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Chevènement (MRC) pour un «grand parti de toute la gauche»


Dépêche AFP, dimanche 16 novembre 2008, 20h45.


Chevènement (MRC) pour un «grand parti de toute la gauche»
Jean-Pierre Chevènement (MRC) a proposé dimanche la création "d'un grand parti de toute la gauche et l'organisation en 2011 de primaires ouvertes à tous les militants et sympathisants pour désigner le candidat de la gauche à la prochaine présidentielle".

Dans un communiqué, le sénateur du Territoire de Belfort a estimé à propos du PS, dont il anima jadis l'aile gauche avec le CERES, que "plus que jamais, ce parti apparaît en bout de course".

"Seul un électrochoc pourrait remettre la gauche à la hauteur des événements", a-t-il ajouté, affirmant que le "congrès de Reims s'est terminé sans que le Parti socialiste se soit saisi des enjeux de la crise pour le monde du travail et pour la France".

La seule motion qui trouve grâce à ses yeux est celle de Benoît Hamon, les autres, selon lui, "restant fixées sur les choix qui depuis tant d'années ont détourné du PS les couches populaires".


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 16 Novembre 2008 à 21:12 | Lu 8119 fois



1.Posté par lucien.fouga le 16/11/2008 21:52
Tout à fait il faut sortir de ce libéralime qui nous maine vers les riches plus riches, et de plus en plus de pauvres et de galères pour tous que les dirigents socialistes ne voie pas.
Merci de faire bouger les lignes

2.Posté par BA le 16/11/2008 22:16
Le 7 février 2008, à l'Assemblée Nationale, les députés votent POUR ou CONTRE le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne est un traité ultra-libéral. Le traité de Lisbonne impose le libre-échangisme mondial généralisé.

Résultat du vote :

- 121 députés du Parti Socialiste ( 121 ! ) votent POUR le traité de Lisbonne.

- Seulement 25 députés du Parti Socialiste votent CONTRE le traité de Lisbonne. Voici le nom de ces 25 députés socialistes qui ont sauvé l'honneur :

MM. Thierry Carcenac, Marc Dolez, Jean-Pierre Dufau, Jean-Paul Dupré, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Albert Facon, Michel Françaix, Joël Giraud, Christian Hutin, Serge Janquin, Jean-Pierre Kucheida, Patrick Lebreton, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, MM. Gilbert Mathon, Jean Michel, Germinal Peiro, Jean-Claude Perez, Mmes Marie-Line Reynaud, Christiane Taubira, MM. Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier et Alain Vidalies.

3.Posté par Xavier DUMOULIN le 16/11/2008 22:29
Gauche du PS : La tentation de la “molletude”, par Xavier Dumoulin

Vous connaissez le principe du “molletisme”, cette posture verbale radicalement de gauche qui accompagnait les pires trahisons de l'idéal socialiste de ce chef incontesté de la SFIO d'après-guerre ; Guy Mollet, l'exécuteur de Léon Blum. Devenu secrétaire général de la SFIO, ministre puis président du conseil, celui-là même qui conduisit “la politique de pacification en Algérie” avec les moyens que l'on sait, régnait sans partage sur son parti de 1946 à 1969 jusqu'à son éviction salutaire et définitive par François Mitterrand au congrès d'Epinay de 1971 en dépit du score de sa motion. Guy Alcide Mollet, cet expert en discours néo-guesdistes, qui sut même accueillir le CERES dans la vieille SFIO ( le CERES sans lequel le nouveau Parti socialiste n'aurait pas vu le jour à Epinay) et polariser le courant de Jean Poperen ( allié à Mollet en 1971) -, disait du futur premier secrétaire - chantre de la rupture avec le capitalisme et de l'Union de la Gauche à Epinay-sur-Seine - sur le ton de la confidence et avec la plus grande défiance, qu'il “parlait bien socialiste”. Fallait-il voir un compliment dans la dénonciation de cette tare congénitale du socialisme guesdiste qui masque la mollesse d'une politique social-démocrate derrière la pureté du discours ?

