Les actes du colloque du 8 septembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Rédigé par Chevenement.fr le 25 Novembre 2008 à 16:16
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Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 24 novembre 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Avec la participation de :
Dépêche AFP, dimanche 23 novembre 2008, 20h21.
Jean-Pierre Chevènement a estimé dimanche que le PS devrait "organiser un nouveau vote" pour départager Martine Aubry et Ségolène Royal, mais devrait surtout "remettre du contenu politique" dans son projet.
"Cela se joue vraiment à quelques voix. Cela n’a pas beaucoup de sens de décider que l’une ou l’autre l’a vraiment emporté. (...) Les dirigeants socialistes seraient bien inspirés d’organiser un nouveau vote," a jugé le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au "Forum" de Radio-J. "Il faudrait surtout remettre du contenu politique", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort, "faire en sorte qu’une nouvelle élection intervienne sur la base de deux textes où chacune des protagonistes préciserait ce que sont son projet, son programme, ses objectifs". "Ce qui me frappe c’est l’absence totale de débat d’idées au congrès de Reims", a estimé l'ancien ministre qui a quitté le PS en 1993. M. Chevènement, qui avait soutenu Mme Royal à la présidentielle de 2007, a jugé qu'il fallait "que le Parti socialiste s’ouvre, qu’il accepte l’idée d’un grand parti et peut-être provisoirement d’une fédération ou d’une confédération avec la responsabilité d’organiser ces vastes primaires présidentielles où tous les sympathisants de la gauche (...) pourront venir s’exprimer". Dépêche Associated Press, dimanche 23 novembre 2008, 11h20.
"Les dirigeants socialistes seraient sans doute bien inspirés d'organiser un nouveau vote", a affirmé dimanche Jean-Pierre Chevènement, ancien membre du PS.
"Ca se joue à quelques voix et ça n'a pas vraiment beaucoup de sens (...) de décider que l'une ou l'autre l'a vraiment emporté", a constaté le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) sur Radio-J. Ce vote devrait s'organiser "sur la base de deux textes qui préciseraient ce que sont les projets, les programmes des deux protagonistes", a souhaité le sénateur du Territoire de Belfort, afin que le PS se prononce sur "les choix politiques" respectivement défendus par Ségolène Royal et Martine Aubry. Interrogé sur les contestations émises sur le vote de vendredi, Jean-Pierre Chevènement a écarté les termes de tricheries ou de bourrages d'urnes. "Il y a des sections qui sont entièrement composées de supporters de l'élu local du coin (et qui) votent comme leur maire", a-t-il décrit. "Ca n'est pas choquant en soi". Il est en particulier interrogé par Frédéric Haziza (LCP et Radio J) et Eric Mandonnet (L'Express).
L'émission peut être écoutée sur Radio J (94.8 FM à Paris) ou sur son site Internet.
Elle est podcastée sur ce blog ci-dessous en deux parties de vingt minutes chacune.
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La République contre les bien-pensants, Guy Peellaert, 2000, carte de voeux commandée par J-P. Chevènement, alors Ministre de l'Intérieur
Avec Guy Peellaert, un artiste débordant d’imagination et de fantaisie disparaît. Sa sensibilité aura marqué l’époque avec ses « rêves du XX ème siècle ». Sa carte de vœux que nous avions élaborée ensemble, allégorie décoiffante de l’histoire de la France, nous avait rapprochés. Je veux dire à l’homme chaleureux qu’il était combien il nous manque.
Dépêche AFP, dimanche 16 novembre 2008, 20h45.
Jean-Pierre Chevènement (MRC) a proposé dimanche la création "d'un grand parti de toute la gauche et l'organisation en 2011 de primaires ouvertes à tous les militants et sympathisants pour désigner le candidat de la gauche à la prochaine présidentielle".
Dans un communiqué, le sénateur du Territoire de Belfort a estimé à propos du PS, dont il anima jadis l'aile gauche avec le CERES, que "plus que jamais, ce parti apparaît en bout de course". "Seul un électrochoc pourrait remettre la gauche à la hauteur des événements", a-t-il ajouté, affirmant que le "congrès de Reims s'est terminé sans que le Parti socialiste se soit saisi des enjeux de la crise pour le monde du travail et pour la France". La seule motion qui trouve grâce à ses yeux est celle de Benoît Hamon, les autres, selon lui, "restant fixées sur les choix qui depuis tant d'années ont détourné du PS les couches populaires". Carnet de Jean-Pierre ChevènementD’un voyage récent aux Etats-Unis, voici les impressions que je retiens :
1. Les Etats-Unis ne pourront pas seuls rétablir leurs équilibres fondamentaux, ce qui est décisif, si on veut éviter un nouveau rebond de la crise, sans le concours du « reste du monde ».
a) Les Etats-Unis vivent très au-dessus de leurs moyens (déficit commercial supérieur à 700 Milliards de dollars, déficit budgétaire hors de contrôle, endettement des ménages égal à 133% de leurs revenus, épargne des ménages inférieure à 1 % de leurs revenus, endettement net extérieur croissant à une vitesse exponentielle, cours du dollar à la merci des politiques des pays détenteurs de « balances-dollars ». L’économie américaine draine 80 % de l’épargne mondiale. Le monde marche sur la tête ! b) Si les Etats-Unis devaient rétablir seuls leurs équilibres, cela plongerait le monde dans une récession sans précédent (le fléchissement du cours du dollar depuis dix-huit mois n’a entraîné qu’une progression modérée des exportations américaines, étant donné la désindustrialisation du pays. Quant aux importations, elles n’ont baissé tant soit peu que parce que la demande intérieure fléchissait. Il faudrait une chute de la demande beaucoup plus forte pour qu’on se rapproche d’un meilleur équilibre. c) Si les Etats-Unis relancent seuls leur économie, les fondamentaux d’ici quelques années seront encore plus dégradés. On ira de bulle en bulle et de crise en crise, toujours plus graves.
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