Jean-Pierre Chevènement a salué lundi l'annonce par Michèle Alliot-Marie de la création d'"une police proche des gens" en Seine-Saint-Denis tout en rappelant que c'est lui qui avait créé la police de proximité "il y a huit ans", lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
"Je salue" cette annonce "à condition que vous vouliez bien saluer aussi l'initiative que j'avais prise il y a huit ans et qui allait dans le bon sens", a déclaré M. Chevènement sur RTL.
Il a aussi invité le gouvernement à "dépasser le cadre de la Seine-Saint-Denis" rappelant que pour sa part il avait "expérimenté la police de proximité dans 62 circonscriptions, y compris dans la région parisienne".
Il a estimé qu'"au-delà des mots", le projet de la ministre de l'Intérieur "ressemble beaucoup" au sien soulignant que la police de proximité telle qu'il l'avait conçue "avait pour but de mettre davantage les policiers au contact de la population".
Cette police avait "un rôle pas seulement de prévention comme Nicolas Sarkozy a voulu le faire dire à un certain moment", a souligné le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Elle avait "aussi un rôle de répression, mais simplement il était important que les policiers connaissent les gens auxquels ils avaient affaire et que ceux-ci se sentent dissuadés" d'agir.
"Cela créait un autre rapport que celui que l'on voit dans le film de (Mathieu) Kassovitz, 'La Haine'" où l'on voit s'affronter "les beurs et les keufs", a-t-il dit.
"Je salue" cette annonce "à condition que vous vouliez bien saluer aussi l'initiative que j'avais prise il y a huit ans et qui allait dans le bon sens", a déclaré M. Chevènement sur RTL.
Il a aussi invité le gouvernement à "dépasser le cadre de la Seine-Saint-Denis" rappelant que pour sa part il avait "expérimenté la police de proximité dans 62 circonscriptions, y compris dans la région parisienne".
Il a estimé qu'"au-delà des mots", le projet de la ministre de l'Intérieur "ressemble beaucoup" au sien soulignant que la police de proximité telle qu'il l'avait conçue "avait pour but de mettre davantage les policiers au contact de la population".
Cette police avait "un rôle pas seulement de prévention comme Nicolas Sarkozy a voulu le faire dire à un certain moment", a souligné le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Elle avait "aussi un rôle de répression, mais simplement il était important que les policiers connaissent les gens auxquels ils avaient affaire et que ceux-ci se sentent dissuadés" d'agir.
"Cela créait un autre rapport que celui que l'on voit dans le film de (Mathieu) Kassovitz, 'La Haine'" où l'on voit s'affronter "les beurs et les keufs", a-t-il dit.