Aujourd'hui, le soixante quinzième congrès des socialistes, est l'enjeu de tous les appétits de pouvoir pour les protagonistes en lice qui, à l'exception de Benoît Hamon, dont on connait la trajectoire complexe du rocardisme à la gauche du parti, n'ont pas vraiment d'alternative à proposer à la crise mondiale du capitalisme financier transnational qui frappe durement notre peuple. C'est dire que mises à part, peut être, l'intelligence et la sincérité d'un Vincent Peillon - ce théoricien du socialisme républicain qui fonda le NPS aux côtés d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon avant d'avoir le soutien d'Henri Emmanuelli avec qui il fit la synthèse du Mans dans le dos d'une partie de ses amis parmi lesquels figurait Montebourg -, et dont l'image souffre néanmoins à gauche de ses propositions d'ouverture au MODEM après son retournement sur l'Europe, on ne trouve chez les signataires des trois motions en tête aucune personnalité susceptible d'incarner une autre politique socialiste.

Dans ce contexte, il est bien difficile à la motion de gauche de se faire entendre dans une hypothétique synthèse. D'où le risque de dérapage si Benoît Hamon, instrumentalisé par les adversaires invétérés de Ségolène Royal, devait renoncer à son message pour se fondre dans une mouvance social-libérale dominée par le maire de Paris avec l'adoption d'une pâle motion de synthèse chèvre-chou ouvrant la voie à tous les renoncements.

C'est qu'il faut bien du courage et de la “bravitude” à nos amis de la gauche socialiste pour “tenir bon” sans sombrer dans les effets de manche du congrès. Tel qui jadis à Metz, en 1979, pour mieux dénonçer l'imposture d'un Michel Rocard, actuel supporter de Delanoë, expliquait que la ligne de démarcation entre le plan et le marché c'était le socialisme, n'y va pas de main morte aujourd'hui pour tenter d'agréger toutes les forces hostiles à Ségolène Royal. En affirmant qu'il y aurait deux lignes, deux conceptions du parti, deux visions de la société, deux projets politiques antagonistes, l'ancien premier ministre, incarnation du social-libéralisme avant sa posture de 2005, voudrait gommer par la magie du verbe des différences irréductibles entre ses amis, ceux de la motion C et le social-libéralisme affiché sans complexe d'un Bertrand Delanoë. Aux socialistes d'apprécier cet embrouillamini qui ne fait qu'entretenir l'illusion d'un ralliement sans trahison ! Dans cette éventualité, une telle attitude serait pourtant une véritable pantalonnade pour les amis de Benoît Hamon et l'on aurait raison de moquer à jamais, dans les annales du socialisme français, indiféremment les deux camps ; la bravitude contre la molletude !


4.Posté par Robert M O R L O T le 17/11/2008 09:29
La création d'un grand parti de la gauche ? En retricotant le tissu associatif, celui des collectifs, celui de la gauche plus extrême ? Que vient de déclarer François Hollande dans sa péroraison de Reims : que la gauche, c'était le Parti Socialiste ! En d'autres termes, hors du Parti Socialiste, point de salut... Les moins jeunes en avaient la larme à l'oeil, les sociaux-démocrates redressaient leur nuque grasse d'argent public.

Le chantier esr redoutable, si J.P.C. veut se lancer à l'assaut de ce qui fut une citadelle, même en phase de démantèlement. Elle est encore capable de le bouter hors du trajet qu'il veut se tracer. Mais encore faudrait-il que tous les militants et sympathisants de France et de Navarre sachent lequel sans tarder.

Nous sommes l'arme au pied, nous attendons de J.P.C. notre feuille de route...

R. M.


5.Posté par declosmenil le 17/11/2008 10:56
Que penser du positionnement de Jean Luc Mélenchon. Faut-il l'ignorer ou lui tendre la main ? La création d'un grand parti de la gauche ne passe-t-elle pas par le préalable du rassemblement de tous ceux qui refusent le social libéralisme afin de véritablement peser sur les orientations du grand parti de gauche auquel nous rêvons ?

6.Posté par Claire Strime le 17/11/2008 14:50
Il faut espérer que le programme du PG de Mélenchon-Dolez sera autre chose qu'une improbable synthèse entre le programme du MRC et celui des Alternatifs. Je sais bien que c'est impossible mais je sais aussi qu'hélas, impossible n'est pas français.

1 premier signe encourageant: Besancenot a refusé la main tendue par JLM, or quand on connaît la chevenementophobie de Besancenot et de la gauche libertaire...

