Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica mercredi 21 novembre 2007 à 18h aux salons de l’Hôtel Lutétia (45, boulevard Raspail – 75006 - Paris) avec une réflexion sur la géopolitique de l'Asie du Sud-Est. En voici le programme ci-dessous.
Les invités :
Rédigé par Chevenement.fr le 19 Novembre 2007 à 08:00
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Permalien
Dans ce podcast réalisé par le célèbre blogueur Nicolas Voisin (Politic'Show, Nuesblog), Jean-Pierre Chevènement explicite longuement les raisons de son opposition au traité de Lisbonne, en particulier sur les questions touchant à la politique étrangère.Intervention de Jean-Pierre Chevènement à l’Institut italien pour les études philosophiques de Naples le 10 novembre 2007
Messieurs les Présidents,
Mme et Messieurs les Recteurs et les Professeurs, Mesdames, Messieurs, Je remercie l’Institut des Etudes philosophiques de Naples et d’abord son Président-fondateur, l’Avvocato Gerardo Marotta, de m’avoir invité à m’exprimer devant ce public éminent, sur le thème du rôle de la culture dans la construction de l’Europe. On a fait dire à Jean Monnet que, si l’Europe était à refaire, il faudrait commencer par la culture. Ce mot est apocryphe. Il n’a jamais été prononcé et pour cause : la méthode de Jean Monnet était de partir de l’économie et de créer, par une méthode dite des « petits pas », une série de « faits accomplis » successifs : marché commun d’abord du charbon et de l’acier, puis généralisé, passage de l’union douanière à l’intégration économique, puis de celle-ci à l’intégration monétaire, et enfin de cette dernière à l’unité politique. On sait que les choses ne se sont pas passées ainsi. La création de la monnaie unique n’a pas débouché sur l’unité politique au sein d’une Fédération, comme Jean Monnet, Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi et Robert Schumann le souhaitaient : l’intégration économique ne crée pas un sentiment d’appartenance. L’Europe reste faite de plus d’une trentaine de nations qui n’entendent pas disparaître. Le mot attribué faussement à Jean Monnet est plus qu’un vain regret : un constat d’impuissance car il n’indique aucun mode d’emploi pour créer un sentiment commun d’appartenance, bref une identité politique. L’idée d’un « patriotisme constitutionnel » développé par Jürgen Habermas ne peut concerner que l’élite restreinte qui peut se reconnaître dans des principes généraux de droit, inévitablement très abstraits. Les peuples ne peuvent adhérer à ces principes qu’à travers la démocratie qui vit dans les nations. Or il n’y a pas de nation européenne, même s’il existe une culture européenne. L’expérience de l’Histoire enseigne seulement qu’une identité politique se crée par rapport à une autre identité, perçue comme plus ou moins menaçante. La question mérite d’être posée de savoir s’il est souhaitable de créer une telle identité européenne et dans quelle conjoncture historique elle pourrait l’être, bref quelles sont les tâches de l’Esprit européen aujourd’hui.
Mots-clés :
allemagne
citoyenneté
culture
europe
france
islam
italie
jean monnet
religions
russie
états-unis
L'effort demandé aux salariés du secteur public des transports pour aligner à quarante ans leur durée de cotisation serait mieux compris si cet effort était partagé. On ne peut que déplorer que M. Sarkozy ait commencé par faire l'inverse en multipliant les cadeaux fiscaux aux catégories les plus aisées. Le gouvernement serait bien inspiré de négocier pour faire accepter l'objectif d'une élévation du taux d'activité dans notre pays, objectif reconnu dans l'accord MRC-PS du 9 décembre 2006.
Ce qui me préoccupe dans le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès américain à Wahsington, c'est une complaisance excessive à l'égard de l'Hyperpuissance. Ce n'est pas rendre service aux Etats-Unis d'identifier les valeurs américaines et les valeurs universelles. Les Etats-Unis peuvent se tromper. Ils l'ont montré en Irak. On aurait aimé que Nicolas Sarkozy, à défaut de pointer la faute commise comme il l'avait fait au début de sa campagne en janvier 2007, rappelle qu'un véritable ami comme la France sait donner à l'occasion de bons conseils aux Etats-Unis.
Pour avoir une bonne idée de l'épaisseur du conformisme et de la bêtise qui flottent dans l'air du temps, rien n'est plus instructif que de se reporter aux «grandes signatures» qui servent la soupe à Bernard-Henri Lévy dans la publicité faite à ses dernières élucubrations.
Libération du 7 novembre 2007 (page 5, pleine page) et Le Monde du 15 novembre (page 7)
Un document à encadrer !
Agenda et médiasQuestions d'info est animée par des journalistes de LCP, France Info et l'AFP : Frédéric Haziza, Marie-Eve Malouines et Michel Sailhan.Dépêche AFP, mercredi 7 novembre 2007, 19h54.
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a déploré mercredi que le PS veuille imposer aux municipales Patrick Bloche, premier secrétaire fédéral PS de Paris, face à Georges Sarre, maire sortant MRC du XIème arrondissement, dénonçant "l'hégémonisme choquant du PS".
Interrogé lors de l'émission "Questions d'info" (LCP/France Info/AFP), M. Chevènement a affirmé: "il y a un accord écrit signé François Hollande qui prévoit que Georges Sarre conduira la liste dans le XIème arrondissement". "A partir du moment où le Parti socialiste renie ses signatures et ne respecte pas ses engagements, nous en tirerons toutes les conséquences", a prévenu l'ancien ministre. "Cela signifie qu'il y aura des listes Mouvement républicain et citoyen (MRC) qui seront présentes dans un certain nombre de villes, par exemple Belfort", a souligné M. Chevènement, qui n'est pas candidat dans cette ville dont il a été le député-maire jusqu'aux législatives de 2007. "Aucun des engagements de François Hollande n'est tenu", a-t-il affirmé, dénonçant l'"hégémonisme choquant du Parti socialiste". "Nous prendrons à témoin les Parisiens", a assuré le fondateur du MRC. Les vingt têtes de listes du PS ont été élues le 19 octobre par les militants de la capitale pour les municipales de mars prochain. Le PS présente comme tête de liste dans le XIème le député Patrick Bloche, également président du groupe au Conseil de Paris. Le MRC avait annoncé le 2 octobre que Georges Sarre, premier secrétaire du MRC, briguerait sa succession aux municipales à la mairie du XIème arrondissement, qu'il détient depuis 1995, et qu'il présenterait des candidats dans les vingt arrondissements de la capitale. |
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