Ce qui me préoccupe dans le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès américain à Wahsington, c'est une complaisance excessive à l'égard de l'Hyperpuissance. Ce n'est pas rendre service aux Etats-Unis d'identifier les valeurs américaines et les valeurs universelles. Les Etats-Unis peuvent se tromper. Ils l'ont montré en Irak. On aurait aimé que Nicolas Sarkozy, à défaut de pointer la faute commise comme il l'avait fait au début de sa campagne en janvier 2007, rappelle qu'un véritable ami comme la France sait donner à l'occasion de bons conseils aux Etats-Unis.