7.Posté par citoyenLambda le 17/11/2008 19:07

J'espère que JPC et le MRC rejoindront le "Parti de Gauche" ou du moins l'alliance qu'il propose. La France à désespérément besoin d'une "gauche républicaine" authentique, soudée et farouche gardienne de nos valeurs (Laïcité, liberté, égalité et fraternité) si menacée en ce début de XXième siècle créationniste, évangélistes et j'en passe.

Il n'y aura pas d'avenir si la gauche s''émiette sans cesse. le PS semble partit pour finir au centre gauche, voir au centre improbable sachant que Bayrou fera mieux à ce jeu en ratissant plus large (centre droit + électeurs apolitiques + centre gauche déja passé au Modem en 2007 et ils sont nombreux de quoi constituer une force d'attraction légitime et équilibrée en 2012). Il nous faut une vraie Gauche svp.

L'alliance Mélanchon/chevenement serait un vrai bonheur pour moi et je ne suis certainement pas le seul à le penser.
Manquerait plus que Hamon et quelques autres et une vraie force de Gauche pourrait se lever dans le morne paysage politique d'aujourd'hui. Allez Mr Chevenement c'est ma lettre au père Noël, l'entendra t'il :)

8.Posté par BA le 18/11/2008 10:47
Les industriels européens sont très inquiets par l'ampleur prise par la crise économique. Réuni mardi 18 novembre, à Istanbul, l'European Round Table, un forum qui rassemble 47 des plus grandes entreprises du Vieux Continent, a publié un communiqué alarmiste appelant les gouvernements à des « mesures urgentes ». Ses membres constatent qu'ils n'ont « jamais assisté à une détérioration économique aussi rapide que ces dernières semaines » dans la plupart de leurs industries. Et réclament « des mesures supplémentaires pour stimuler la demande ».

Jugeant la situation « extrêmement dangereuse », les présidents de Nokia, de Saint-Gobain, de Siemens, d'Air Liquide ou de Nestlé, sont convaincus que la dégradation économique va s'aggraver tout au long de 2009. « Nos entreprises emploient presque 5 millions de salariés. Les conséquences sociales de la crise qui menace iront en s'accroissant », a notamment souligné Jorma Ollila, le président de Nokia et de l'European Round Table. Au-delà de la stratégie adoptée durant le week-end par les dirigeants du G20 à Washington, dont ils se disent satisfaits, ils réclament un plan d'urgence pour « stimuler la demande intérieure » en Europe, par le biais de politiques budgétaires adaptées et d'un accès plus facile au crédit. Le tout sans céder aux sirènes du protectionnisme.

http://www.lesechos.fr/info/inter/4798437-face-a-la-crise-les-industriels-europeens-reclament-une-relance-budgetaire-d-urgence.htm

Quand ils gagnent de l’argent, les dirigeants des multinationales sont des partisans du libéralisme économique. Quand ils gagnent de l’argent, les dirigeants des multinationales critiquent l’Etat. Quand ils gagnent de l’argent, les dirigeants des multinationales demandent des baisses d’impôts.

En revanche, quand ils perdent de l’argent, les dirigeants des multinationales appellent à l’aide l’Etat. Quand ils perdent de l’argent, les dirigeants des multinationales viennent mendier un plan d’urgence financé par les contribuables.

Bande de tartuffes !

Bande d’hypocrites !

9.Posté par BA le 18/11/2008 17:39
Alliance Mélenchon / PCF aux élections européennes.

Source : AFP.

18/11/2008 | Mise à jour : 16:58 |

La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet et le sénateur Jean-Luc Mélenchon, qui vient de quitter avec fracas le PS pour former un nouveau parti, ont annoncé aujourd'hui vouloir constituer un « front commun » aux élections européennes de 2009.

« C'est la première nouvelle souriante de la semaine et peut-être même de la quinzaine pour les gens de gauche, qui, depuis le week-end dernier, avaient un peu le moral dans les chaussettes », a déclaré M. Mélenchon lors d'une conférence de presse à l'Assemblée Nationale aux côtés de Mme Buffet et de plusieurs élus.

La formation de M. Mélenchon, le Parti de Gauche, a commencé à discuter avec le PCF à la constitution de listes communes afin de monter un « front commun contre l'Europe du Traité de Lisbonne », a ajouté le sénateur.

