Les actes du séminaire du 29 juin 2009 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Le séminaire était organisé autour de Gilbert Casasus, professeur à l’université de Fribourg, en Suisse, Edouard Husson, professeur à l’université d’Amiens, Ernst Hillebrand, directeur du bureau de Paris de la Friedrich Ebert Stiftung et Liem Hoang-Ngoc, député européen.
Voir les actes en ligne sur le site de la Fondation Res Publica. Voici le programme final de l'université d'été du Mouvement Républicain et Citoyen qui se tient les 5 et 6 septembre 2009 à Toulouse sur le thème : "Face à la crise, la désuétude du modèle social-démocrate, l’actualité du modèle républicain". Inscrivez-vous !
La République repose sur la souveraineté populaire et par conséquent sur le citoyen formé à penser par lui-même et sur une conception de l’intérêt général, résultat du débat public dans un espace laïc où chacun doit se déterminer en fonction de la raison naturelle et d’abord sur ce qu’est l’intérêt du pays.
Il est proposé d’approfondir en quoi elle est le projet qui permet de faire face à la triple crise que nous traversons : crise économique, crise sociale, crise des valeurs. Accueil et ouverture de l’Université d’été : Thierry Cotelle, Pierre Cohen (Maire de Toulouse), Patrick Quinqueton et Jean-Luc Laurent. Samedi 5 septembre / matin Crise économique : quelles réponses en profondeur ? La régulation financière internationale, la protection légitime des intérêts des classes populaires et la lutte contre le «dumping social », le maintien et le renouvellement du tissu productif, la reconstruction d’un modèle de développement qui ne se résume pas aux intérêts des financiers, imposent de poser sur ces différents registres la question de l’intérêt général. Quelles sont les propositions républicaines pertinentes susceptibles de créer les conditions d’une sortie de crise positive en termes d’appel à l’intelligence (innovation/industrie), de protection raisonnable des intérêts des pays anciennement industrialisés (clauses dans les échanges), de charte de l’entreprise et le cas échéant d’appropriation publique (nationalisations de fait ou de droit) et d’utilisation rationnelle des ressources rares (biens communs de l’humanité) ? Comment décliner l’intérêt général aux niveaux national, européen et mondial ? Quel modèle de développement élaborer à l’échelle mondiale ? L’Europe peut-elle ne pas être écrasée entre les Etats-Unis et la Chine ? Quelle place pour l’Afrique ? Intervenants : Yves le Hénaff (secrétaire national du MRC), Jean-François Knetter (président du comité européen Airbus, FO), Bruno Maschetto (ancien banquier, universitaire), Georges Sarre (Maire adjoint de Paris). Animateur : Pierre Dubreuil Dépêche AFP, jeudi 16 juillet 2009, 11h55.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a assuré jeudi que le MRC était "prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche", tout en jugeant les contours de la "maison commune" proposée par Martine Aubry "imprécis".
Dans une lettre datée du 7 juillet, la première secrétaire du PS a appelé les partis de gauche, à l'exception du NPA, à une "nouvelle démarche de rassemblement" à gauche "sans préalable" et "dès les régionales". Le MRC est "trop conscient des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la 'gauche plurielle' (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites", écrit M. Chevènement dans sa lettre-réponse datée du 15 juillet. Des lecteurs toujours plus nombreux de ce blog possèdent désormais un smartphone de type iPhone ou Blackberry, connecté à l'Internet. Vous pouvez lire la version spécialement adaptée du blog de Jean-Pierre Chevènement sur ses terminaux.
La version mobile/iPhone/iPod touch est accessible directement sur http://m.chevenement.fr (nota bene : si vous tapez www.chevenement.fr sur le navigateur internet de votre smartphone, vous serez automatiquement redirigé vers la version mobile :-))
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Après Facebook ou Netvibes, vous pouvez désormais suivre l'actualité de Jean-Pierre Chevènement sur Twitter, le média / réseau social le plus dynamique du moment.Dépêche AFP, mercredi 15 juillet, 19h41.
