Les actes du colloque du 13 décembre 2010 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque de la Fondation Res Publica: Radiographie et perspectives de la crise
  • La crise de l’euro, par Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de "La trahison des économistes" (Gallimard, 2008)
  • La mondialisation en question, par Hervé Juvin, président d'Eurogroup Institute, auteur de "Le Renversement du monde - Politique de la crise" (Gallimard, 2010)

Rédigé par Chevenement.fr le 12 Février 2011 à 23:07 | Permalien | Commentaires (2)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



"C'est toujours un moment de grande émotion que de voir un peuple prendre en mains directement son destin. Et quel peuple ! Le peuple égyptien millénaire, cœur vivant du monde arabe tout entier.

"Relève ton front, mon frère !". L'appel de Nasser au peuple égyptien il y a un demi siècle, retentit dans la révolution égyptienne aujourd'hui.

Comment la France, héritière des idéaux de la Révolution de 1789, ne sympathiserait-elle pas de tout cœur avec cet élan ?

Les Français forment le vœu ardent que le peuple égyptien trouve son chemin vers la démocratie. Celle-ci est un régime de responsabilité. Pour ma part, j'ai grande confiance dans les réserves de générosité et d'humanisme qui sont dans le cœur du peuple égyptien, ami du peuple français. Celui-ci saura, j'en suis sûr, ne pas lui ménager son soutien dans la voie qu'il a choisie.
Mots-clés : égypte

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 12 Février 2011 à 15:31 | Permalien
Hier soir, le Président de la République était :
  • Court, sur les délocalisations industrielles qu’il impute aux 35 heures et à la taxe professionnelle, comme si la surévaluation de l’euro et l’ouverture à tous les vents de notre économie, y compris aux concurrences les plus déloyales, n’en étaient pas les causes principales.
  • Silencieux, sur l’abandon de la police de proximité.
  • Insuffisant, sur l’identité nationale, jamais corrélée aux valeurs de la République, sauf dans une incidence sur la laïcité.

    A force de développer un activisme brouillon qui l’amène à paraitre en « Spiderman » sur tous les fronts, il manifeste qu’il a définitivement cessé de prendre le temps de penser avant d’agir.

    Après avoir écouté « paroles, paroles aux Français », on termine épuisé, et vaguement peiné de la vanité de l’exercice du pouvoir.
Mots-clés : nicolas sarkozy

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 11 Février 2011 à 12:41 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Ruth Elkrief, mercredi 9 février 2011. Voici le podcast ci-dessous.


Jean-Pierre Chevènement était l'invité des 4 Vérités sur France 2, mercredi 9 février 2011. Il répondait aux questions de Laurent Sicard.


Agenda et médias



Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Midi Libre, mercredi 9 février 2011.


"Chevènement pense la France"
Midi Libre : Il y est beaucoup question d'Histoire, mais ce livre parle surtout d'avenir... Vous allez vous présenter en 2012 ?
Jean-Pierre Chevènement:
Il est encore tôt. Je prendrai une décision à l'automne. Ce qui compte, c'est d'avoir un vrai projet. Rien ne serait pire que de décevoir.

Vous ne craignez pas une dispersion des voix de gauche ?
En 1981, les candidatures de gauche n'ont pas empêché François Mitterrand d'être élu. Et en 2002, c'est l'absence de projet qui a fait problème, pas le nombre de candidatures.

Dans votre livre, vous parlez beaucoup de l'Europe. Vous regrettez le social-libéralisme qui l'anime ? J'évoque le processus qui a vu le néo-libéralisme se déguiser aux couleurs de l'Europe. Mais plutôt que de se demander comment nous en sommes arrivés là, il faut surtout savoir comment nous pouvons nous en sortir. Et comment la France peut y contribuer.

Pensez-vous que le « moteur » franco-allemand peut encore fonctionner ?
Quand je vois la faiblesse des réactions contre le pacte de compétitivité présenté par Monsieur Sarkozy et Madame Merkel, je me demande : est-ce vraiment ce que nous voulons ? L'Europe a besoin d'une bonne entente franco-allemande. Mais il faut que la France s'affirme face à la conception 'boutiquière' de l'Allemagne d'Angela Merkel et sa culture de la stabilité. Il faut un grand projet, de la Méditerranée à la Russie, face aux hyper-puissances que sont les Etats-Unis et la Chine.

La France a-t-elle un rôle particulier à jouer dans l'avenir des pays tels que la Tunisie ou l'Egypte ?
Nous avons beaucoup de liens avec les pays du pourtour méditerranéen. Nous devons rappeler qu'il n'y a pas de démocratie sans citoyenneté, sans esprit de responsabilité. Je suis contre le 'devoir d'ingérence', l'avenir de ces pays appartient aux peuples mais nous pouvons les aider. Si l'Europe donne des marchés à ces pays, ce sera une aide pour qu'ils aillent vers la démocratie en luttant contre la misère et le chômage.

Propos recueillis par Philippe Mouret
Source : Midi Libre.

Rédigé par Chevenement.fr le 9 Février 2011 à 08:05 | Permalien | Commentaires (0)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "Tous Azimuts", présentée par Olivier Mauraisin sur LM TV (Le Mans Télévision) le vendredi 28 janvier 2011 à l'occasion de la sortie de son livre, "La France est-elle finie ?". Voici le podcast de cette émission en trois parties.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement à La Tribune, 4 février 2011.


"Une partie de nos élites est fascinée par la discipline allemande"
L'ancien ministre de François Mitterrand aujourd'hui sénateur du Territoire de Belfort analyse les raisons qui ont conduit à la crise que traverse la zone euro, les faiblesses de la France et son rapport à l'Allemagne. Jean-Pierre Chevènement vient de publier "La France est-elle finie?" (Editions Fayard).

La Tribune: Comment analysez-vous la crise de l'Europe ?
Jean-Pierre Chevènement:
La crise actuelle est une crise de la monnaie unique telle que l'a définie le traité de Maastricht. Car la zone euro est loin d'être une zone monétaire optimale. L'aliénation de la souveraineté monétaire de pays fort différents, tant économiquement que politiquement n'a pas conduit à une convergence des économies, mais bien au creusement des divergences. L'Allemagne a mené depuis 20 ans une politique de déflation salariale, tandis que d'autres pays, comme la Grèce, laissait filer les déficits. La France s'est située dans la moyenne de la zone euro, mais le déficit de compétitivité avec l'Allemagne s'est considérablement accru d'environ 10%.

Le problème se trouve donc à l'origine ?
Le vice de conception inhérent au traité de Maastricht était l'ignorance volontaire des réalités nationales. En fait, c'est le prolongement de la vision de Jean Monnet, qui prétendait construire l'Europe comme un grand marché où la Commission européenne est l'instance de définition de l'intérêt général et a le monopole de la proposition. C'est évidemment aberrant : comment 27 commissaires pourraient définir l'intérêt général européen ? Je ne conteste pas la finalité du projet, qui est le rapprochement entre les peuples d'Europe, mais il repose sur une vision du monde strictement "économiciste".

Rédigé par Chevenement.fr le 4 Février 2011 à 08:47 | Permalien | Commentaires (1)
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