« Nous voulons créer de l'espoir pour ceux qui voient que la gauche est en crise et qui veulent s'en sortir », a déclaré pour sa part Marie-George Buffet. « Nous commençons le travail, et peut-être d'autres voudront-ils se joindre à cette belle aventure ».

Jean-Luc Mélenchon a affirmé vouloir également discuter avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, et avec les Alternatifs (altermondialistes).

10.Posté par ARNARDI Roger le 21/11/2008 10:01
Je pense que la plupart des amis de JLM et de JPC sont , comme moi, de la même veine patriotique, républicaine et laïque.
Pour que nous puissions aller ensemble au charbon, dans ce même filon qui serpente entre deux couches de natures peu différentes: le social- libéralisme et la sociale - trahison, et remonter le combustible qui apportera quelque chaleur, rendra le goût et la joie de vivre à nos compatriotes, il conviendrait que nos deux compères et amis conjuguent leurs efforts pour piocher dans le même sens .
Que cette modeste métaphore puisse éclairer la voie de la gauche républicaine et laïque afin qu'elle parle d'une seule voix. Il y a urgence, le péril est dans la demeure, les démolisseurs de la République et de la Nation sont aux commandes et à l'ouvrage.
Roger ARNARDI

11.Posté par Claire Strime le 21/11/2008 13:46
C'est vrai que les circonstances sont exceptionnelles et appellent donc des individus exceptionnels.
Et puis que celui qui n'a jamais été ministre des gouvernements Jospin (qui il est vrai ont laissé la gauche en mauvais état) jette la première pierre à l'autre.

12.Posté par LL le 21/11/2008 18:21
Les discussions entre JLM et JPC s'annoncent intéressantes...
J'espère qu'un minimum de convergences seront trouvés afin d'unir un tant soit peu les forces de gauche républicaines pour contrer le social-libéralisme en marche.

13.Posté par Atallon le 22/11/2008 13:31
Cher Mr Chevènement ,
Deux années durant , je fus "encarté" au Mouvement des citoyens enthousiasmé par quelques probabilités de gains présidentiels .
Plus intuitif et observateur qu'encycplopédique , il m'apparaissait que vous fussiez homme d'ordre , de raison et de compromis .
Votre charisme , votre érudition , vos lettres , votre présence ne laisseront jamais indifférents et vous serez espéré et aimé longtemps encore .
La sociologie Française pourtant glisse au centre gauche (ou droit) peu importe , un homme politique avisé et inspiré doit impérativement en tenir compte , peut-on faire le bonheur du peuple contre ses profondes aspirations ??
Tous les indicateurs revèlent l'ennui que la gauche dogmatique suscite , et vous n'en tiendriez donc jamais raisons ??
Votre campagne présidentielle pour qui pouvait sérieusement observer fut une tentative de rassemblement au centre droit , mais un centre droit Gaullien , enthousiasmant , cessons donc de se convaincre de la nécessité surannée de promouvoir "la Gauche" , une alliance avec Ségolène (que vous avez soutenu) serait une belle et noble inspiration .
Et vous seriez en phase avec le peuple , fatigué d'idéologie et plus impatient de voir enfin se constituer un destin fort pour la France .
Mais vous savez !!

Avec tout mon respect et toute mon admiration ...

14.Posté par BA le 23/11/2008 07:46
Jean-Pierre Chevènement et le MRC ont déjà été trahi une fois par Ségolène Royal. Je rappelle que Ségolène Royal s'était engagée à organiser un référendum pendant la campagne électorale. Puis, après l'élection présidentielle, trahison : Ségolène Royal a déclaré vouloir ratifier le traité de Lisbonne par le parlement !

Sur son site Désirs d'Avenir, Ségolène Royal a expliqué aux internautes :

" Vous m'interrogez sur le référendum et me demandez pourquoi je ne réclame plus un référendum. Pendant la campagne présidentielle, je me suis engagée en effet à consulter les Français. Ma prise de position actuelle qui consiste à dire oui à une ratification parlementaire du mini-traité peut paraître contradictoire. Elle s'explique par le fait que ce texte étant vraiment minimum, c'est une sorte de règlement intérieur qui permet de fonctionner notamment en prévoyant des décisions à la majorité (je vous invite à vous reporter à l'interview que j'ai donnée dans Libération), cela ne mérite pas un référendum. "

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actualites&actu=1965

Jean-Pierre Chevènement et le MRC ont ensuite publié une réponse à Ségolène Royal : ils regrettaient que son prénom soit Ségolène, ils auraient préféré que son prénom soit CONSTANCE !