Le sénateur et ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (RDSE, radicaux) a fustigé mercredi au Sénat le "concept de sécurité nationale" instauré par le projet de loi de programmation militaire mettant en garde contre des "dérives potentielles".
L'article 5 du texte réécrit le premier article du code de la Défense en y intégrant la "stratégie de sécurité nationale". Il prévoit notamment l'instauration d'un Conseil de défense et de sécurité nationale appelé à se substituer à l'actuel Conseil de défense et au Conseil de sécurité intérieur, et qui sera présidé par le président de la République. "Le concept de sécurité nationale aboutit à des dérives potentielles tendant à confondre action militaire et action policière", a déclaré le sénateur de Belfort et ancien ministre de la Défense, lors de la discussion sur le texte. "Le risque est dans le glissement vers une sorte d'ennemi intérieur qui se substituerait à l'ennemi tout court. La doctrine de sécurité nationale est fort peu nationale, elle nous met à la remorque des concepts stratégiques de l'OTAN dans le sillage de la politique des Etats-Unis", a-t-il ajouté. Pour lui "la politique de défense ne doit pas se confondre avec la politique de sécurité". Il a critiqué "une extension des pouvoirs" du président de la République "que la Constitution n'autorise pas". M. Chevènement a enfin dénoncé un "simulacre de débat" où "le Sénat est réduit à jouer le rôle d'une simple Chambre d'enregistrement". La majorité sénatoriale devrait rejeter tous les amendements et adopter sans changement le texte examiné en première lecture par les députés ce qui rendrait l'adoption définitive. ActualitésMartine Aubry a adressé une lettre aux responsables des partis et mouvements de gauche et écologistes. Voici la réponse que Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen, lui a adressé en retour.
Madame la Première Secrétaire, chère Martine,
J’ai bien reçu votre lettre du 7 juillet 2009. Nous partageons l’idée que « la gauche doit changer », mais elle ne saurait, selon nous, surmonter ses divisions que si, tous ensemble, nous sommes capables de procéder à une analyse sérieuse et approfondie de la « globalisation financière » ou si vous préférez, du capitalisme financier de notre temps. Ce système qui a creusé les inégalités et entraîné un profond recul de la démocratie ne s’est pas installé d’hier. Sa crise implique que nous définissions des ripostes qui soient « à la hauteur ». Nous devons offrir un projet dans lequel le peuple français puisse se reconnaître. A cet égard, nous sommes trop conscients des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la « gauche plurielle » (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites. Il a manqué et il manque encore à la gauche un « projet ». Projet d’intervention du Sénateur Jean-Pierre Chevènement sur la loi de programmation militaire au Sénat, séance du 15 juillet 2009.
Monsieur le Ministre,
Alors que le projet de loi de programmation militaire a été déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale le 29 octobre 2008, il est regrettable que sa discussion devant le Sénat intervienne aussi tard et dans la précipitation. Entre temps, la crise économique a d’ailleurs bouleversé les perspectives économiques et financières. On ne peut qu’être inquiet de la nécessité inscrite dans le texte de la programmation de la subordination de son exécution à la maîtrise des finances publiques. Le Parlement ne trouve pas son compte dans ce simulacre de débat. Une session extraordinaire, au creux de l’été, conduit le Gouvernement à demander au Sénat de « voter conforme » un texte amendé à la va vite par l’Assemblée Nationale. Il serait navrant que le fait majoritaire, instrumentalisé d’en haut, ressuscite le vote bloqué ! Ainsi le Sénat est réduit à jouer le rôle d’une simple Chambre d’enregistrement, non seulement sur le texte, mais aussi sur le rapport annexé. Or, celui-ci reprend les orientations du « Livre blanc » publié en juin 2008 qui n’a fait l’objet, à ma connaissance, d’aucun vote du Parlement. Nous allons donc nous prononcer non seulement sur votre projet de loi de programmation mais aussi sur le « Livre blanc » de 2008 et le tournant politique qu’il imprime à la politique de défense. |
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