Le rapport Attali aurait pu être écrit il y a 50 ans. Il se serait alors appelé le « rapport Rueff-Armand », rapport d’inspiration libérale qui, depuis un demi-siècle, dort au fond des tiroirs.
Curieusement, dans ce rapport censé « libérer la croissance », il n’y a rien sur la monnaie, rien sur l’Europe, rien sur la mondialisation et sur la nécessité d’une protection sélective de nos industries.
C’est un rapport déconnecté du réel. Il convient à tout le monde à droite et à gauche, du moins au sein de ce qu’Alain Minc appelait le « cercle de la raison » : ceux qui ont tellement intériorisé les contraintes de l’existant qu’ils prennent les chauffeurs de taxi pour bouc émissaire de la crise qui nous vient d’Amérique.... On chercherait en vain dans le rapport Attali un mot sur la crise financière et la récession en marche et sur les moyens de l’enrayer. Dommage : Tant de frilosité étonne chez un esprit réputé si inventif.
Curieusement, dans ce rapport censé « libérer la croissance », il n’y a rien sur la monnaie, rien sur l’Europe, rien sur la mondialisation et sur la nécessité d’une protection sélective de nos industries.
C’est un rapport déconnecté du réel. Il convient à tout le monde à droite et à gauche, du moins au sein de ce qu’Alain Minc appelait le « cercle de la raison » : ceux qui ont tellement intériorisé les contraintes de l’existant qu’ils prennent les chauffeurs de taxi pour bouc émissaire de la crise qui nous vient d’Amérique.... On chercherait en vain dans le rapport Attali un mot sur la crise financière et la récession en marche et sur les moyens de l’enrayer. Dommage : Tant de frilosité étonne chez un esprit réputé si inventif.