Conclusion : Jean-Pierre Chevènement et le MRC devraient reconnaître qu'ils se sont fait cocufier. Comme un cocu digne, ils devraient rompre le mariage MRC - PS. Puis ils devraient discuter à de nouvelles alliances avec les autres Républicains NONistes.

15.Posté par patfab le 23/11/2008 21:53
A quand une initiative pour rassembler avec adhésion directe les "orphelins" du PC,PS dans la future fédération de la Gauche?

16.Posté par furaxauboulot le 27/11/2008 17:11
Dans une stratégie"à gauche toute" , on oublie qu'au delà d'un socle minimal d'idées communes entre les tenants de cette thèse , il y a les enjeux électoraux et en l'occurence une moitié du PS qui est prête à faire alliance avec le MoDem. Un positionnement trop à gauche ouvrirait un boulevard à François Bayrou ( centre-droit+centre-gauche).Le point d'équilibre tend à gauche vers une position plus centrale sur l'échiquier. Reste le système bi-polaire de la Vème nécessitant des alliances dans chaque bloc. Il faut toutefois passer le 1er tour et on sait que ce n'est pas donné d'avance. C'est là que se trouve la difficulté.

17.Posté par furaxauboulot le 27/11/2008 21:05
Il ne faut pas être naïf , NDA drague les Chevènementistes et ferait bien du Chevènement sans Chevènement avec donc une aile gauche Bon nombre d'entre nous , fervents Gaullistes , lui resteront fidèles .Une mise au point franche et directe dans un sens ou dans un autre serait de nature à éviter les malentendus , voire à contrecarrer toute captation du message politique qui est le notre. Je le dis d'autant volontiers que j'ai une réelle sympathie pour NDA.

18.Posté par Claire Strime le 28/11/2008 09:13
La droite!, la gauche!...

1.Le PS, en adoptant sa nouvelle déclaration de principes néolibérale et eurobéate (ils ont réussi l'exploit-à moitié involontaire-de le faire 2 mois avant le rebondissement qui a transformé la crise des subprimes en mégacrise systémique!!!) a fermé la possibilité de politique "à gauche toute". Ce dont ont pris acte JLM, Dolez, Généreux, Pupunat.

2. Il y aura à un moment rapproché volonté de se débarrasser électoralement de Sarkozy (ce qu'a compris Bayrou). La bipolarité de 2012 n'est plus exactement celle de 1965 ou 1974.

3.Décomposition idéologique à gauche, y compris le PCF, m'a-t-il été rappelé ici (ce que j'aurais du mal à rejeter). Mais encore faut-il pmréciser qu'historiquement le PCF a défendu la Nation des jacobins de 1793 et de la Commune, que sa "mutation" a produit 1 désastre électoral et que l'essentiel de son électorat ou ancien électorat n'a pas suivi Hue et MGB aux présidentielles (aux législatives et cantonales c'est 1 peu différent). C'est uniquement sur le terrain de la Nation, de la République, de la laïcité qu'à gauche il est possible de faire concurrence à Besancenot-Bové.
Il serait impardonnable d'abandonner ce combat et ce terrain.

19.Posté par furaxauboulot le 28/11/2008 18:45
Bipolarité toujours identique Claire Strime , on remplace Lecanuet par Bayrou. La comparaison s'arrête là. En 2012 , qui dit que Bayrou ne sera pas devant la candidate du PS ? C'est bien parti pour. Reste plus proche de nous les Européennes de 2009. Que fait-on après le bénédiction de Lisbonne par le PS ? Réitérer 2005 , c'est prendre ses distances avec le PS mais cela ne semble pas dans les perspectives de JPC qui croit toujours à un sursaut de ce parti.La lisibilité de son message manque mais ces choses là ne sont annoncées qu'au dernier moment , effet médiatique oblige.

20.Posté par Franc-tireur le 28/11/2008 19:16
François Autain, sénateur apparenté MRC, vient de rejoindre le Parti de Gauche, ainsi que le député Jacques Dessalangre (aincien député MDC de l'Aisne).

Je crois bien que le PdG est en tran de canibaliser les derniers restes du MRC... c'est dommage, mais ce n'est pas surprenant.

