Les actes du colloque du 21 novembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque de la Fondation Res Publica : L'Asie du Sud-Est entre ses géants

Rédigé par Chevenement.fr le 29 Janvier 2008 à 16:00 | Permalien | Commentaires (0)

Il interviendra sur le thème : "40 ans au service de la gauche, de la République et de la France".


Jean-Pierre Chevènement invité d'HEC Débats mercredi 6 février à 20h30
Lieu :
Campus du Groupe HEC
1, rue de la Libération
78351 Jouy en Josas cedex
Amphi Tézenas (H307)

Vous pouvez visiter le groupe d'HEC Débats sur Facebook et voir l'événement ici.

Pour accéder au campus d'HEC, visiter la page du site de l'école ici ou le plan Google maps ci-dessous

Rédigé par Chevenement.fr le 29 Janvier 2008 à 11:50 | Permalien | Commentaires (0)

La maxi traîtrise du Traité de Lisbonne, Christian Hutin, Marianne2.fr, lundi 28 janvier.


Les raisons de refuser ce traité sont nombreuses mais je n'en citerai que quelques unes qui me paraissent fondamentales.
Lire la tribune sur le site Marianne2.fr

Rédigé par Chevenement.fr le 28 Janvier 2008 à 19:51 | Permalien | Commentaires (6)

Texte de l'intervention de Christophe Guilluy (géographe-consultant (Cabinet Maps), co-auteur avec Christophe Noyé de Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2006)) au colloque de la Fondation Res Publica du 14 janvier 2008, Territoires et classes sociales en France dans la mondialisation.


Christophe Guilluy pendant le colloque de la Fondation Res Publica
Christophe Guilluy pendant le colloque de la Fondation Res Publica
Bonsoir. Je vais essayer, en une vingtaine de minutes, de vous brosser la nouvelle géographie sociale qui structure aujourd’hui le pays. J’ai réalisé avec Christophe Noyé un atlas des nouvelles fractures sociales. Consultants l’un et l’autre, nous travaillons sur l’ensemble des territoires de la politique de la ville mais aussi sur les territoires périurbains et ruraux.

Un constat s’impose : les discours entendus ne reflètent pas la réalité des dynamiques en cours, notamment celle de la dynamique de recomposition sociale des territoires. La perception des territoires est le fruit de deux héritages historiques - celui de la révolution industrielle et celui de la période des Trente Glorieuses - mais aussi d’une construction médiatique (peut être plus puissante).

La vision dix-neuvièmiste des territoires oppose les quartiers ouvriers et les régions industrielles aux quartiers bourgeois et aux régions plus tertiaires. Héritée de la révolution industrielle, cette géographie est en train de s’effacer.
Une autre géographie est venue compléter ce dispositif. Il s’agit de la géographie sociale héritée des Trente glorieuses, la géographie de la moyennisation de la société française, celle de la France pavillonnaire, la France du périurbain devenant, au delà des villes, la France des classes moyennes en voie d’ascension sociale. Cette géographie, elle aussi, est en train d’évoluer, de se transformer et, dans une certaine mesure, de s’effacer.

Qu’elles soient héritées de la révolution industrielle ou de la période des Trente glorieuses, ces perceptions de la géographie sociale ont un défaut : elles ne prennent pas en compte les effets considérables de la mondialisation sur la recomposition économique et sociale des territoires.

Rédigé par Chevenement.fr le 27 Janvier 2008 à 17:41 | Permalien

Dépêche AFP, vendredi 25 janvier, 18h09.


Société Générale: «ne pas s'en tirer avec un bouc émissaire» (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement a affirmé vendredi, à propos des pertes de la Société Générale consécutives à une "fraude", qu'il ne fallait pas "s'en tirer en cherchant un bouc émissaire", estimant que la responsabilité est à rechercher dans "la logique d'une finance devenue folle".
Cette affaire montre que "c'est le règne de l'opacité la plus totale, c'est la logique d'une finance qui n'est pas seulement aveugle, mais qui est devenue folle", a déclaré le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), interrogé par l'AFP.
"Aveugle parce que l'opacité règne, et folle parce qu'on est très loin de l'économie réelle. On est dans le virtuel pur", a-t-il ajouté.
Selon M. Chevènement, "c'est la dure loi du profit à très court terme qui est en cause, beaucoup plus que ce trader désigné à la vindicte publique. Peut-être le mérite-t-il, mais je pense que l'arbre ne doit pas cacher la forêt".
"Il est pas souhaitable qu'on s'en tire en cherchant un bouc émissaire. Il faut faire une analyse plus profonde et se méfier de la méthode Coué. C'est quand même le sixième des capitaux de la Société Générale qui part en fumée! On peut quand même s'interroger sur l'origine de ces pertes abyssales", a poursuivi l'ancien ministre, dont la fondation Res Publica vient de publier les actes d'un colloque sur "les crises financières à répétition".

