Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a assuré jeudi que le MRC était "prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche", tout en jugeant les contours de la "maison commune" proposée par Martine Aubry "imprécis".
Dans une lettre datée du 7 juillet, la première secrétaire du PS a appelé les partis de gauche, à l'exception du NPA, à une "nouvelle démarche de rassemblement" à gauche "sans préalable" et "dès les régionales".
Le MRC est "trop conscient des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la 'gauche plurielle' (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites", écrit M. Chevènement dans sa lettre-réponse datée du 15 juillet.
Dans une lettre datée du 7 juillet, la première secrétaire du PS a appelé les partis de gauche, à l'exception du NPA, à une "nouvelle démarche de rassemblement" à gauche "sans préalable" et "dès les régionales".
Le MRC est "trop conscient des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la 'gauche plurielle' (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites", écrit M. Chevènement dans sa lettre-réponse datée du 15 juillet.
Pour lui, "il a manqué et il manque encore à la gauche un 'projet'".
Le MRC est "partisan d’Etats-généraux de la gauche où chacun pourrait exposer ses analyses et ses propositions, non pas sur un sujet particulier mais sur l’ensemble de la démarche qui permettrait de rendre un espoir à notre peuple", poursuit le sénateur de Belfort.
Pour le MRC, favorable à "un grand parti de toute la gauche, seul capable de fournir l’électrochoc nécessaire", la "maison commune" proposée par Mme Aubry a des "contours, il est vrai, pour le moins imprécis".
"Pour ne pas décevoir à nouveau, la gauche doit tenir un discours de vérité. C’est dans cet esprit que le Mouvement Républicain et Citoyen est prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche qui permette de 'débroussailler le terrain'", fait valoir l'ancien ministre.
"Nous partageons l’idée que 'la gauche doit changer', mais elle ne saurait, selon nous, surmonter ses divisions que si, tous ensemble, nous sommes capables de procéder à une analyse sérieuse et approfondie de la 'globalisation financière'", selon M. Chevènement.
Le MRC est "partisan d’Etats-généraux de la gauche où chacun pourrait exposer ses analyses et ses propositions, non pas sur un sujet particulier mais sur l’ensemble de la démarche qui permettrait de rendre un espoir à notre peuple", poursuit le sénateur de Belfort.
Pour le MRC, favorable à "un grand parti de toute la gauche, seul capable de fournir l’électrochoc nécessaire", la "maison commune" proposée par Mme Aubry a des "contours, il est vrai, pour le moins imprécis".
"Pour ne pas décevoir à nouveau, la gauche doit tenir un discours de vérité. C’est dans cet esprit que le Mouvement Républicain et Citoyen est prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche qui permette de 'débroussailler le terrain'", fait valoir l'ancien ministre.
"Nous partageons l’idée que 'la gauche doit changer', mais elle ne saurait, selon nous, surmonter ses divisions que si, tous ensemble, nous sommes capables de procéder à une analyse sérieuse et approfondie de la 'globalisation financière'", selon M. Chevènement.