Jean-Pierre Chevènement a estimé dimanche que le PS devrait "organiser un nouveau vote" pour départager Martine Aubry et Ségolène Royal, mais devrait surtout "remettre du contenu politique" dans son projet.
"Cela se joue vraiment à quelques voix. Cela n’a pas beaucoup de sens de décider que l’une ou l’autre l’a vraiment emporté. (...) Les dirigeants socialistes seraient bien inspirés d’organiser un nouveau vote," a jugé le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au "Forum" de Radio-J.
"Il faudrait surtout remettre du contenu politique", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort, "faire en sorte qu’une nouvelle élection intervienne sur la base de deux textes où chacune des protagonistes préciserait ce que sont son projet, son programme, ses objectifs".
"Ce qui me frappe c’est l’absence totale de débat d’idées au congrès de Reims", a estimé l'ancien ministre qui a quitté le PS en 1993.
M. Chevènement, qui avait soutenu Mme Royal à la présidentielle de 2007, a jugé qu'il fallait "que le Parti socialiste s’ouvre, qu’il accepte l’idée d’un grand parti et peut-être provisoirement d’une fédération ou d’une confédération avec la responsabilité d’organiser ces vastes primaires présidentielles où tous les sympathisants de la gauche (...) pourront venir s’exprimer".
"Cela se joue vraiment à quelques voix. Cela n’a pas beaucoup de sens de décider que l’une ou l’autre l’a vraiment emporté. (...) Les dirigeants socialistes seraient bien inspirés d’organiser un nouveau vote," a jugé le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au "Forum" de Radio-J.
"Il faudrait surtout remettre du contenu politique", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort, "faire en sorte qu’une nouvelle élection intervienne sur la base de deux textes où chacune des protagonistes préciserait ce que sont son projet, son programme, ses objectifs".
"Ce qui me frappe c’est l’absence totale de débat d’idées au congrès de Reims", a estimé l'ancien ministre qui a quitté le PS en 1993.
M. Chevènement, qui avait soutenu Mme Royal à la présidentielle de 2007, a jugé qu'il fallait "que le Parti socialiste s’ouvre, qu’il accepte l’idée d’un grand parti et peut-être provisoirement d’une fédération ou d’une confédération avec la responsabilité d’organiser ces vastes primaires présidentielles où tous les sympathisants de la gauche (...) pourront venir s’exprimer".