Rédigé par Chevenement.fr le 25 Janvier 2008 à 22:30 | Permalien | Commentaires (10)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



La société des rédacteurs du Monde mène un combat exemplaire pour la liberté de l’esprit. Dans un univers médiatique de plus en plus verrouillé par les forces de l’Argent, il faut que tous les républicains se mobilisent pour soutenir l’effort de la SRM qui lutte contre une recapitalisation qui ferait de Lagardère et du groupe espagnol Prisa les véritables patrons d’un journal qui fut jadis le symbole de l’indépendance et de l’objectivité (au moins tendancielle). Il faut à tout prix préserver les prérogatives de la SRM.

Je l’écris d’autant plus librement que les choses s’étaient beaucoup dégradées il y a quelques années, quand MM. Colombani et Plenel étaient venus m’expliquer, le samedi 13 février 1999, dans mon bureau de ministre de l’Intérieur, comment Le Monde entendait imposer sa politique et son ton au gouvernement lui-même (1) .

Je ne tire pas de cette conjonction ponctuelle de la bienpensance et du capital plus de conséquences qu’il n’est nécessaire. MM. Plenel et Colombani ont passé la main. Le Capital, lui, n’entend pas relâcher son étreinte. Il veut devenir le seul maître à bord. La gauche française serait bien inspirée de se mobiliser pour sauvegarder ce qui reste de la liberté de la presse.

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1) Défis Républicains, annexe V, p. 521, Editions Fayard, sept.2004

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 24 Janvier 2008 à 13:12 | Permalien | Commentaires (1)

Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, jeudi 24 janvier 2007.


Le rapport Attali aurait pu être écrit il y a 50 ans. Il se serait alors appelé le « rapport Rueff-Armand », rapport d’inspiration libérale qui, depuis un demi-siècle, dort au fond des tiroirs.

Curieusement, dans ce rapport censé « libérer la croissance », il n’y a rien sur la monnaie, rien sur l’Europe, rien sur la mondialisation et sur la nécessité d’une protection sélective de nos industries.

C’est un rapport déconnecté du réel. Il convient à tout le monde à droite et à gauche, du moins au sein de ce qu’Alain Minc appelait le « cercle de la raison » : ceux qui ont tellement intériorisé les contraintes de l’existant qu’ils prennent les chauffeurs de taxi pour bouc émissaire de la crise qui nous vient d’Amérique.... On chercherait en vain dans le rapport Attali un mot sur la crise financière et la récession en marche et sur les moyens de l’enrayer. Dommage : Tant de frilosité étonne chez un esprit réputé si inventif.

Rédigé par Chevenement.fr le 24 Janvier 2008 à 13:08 | Permalien | Commentaires (8)

Christian Hutin est député Apparenté Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (12è circonscription du Nord), membre du MRC.


Assemblée nationale : intervention de Christian Hutin sur le traité de Lisbonne
Séance du mardi 15 janvier 2008
Modification de l'article 15 de la Constitution en vue de la ratification du Traité de Lisbonne

M. le Président
La parole est à Monsieur Christian Hutin

M. Christian Hutin
Permettez moi d’abord, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, de recourir nuitamment à une citation latine, comme l’a fait cet après-midi un de nos collègues, certes plus éminent, plus ancien et plus expérimenté. « Primum non nocere », d’abord ne pas nuire, nous recommande le serment d’Hippocrate.
A l’examen, ce texte révèle un certain nombre de nuisances, qu’un parlementaire a l’obligation morale et politique d’éviter, par respect de la démocratie, et même de la République. Personnellement, je ne me reconnais pas le droit, ni même la légitimité, de revenir sur ce que le peuple souverain a décidé.

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Janvier 2008 à 19:01 | Permalien
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