Que compte faire le MRC ? Il serait peut être temps d'ouvrer des discussions avec Dollez et Mélenchon ? Une unité d'action ne serait-elle pas souhaitable ?

Certes, la stratégie et la ligne de ce parti est encore quasi-inexistante, mais ne serait-ce justement pas l'occasion de nous (le MRC) de s'y investir ?

Je pense que de nombreux militants et sympathisants aimeraient une prise de position du MRC et de JPC sur cette question...

21.Posté par LENORMAND le 28/11/2008 22:10
Il y'a l'UMP, le PS, le MODEM .... et l'extreme gauche, les alter_modialisme... Tous ces partis s'opposent à l'indépendance nationale ! Que reste-t-il pour une alliance pour les elections européennes ? Mélanchon peut-être mais surtout D.L.R. .....parti gaulliste de centre droit certes, mais qui défend la laicité, l'importance de la fonction publique, le role de l'état et une idée de la france proche de celle du MRC dans une europe des nations.
Alors courage il est encore temps..N 'y'a-t-il pas déja eu une
réunion commune contre le traité de Lisbonne. Une entente JPC-NDA donnerait beaucoup d'espoirs à des millions de gens.
Cordialement

22.Posté par furaxauboulot le 29/11/2008 10:15
Je ne comprends pas pourquoi DLR est considéré comme de centre-droit. Selon quels critères ?

23.Posté par LENORMAND le 29/11/2008 11:13
@furaxauboulot
Vous avez raison je retire centre droit... Il est difficile de positionner sur l echiquier politique un parti qui fait référence a la pensée gaulliste! Et puis a notre époque il y'a d'autres clivages que la gauche la droite.. il y'a les pros constitution europenne et les autres, les libéraux el les autres, ceux qui croient a la souveraineté nationale et... etc....
Evidemment MRC est toujours lui a gauche!

24.Posté par furaxauboulot le 29/11/2008 12:35
LENORMAND
Vous avez totalement raison en ce qui concerne le Gaullisme mais probablement également pour le MRC. A ce titre , le MRC est donc clairement à gauche. Pour autant , qu'est-ce que la gauche aujourd'hui ?

Bon nombre de personnes qui ne sont pas à gauche critiquent vertement le capitalisme. L'intervention de l'Etat dans le régulation économique n'est plus l'apanage de la gauche ( et ce n'est pas la période gaulienne qui me contredira ) , la sensibilité sociale ne l'est plus non plus ( la lutte des classes était le point de divergence par le passé ) , l'indépendance nationale et la fibre patriotique ? Plutôt à droite à l'exception notable de JPC. Le message universaliste et humaniste ? Il est par essence républicain et ne se retrouve donc pas exclusivement à gauche. Je ne meconsidère surtout pas comme un homme de droite mais je ne me retrouve pas non plus dans la gauche. Qu'est ce qui distingue désormais ces deux pôles ? Pour moi plus rien. La césure est ailleurs. Une redéfinition s'impose. Debray avait pondu un excellent article en 89 sur la distinction Démocrates / républicains. C'est là qu'il faut désormais établir la ligne de partage.
Républicains : MRC , DLR , une partie de l'UMP , une partie des radicaux , une partie des communistes
Démocrates : PS , MoDem , UMP.
On ajoutera les inclassables : NPA , FN , Alters , etc

25.Posté par JR le 30/11/2008 00:21
j'ai longtemps suivi JPC et voté pour lui. Ses positions sur l'Europe, les services publics, les privatisations (EDF...etc) étaient tout à fait les miennes. Je souhaitais que son mouvement, le MRC, devienne plus audible. Aujourd'hui je souhaite qu'il se rapproche du parti de Gauche de Dolez et Mélenchon. Jean-Pierre a toujours énormément de choses à dire sur la gestion de notre pays. Il est dans la vérité et son message passe très bien sur les médias. Le PG aura besoin de toutes les bonnes volontés pour faire face aux diktas de la presse et des médias en général, dirigés par les copains de Sarko. Nous voulons gagner, d'abord en 2009 pour les Européennes(le non au TCE et au traité de Lisbonne) en aussi en 2012 aux présidentielles où nous ne voulons plus d'un naboléon psychotique pour diriger la France.

26.Posté par furaxauboulot le 30/11/2008 09:19
Mais pourquoi donc n'ont-ils pas rejoints le MRC ? Je pense surtout à Dollez qui entretient de bonnes relations avec JPC qu'il a rencontré en 2005 à Lille pour une réunion commune.

