du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet. Dans un long plaidoyer intitulé « Pour une diplomatie de l’euro », M. Jouyet souligne que « l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets négatifs » et qu’« il ne faut pas surestimer la capacité des Banques Centrales à infléchir efficacement et durablement les tendances structurelles sur les marchés des changes ». « L’Europe, ajoute M. Jouyet, a fait le choix de la stabilité des prix et du refus des facilités des stratégies de monnaie faible ». Apparemment ce n’est pas l’avis de M. Bernanke, directeur du Federal Reserve Board américain, qui a fait sienne la théorie de l’insouciance bienveillante (« benign neglect ») quant au cours du dollar. Et ce ne semblait pas être non plus l’avis de M. Sarkozy, contempteur de « l’euro cher », pendant sa campagne électorale. Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement ! |
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