27.Posté par Claire Strime le 30/11/2008 15:51
J'étais hier à St Ouen au meeting du PG avec Mélenchon, Dolez, Lafontaine...
J'ai particulièrement apprécié l'intervention d'1 jeune conseillère municipale du 93, Hayat ?, membre du nouveau PG: 100% anticommunautariste ce qui est rare voire l'exception à gauche!

Rapprochement (voir le sens exact de ce mot dans le Larousse ou le Robert ou le dictionnaire de l'académie), alliance, fusion, rejoindre?
Beaucoup de monde à la base et au delà aurait du mal à comprendre qu'il y ait une concurrence à la Pepsi-Coca parmi les partisans de gauche du rejet du traité de Lisbonne, de la République, de la laïcité, d'une défense hors de l'OTAN (Lafontaine était très bien sur ce dernier point).

28.Posté par furaxauboulot le 04/12/2008 22:55
Il y a un seul homme politique qui soit constant dans ses positions depuis au moins la mi-80 et dispose du charisme et de la compétence pour concrétiser notre message ; il s'appelle JPC. Quant aux Mélenchon et consorts , on finit par se demander si ce ne sont pas des leurres du PS qui monnayeront leur soutien au PS au moment crucial. Désolé mais JPC et les autres ne boxent pas dans la même catégorie. C'est un peu cru mais on comprendra le message. Que Mélenchon s'allie avec le NPA et on y verra plus clair. Cela vaut également pour Hamon ( qui a lui l'excuse de la jeunesse ). Il est dommage que certains Chevènementistes se laissent abuser par ces gens-là. De ce point de vue , en termes de personnalité , je préfère 100 fois mieux NDA , certes"gendre idéal" mais quand même un peu plus crédible et présentable que les extrèmistes sectaires du style Mélenchon. Je sais que je ne vais pas plaire à tout le monde en disant celà mais on ne gagne pas les élections avec des épouvantails à moineaux.
On a l'original , c'est-à-die JPC ; je ne l'échange pas contre de trés pales copies qui ne lui arrivent pas à la cheville..
Comme probablement bon nombre d'entre vous , je me dis parfois a posteriori: "tu n'y est pas allé un peu fort hier " ? De temps en temps , il est bon d'y aller "franco" et de ne pas se contenter de circonvolutions. Après tout , ce site n'est pas "le dernier salon où l'on cause" mais un lieu de confrontation des points de vue et c'est bien ainsi.

29.Posté par DETRAZ georges le 06/12/2008 05:51
ex militant du MDCet du MRC MARS GR j'ai adheré au parti de gauche de Marc DOLEZ et JLM sans hésitation pour combattre ce gouvernement de droite le pire que la France n' ait connu tendance Vichy....je ne comprends pas l' attente
du MRC et JPC ....probleme d' egos ,de personnes comme dans le PS qui est un parti social libéral ( vote a versailles avec les députés PS qui ont permis à sarkosy de nous refourgué le traité de lisbonne....le temps presse ..les acquis sociaux que nos parents ont gagné durement foutent le campp les uns après les autres...pour leur mémoire nous n'avons pas le droit d 'HESITER!!!!!!!!

30.Posté par Claire Strime le 08/12/2008 10:14
@28furax:

"4.A.22. (p.115), "Mencius dit "Il est des louanges intempestives; il est des blâmes qui exigeraient la perfection.""

(Mencius, trad. A.Lévy, Ed. YOU-FENG Libraire Editeur, 45 r.Monsieur-le-prince, 75006, 66 r Baudricourt 75013).

31.Posté par Joël MEKHANTAR le 03/01/2009 21:22
Le 16 novembre 2008, une dépêche AFP nous dit "Chevènement pour un grand parti de toute la gauche ", le 19 décembre 2008, une autre dépêche AFP nous indique : "Au Sénat, les radicaux et les centristes envisagent de rapprocher leurs groupes, afin de peser davantage dans une Haute Assemblée où l'UMP n'a plus la majorité à elle seule". Le sénateur Jean-Pierre Chevènement n'a rejoint aucun des deux groupes parlementaires de gauche au Sénat, ni le groupe socialiste, ni même le groupe CRC où siégeait François Autain (qui depuis est passé au PG). Il est devenu depuis vice-président du groupe RDSE à un moment où s'opère une grande recomposition au centre. Dès lors où se situe le MRC en 2009 ? Est-il toujours sur la logique d'un grand parti de toute la gauche ou bien sur celle d'une recomposition ni droite, ni gauche (ou au-delà de la droite et de la gauche) comme au Sénat ?

Ci dessous le texte de la dépêche AFP qui pose problème :
Vingt-neuf sénateurs siègent dans le groupe Union Centriste (UC), présidé par Michel Mercier, un fidèle de la majorité présidentielle, et où cohabitent Nouveau Centre, MoDem et, autour de l'ancien ministre Jean Arthuis, nostalgiques de l'UDF.
Le groupe RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen) est composé de 17 sénateurs issus, depuis les élections de septembre, majoritairement du PRG.
Il rassemble des personnalités aussi diverses que Jean-Pierre Chevènement (MRC), Michel Charasse, figure de la "Mitterrandie" ou Aymeri de Montesquiou (Parti radical, associé à l'UMP).
"Avec le président Mercier, nous avons réfléchi à ce que pourrait être un jour l'architecture d'un grand groupe basé sur la philosophie du RDSE, avec des principes fondateurs républicains, laïcs, de dialogue, sans sectarisme", a déclaré à l'AFP le chef de file des radicaux, Yvon Collin.
Car "la politique, ce n'est pas de se cantonner dans sa bulle", a-t-il souligné, observant les votes "souvent critiques" de l'UC, située à côté des radicaux dans l'hémicycle.
La majorité du groupe RDSE avait pour sa part voté en juillet le projet de réforme des institutions.
"Nous pourrions peut-être un jour constituer un groupe charnière, qui pourrait peser de tout son poids dans une assemblée qui se bipolarise un petit peu", a souligné M. Collin. "L'avenir nous dira si un tel groupe est faisable".
"Le projet en est encore à ses prémices", souligne également l'entourage de Michel Mercier. Mais "si on veut éviter le bi-partisme UMP-PS, il faut que les groupes du centre de l'échiquier, qui ont des choses en commun, se rapprochent".
Au sein des deux groupes, le projet a ses partisans, mais les sénateurs Nouveau Centre sont réticents.
"On est déjà avec le MoDem qui vote en gauche, on ne va pas en plus ajouter les radicaux!", dit l'un d'eux. "Ce n'est pas d'actualité", affirme-t-il, repoussant toute perspective de rapprochement aux sénatoriales de 2011.
La sénatrice MoDem Jacqueline Gourault fait en revanche remarquer qu'un tel projet cadre bien avec la démarche de François Bayrou, qui "a toujours eu dans l'idée de construire un rassemblement, avec un centre indépendant". "Dans nos deux groupes, on a la liberté de vote, et nos positionnements politiques ne sont pas si éloignés que ça", argumente-t-elle.
Jean Arthuis se dit "prêt à étudier" cette perspective. Atteindre la taille critique "peut être un moyen de porter plus efficacement nos idées", estime-t-il, bien qu'ayant "quelques interrogations".
"Notre engagement européen est très affirmé. C'est différent au RDSE", souligne le sénateur de Mayenne.
Au RDSE, le valoisien Aymeri de Montesquiou, vice-président du groupe, ne voit "pas de raison d'attendre" pour réaliser ce projet.
"Beaucoup de maires divers-droite et divers-gauche (NDLR: comptant parmi les "grands électeurs" des sénateurs) "ne se retrouvent ni dans l'UMP ni dans le PS", remarque-t-il. Pour lui, le projet "s'intègre bien dans l'esprit du Sénat, qui est beaucoup moins manichéen que l'Assemblée nationale".
"Je ne serai jamais centriste mais j'adhérerai à un groupe républicain. Je ne veux aller ni à l'église, ni à la synagogue, ni à la mosquée", lance M. Charasse.
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Par ailleurs, le Parti de Gauche va beaucoup rencontrer dès le début de cette année. Il rencontrera le MRC le 12 janvier 2009 à 10 heures après avoir rencontré le NPA dès le 9 janvier 2009 à 14 heures. La question des élections européennes devrait être au coeur des ces rencontres. Quelle est sur le sujet, la position du MRC à six mois de l'échéance du dimanche 7 juin 2009?

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